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Matériel
Actuellement disponible :
Pour tous les niveaux
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Des contes à lire ou à dire :
Contes à lire, Contes à dire (0) (Sommaire) ; Contes à dire, contes à lire - 1 ; Contes à dire, contes à lire - 2 ; Contes à dire, contes à lire - 3 ; Contes à dire, contes à lire - 4 ; Contes à dire, contes à lire - 5 ; Contes à dire, contes à lire - 6 ; Contes à dire, contes à lire - 7 ; Contes à dire, contes à lire - 8 ; Contes à dire, contes à lire - 9 ; Contes à dire, contes à lire (10) ; Contes à dire, contes à lire (11) Contes à dire, contes à lire (12) ;
- Des documents pour l'EPS :
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De la MS au CE1 :
(En cours de rédaction)
EPS : MS à CE1 (1) : l'enfant frappe ; EPS : MS à CE1 (2) : l'enfaut saute ; EPS : MS à CE1 (3) : l'enfant (s') équilibre ;
-
De la GS au CE2 :
EPS2 : GS à CE2 (1) ; EPS2 GS à CE2 (2) : Sauter ; EPS2 GS à CE2 (3) : Lancer
- Du CP au CM2 :
En cours de rédaction
Des documents pour le multi-niveau
-
Des maths en GS/CP/CE1 :
-
Des maths en CP/CE1/CE2 :
CP/CE1/CE2 : Mathématiques (1)
CP/CE1/CE2 : Mathématiques (2)
CP/CE1/CE2 : Mathématiques (3)
CP/CE1/CE2 : Mathématiques (4)
CP/CE1/CE2 : Mathématiques (5)
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Orthographe en CE1/CE2 :
CE1CE2 : Orthographe graphémique
CE1CE2 : OrthoGraph' (à la maison)
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Grammaire en CE1/CE2 :
CE1-CE2 : Du mot vers la phrase CE1CE2 - CE2 (1) ;
CE1-CE2 : Du mot vers la phrase (2) ;
CE : Du mot vers la phrase (3) ;
CE : Du mot vers la phrase (4) ;
CE : Du mot vers la phrase (5)
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Lecture et Expression au CE :
Lecture et Expression au CE1 ; Module 1 ; Modules 2 et 3 ; Modules 4 et 5 ; Module 6 ; Modules 7 et 8 ; Module 9 ; Module 10 ; Module 11 ; Module 12 ; Module 13 ; Module 14 ; Annexe 2 : Rédaction collective d'une phrase
Année 2 : Lecture et Expression, Année 2 (1) ; Lecture et Expression, Année 2 (2) ; Lecture et Expression, Année 2 (3) ; Lecture et Expression, Année 2 (4) ; Lecture et Expression, Année 2 (5)
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Questionner le monde en Cycle 2 :
C2 : Questionner le Monde (1) ;
C2 : Questionner le Monde (2) ;
C2 : Questionner le Monde (3) ;
C2 : Questionner le Monde (4) ;
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Étude de la langue en Cycle 3 (guide pédagogique) :
CM1-CM2 : Étude de la langue (1) ; CM1-CM2 : Étude de la langue (2-3)
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Sciences en Cycle 3 :
1. L'air ;
4. Les propriétés dissolvantes de l'eau ;
7. Notre squelette et nos muscles ;
Pour la maternelle
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Un livre :
Pour une Maternelle du XXIe Siècle : Sommaire
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Et un autre que je conseille vivement :
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Une année en classe de MS
En cours de rédaction : MS : Une année dans la classe des Moyens (1) ; MS : Une année dans la classe des Moyens (2) ;
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Une méthode d'enseignement de la langue orale et écrite en GS
GS : Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions - 1 ; GS : Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions - 2 ; Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions - 3 ; GS : Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions - 4 ; GS : Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions - 5 ; GS : Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions - 6 ; GS : Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions - 7
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Du matériel d'évaluation différent :
Anticahier de réussite PS ; Archicahier pour la PS ; Archi et Anti cahiers pour la MS ; GS : Anti et Archi sont dans un bateau
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Des emplois du temps :
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Progressions de cycle :
Progression de cycle : le rond
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Pour apprendre à reconnaître les prénoms :
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Méthode « Au commencement était l'image... », pour découvrir pas à pas la symbolisation :
PS/MS : 26 fois 26 symboles (1) ; PS/MS : 26 fois 26 symboles (1bis) ; MS : 26 fois 26 icônes (1) ; PS/MS : 26 fois 26 (2) ; PS/MS : 26 fois 26 (3) ; PS/MS : 26 fois 26 (4) ; PS/MS : 26 fois 26 (5)
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« Construire les premiers outils pour structurer sa pensée » en GS : Méthode « Se repérer, compter, calculer en GS »
GS : Se repérer, compter, calculer - Progression actualisée
Du matériel : GS : Le calendrier de la semaine ; Juste des images séquentielles ; Décorons notre sapin ; Jeu des maçons
La partie « Jeux sportifs » de la méthode : GS : Jeux sportifs et « Mathématiques » (1) ; GS : Jeux sportifs et « Mathématiques » (2) ; GS : Jeux sportifs et « Mathématiques » (3) ; GS : Jeux sportifs et « Mathématiques » (4)
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Écriture et Lecture GS
Lecture GS : Avec les Alphas ; GS/CP : Apprendre à écrire ; GS/CP/CE1 : Jeux de lecture (1)
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GS : Littérature et motricité fine
GS : Littérature et motricité fine 1 ; GS : Littérature et motricité fine 2 ; GS : Littérature et motricité fine 3 ; GS : Littérature et motricité fine 4 ; GS : Littérature et motricité fine (5)
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Première journée en GS/CP
Pour le CP :
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Lecture : Écrire et Lire au CP
Feuilletage en ligne : Écrire et Lire au CP (Livret 1, 1re partie) ; Écrire et Lire au CP, 1er Livret, 2e partie ; Écrire et Lire au CP: 1er Livret, 3e Partie ; Écrire et Lire au CP, Livret 2.
Graphies en images : Écrire et Lire au CP - Graphies en images ; Écrire et Lire au CP : l'affiche pour la graphie D, d ; Écrire et Lire au CP - Graphies en images (2)
Matériel prêt à l'emploi : Écrire et Lire au CP 1er Livret : Pour jouer « Une bonne soupe » ; CP/CE1 : Le gulu qui veut se prononcer "g" Marque-page "d ou b ?" ; Cinq ans et demi, c'est le bon âge !
Production d'écrits : Écrire et Lire au CP : Cahier de rédaction
Progression : Écrire et Lire au CP : Progression et programmation
La progression en grammaire : Écrire et Lire au CP : Grammaire
Progression d'orthographe : Écrire et Lire au CP : apprendre l'orthographe
Guides pédagogiques :
Livret 1 : CP : Écrire et Lire au CP - Guide pédagogique livret 1
Livret 2 : CP : Écrire et lire au CP : Guide pédagogique livret 2
Petit manuel alphabétique : Écrire et Lire au CP : pré-livret - Guide pédagogique
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Rituel d'imprégnation graphémique
A) Lecture
CP : Rituel d'imprégnation graphémique (1) ; CP : Rituel d'imprégnation graphémique (2) ; CP : Rituel d'imprégnation graphémique (3) ; CP : Rituel d'imprégnation graphémique (4) ; CP : Rituel d'imprégnation graphémique (5)
B) Écriture
CP : Écriture graphémique (1) ; CP : Écriture graphémique (2) ; CP : Écriture graphémique (3) ; CP : Écriture graphémique (4) ; CP : Écriture graphémique (5)
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Méthode de lecture Nino et Ana :
CP : Méthode de lecture "Nino et Ana" ; CP : Nino et Ana - Guide Pédagogique ; CP : Méthode Nino et Ana : cahier 2 ; CP : Méthode Nino et Ana : cahier 3 ; CP : Méthode Nino et Ana : cahier 4
et deux livrets pour la lecture à la maison :
CP : Manuel Nino et Ana (livret 1) ; CP : Manuel Nino et Ana (livret 2)
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Soutien lecture :
GS/CP/CE1 : Jeux de lecture (1) ;
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Écriture :
GS/CP : Apprendre à écrire ; Écriture : Les majuscules ; Cycle 2 (ou 3 ?) : Arts visuels et écriture
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Étude de la langue :
Grammaire au CP ; Écrire et Lire au CP : Cahier de rédaction ; Écrire et Lire au CP : Expression orale ; Écrire et Lire au CP : apprendre l'orthographe
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Dictées de fin d'année :
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Ateliers Mathématiques :
CP : Ateliers mathématiques - 1 - CP : Ateliers mathématiques - 1bis ; CP : Ateliers Mathématiques (2) ; CP : Ateliers Mathématiques (2bis) ; CP : Ateliers Mathématiques (3) ; CP : Ateliers Mathématiques (3 bis) ; CP : Ateliers Mathématiques (4) ; CP : Ateliers Mathématiques (4bis) ; CP : Ateliers Mathématiques (5) ; CP : Ateliers Mathématiques (5bis)
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Mathématiques :
Tout nouveau, tout beau ! ; Mathématiques CP (1) ; Mathématiques CP (2) ; Réglettes Cuisenaire
Un fichier de 100 pages de problèmes en images :
Un cahier de mathématiques
CP : Cahier de mathématiques (1) ; CP : Cahiers de mathématiques (2-3) ; CP : Cahiers de Mathématiques (4 - 5)
et son guide pédagogique : CP : Guide Pédagogique Maths (1) ; CP : Guides Pédagogiques Maths (2 - 3) ; CP : Guides Pédagogiques (4 - 5)
Des fiches pour la fin de l'année, quand le programme est bouclé :
Fin d'année 1 ; Fin d'année 2 ; Fin d'année 3 ; Fin d'année 4 ; Fin d'année 5 ; Fin d'année 6 ; Fin d'année 7 ; Fin d'année 8
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Questionner le monde :
♦ des documents : Géographie au CP ; Le cycle de l'eau, de la GS au CE1 ; Cycle 2 : QLM - La glace
♦ Une méthode complète : C2 : Questionner le Monde (1) ; C2 : Questionner le Monde (2) ; C2 : Questionner le Monde (3) ; C2 : Questionner le Monde (4) ; C2 : Questionner le Monde (5)
Du CE1 au CM2 :
Élémentaire : Homophones grammaticaux ; Élémentaire : Homophones grammaticaux (2) ;
Pour le CE1 :
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Pour des CE1 non-lecteurs à la rentrée :
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Une méthode graphémique d'orthographe :
CE1 : Orthographe graphémique (1) ; CE1 : Orthographe graphémique (1-bis) ; CE1 : Orthographe graphémique (AjoutP1) ; CE1 : Orthographe graphémique (2) ; CE1 : Orthographe graphémique (3) ; CE1 : Orthographe graphémique (4) ; CE1 : Orthographe graphémique (5) ; CE1 : Orthographe graphémique (6) ; CE1 : Orthographe graphémique (6bis) ; CE1 : Orthographe Graphémique (7)
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Une méthode de grammaire et conjugaison à départ graphémique :
CE1 : Du mot vers la phrase (0) ; CE1 : Du mot vers la phrase (1) ; CE1 : Du mot vers la phrase (2) ; CE : Du mot vers la phrase (3) ; CE : Du mot vers la phrase (4) ; CE : Du mot vers la phrase (5)
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Lecture et Expression au CE :
Lecture et Expression au CE1 ; Module 1 ; Modules 2 et 3 ; Modules 4 et 5 ; Module 6 ; Modules 7 et 8 ; Module 9 ; Module 10 ; Module 11 ; Module 12 ; Module 13 ; Module 14 ; Annexe 2 : Rédaction collective d'une phrase
Année 2 : Lecture et Expression, Année 2 (1) ; Lecture et Expression, Année 2 (2) ; Lecture et Expression, Année 2 (3) ; Lecture et Expression, Année 2 (4) ; Lecture et Expression, Année 2 (5)
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Étude de la langue :
CE1 : Fichier d'Étude de la Langue (1) ; CE1 : Fichier d'Étude de la Langue (2) ; CE1 : Fichier d'Étude de la Langue (3) ; CE1 : Fichier d'Étude de la Langue (4) ; CE1 : Fichier d'Étude de la Langue (5).
Livre du maître : CE1-CE2 : Étude de la langue - LDM (1) ; CE1-CE2 : Étude de la langue - LDM (2) ; CE1-CE2 : Étude de la langue - LDM (3) ; CE1-CE2 : Étude de la langue - LDM (4) ; CE1-CE2 : Étude de la langue - LDM (5)
des révisions de fin d'année : CE1 : révisions grammaire et conjugaison
Ici, les leçons correspondant à la méthode : Périodes 1 et 2 : CE1 : Leçons étude de la langue 1 ; Périodes 3 et 4 : CE1 : Leçons étude de la langue 2 ; Période 5 : CE1 : Leçons étude de la langue (3)
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Dictées :
A) Dictées avec L'Oiseau-Lyre
Dictées CE1 avec L'Oiseau-Lyre : Périodes 1 et 2 ; Dictées CE1 avec l'Oiseau-Lyre : Période 3 ; Dictées CE1 avec l'Oiseau-Lyre : Période 4
B) Dictées avec Lecture et Expression
CE1-CE2 : Dictées Lecture et Expression (1) ;CE1-CE2 : Dictées Lecture et Expression (2) ;CE1-CE2 : Dictées Lecture et Expression (3)
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Vocabulaire :
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Écriture :
Écriture : Les majuscules ; Cycle 2 (ou 3 ?) : Arts visuels et écriture
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Mathématiques :
A) Une méthode de mathématiques clés en main :
1) La nouvelle édition (avec le concours de Marion Cruz) :
Maths au CE1 - Nouvelle édition.
2) Le fichier avec guide pédagogique intégré (toujours consultable) :
CE1 : Fichier de Mathématiques (1) ; CE1 : Fichier de Mathématiques (2) ; CE1 : Fichier de Mathématiques (3) ; CE1 : Fichier de Mathématiques (4) ; CE1 : Fichier de Mathématiques (5)
3) Le même fichier sans les suggestions pour l'adulte (toujours consultable) :
4) Le même fichier, à imprimer format livret (toujours consultable) :
CE1 : Fichiers Maths A5 - Version C.G.
B) Des leçons de mathématiques correspondant à la progression Compter, Calculer au CE1 (un manuel de mathématiques que j'ai conçu dans une autre vie et qui est toujours édité) : Leçons de maths, CE1 ; Leçons de maths CE1 (2) ; CE1 : Leçons de maths, janvier-février ; Compter Calculer CE1 en mars et avril ; CE1 : Leçons de mathématiques P5
C) Un cahier de Calcul Mental à imprimer : Calcul Mental CE1
D) Remédiations : CE1 : Numération et capacités ; CE1 : Numération et monnaie ; Soutien problèmes : CE1-CE2 ; La soustraction par cassage adaptée
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Questionner le monde :
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Quelques documents :
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Le cycle de l'eau, de la GS au CE1 ; Cycle 2 : QLM - La glace
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Une méthode complète :
C2 : Questionner le Monde (1) ; C2 : Questionner le Monde (2) ; C2 : Questionner le Monde (3) ; C2 : Questionner le Monde (4) ; C2 : Questionner le Monde (5)
Pour le CE2 :
Lecture :
Année 1 :
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Apprendre à lire au CE1 ; Module 1 ; Modules 2 et 3 ; Modules 4 et 5 ; Module 6 ; Modules 7 et 8 ; Module 9 ; Module 10 ; Module 11 ; Module 12 ; Module 13 ; Module 14 ; Annexe 2 : Rédaction collective d'une phrase
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des dictées qui suivent la progression de Lecture et Expression et du fichier Étude de la Langue
CE1-CE2 : Dictées Lecture et Expression (1) ;CE1-CE2 : Dictées Lecture et Expression (2) ;CE1-CE2 : Dictées Lecture et Expression (3)
Année 2 :
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Lecture et Expression, Année 2 (1) ; Lecture et Expression, Année 2 (2) ; Lecture et Expression, Année 2 (3) ; Lecture et Expression, Année 2 (4) ; Lecture et Expression, Année 2 (5)
Étude de la langue :
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Fichier d'étude de la langue
CE2 : Fichier d'Étude de la Langue (1) ; CE2 : Fichier d'Étude de la Langue (2) ; CE2 : Fichier d'Étude de la Langue (3) ; CE2 : Fichier d'Étude de la Langue (4) ; CE2 : Fichier d'Étude de la Langue (5)
Livre du maître : CE1-CE2 : Étude de la langue - LDM (1) ; CE1-CE2 : Étude de la langue - LDM (2) ; CE1-CE2 : Étude de la langue - LDM (3) ; CE1-CE2 : Étude de la langue - LDM (4) ; CE1-CE2 : Étude de la langue - LDM (5)
Leçons : CE2 : Leçons étude de la langue 1 ;
ou
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Orthographe Graphémique :
Beaucoup plus pratique que ce qui est proposé ci-dessous, le tout pour le CE1/CE2 et pour le CE2 :
CE1CE2 : Orthographe graphémique
[L'ancienne version :
La partie commune avec le CE1 :
CE1 : Orthographe graphémique (1) ; CE1 : Orthographe graphémique (1-bis) ; CE1 : Orthographe graphémique (AjoutP1) ; CE1 : Orthographe graphémique (2) ; CE1 : Orthographe graphémique (3) ; CE1 : Orthographe graphémique (4) ; CE1 : Orthographe graphémique (5) ; CE1 : Orthographe graphémique (6) ; CE1 : Orthographe graphémique (6bis)
Les compléments pour le CE2 :
CE2 : Orthographe graphémique (1) ; CE2 : Orthographe graphémique (1bis) ; CE2 : Orthographe graphémique (2) ; CE2 : Orthographe graphémique (3) ; CE2 : Orthographe graphémique (4) ; CE2 : Orthographe graphémique (5) ]
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Du mot vers la phrase :
CE1-CE2 : Du mot vers la phrase CE1CE2 - CE2 (1) ; CE1-CE2 : Du mot vers la phrase (2) ; CE : Du mot vers la phrase (3) ; CE : Du mot vers la phrase (4) ; CE : Du mot vers la phrase (5)
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Écriture :
Écriture : Les majuscules ; Cycle 2 (ou 3 ?) : Arts visuels et écriture
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Mathématiques :
1) Fichier de maths - Nouvelle édition (avec la collaboration de Marion Cruz) :
CE2 : Fichiers de mathématiques - Nouvelle édition
2) Le fichier de l'ancienne édition (toujours consultable) :
CE2 : Fichier de Mathématiques (1) ; CE2 : Fichier de mathématiques (2) ; CE2 : Fichier de mathématiques (3) ; CE2 : Fichier de mathématiques (4) ; CE2 : Fichier de Mathématiques (5)
Méthodologie : La soustraction par cassage adaptée ;
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Questionner le monde :
Des documents : Cycle 2 : QLM - La glace
Une méthode à suivre sur l'année entière :
C2 : Questionner le Monde (1) ; C2 : Questionner le Monde (2) ; C2 : Questionner le Monde (3) ; C2 : Questionner le Monde (4) ; C2 : Questionner le Monde (5)
Pour le CM1 :
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Étude de la langue et son guide pédagogique :
CM1 : Étude de la langue (1) ; CM1 : Étude de la langue (2) ; CM1 : Étude de la langue (3)
Le guide pédagogique : CM1-CM2 : Étude de la langue (1) ; CM1-CM2 : Étude de la langue (2-3)
Les personnages de Phi : CM : Personnages de Phi pour l'EDL
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Remédiation grammaticale :
CM : Pour apprendre à écrire le français - Verbes
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Mathématiques :
CM1 : Mathématiques (1) ; CM1 : Mathématiques (2) ; CM1 : Mathématiques (3)
Des cahiers progressifs par notions :
Pour le CM2 :
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Mathématiques et Étude de la langue :
CM2 : Mathématiques et Étude de la langue
Le guide pédagogique en Étude de la Langue : CM1-CM2 : Étude de la langue (1) ; CM1-CM2 : Étude de la langue (2-3)
Les personnages de Phi : CM : Personnages de Phi pour l'EDL
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Remédiation grammaticale :
CM : Pour apprendre à écrire le français - Verbes
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Des corrigés pour aller plus vite :
(en cours de rédaction)
CM2 : Corrigés Mathématiques (1) ; CM2 : Corrigés Mathématiques (2) ; CM2 : Corrigés Mathématiques (3) ; CM2 : Corrigés Mathématiques (4) ;
CM2 : Corrigés Étude de la Langue (1) ;
- Des cahiers progressifs par notions :
Pour le CE2/CM1/CM2 :
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Sciences et Technologie :
1. L'air ; 2. L'eau et la glace ; 3. La vapeur d'eau ; 4. Les propriétés dissolvantes de l'eau ; 5. Notre corps ; 6. Les os ; 7. Notre squelette et nos muscles ; 8. Le système nerveux
Pour le Cycle 2 (ou 3)
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Arts Visuels et écriture :
Arts Visuels et écriture ; Croix péruviennes
Pour les enseignants :
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Par Doublecasquette le 22 Juin 2024 à 10:58
Dans certaines classes de CP, le manuel d'apprentissage de la lecture, avec ses dictées quotidiennes, est fini avant la fin de l'année scolaire et nous passons à des lectures dites « courantes » qui vont permettre à nos apprentis-lecteurs d'accélérer leur rythme de lecture, affiner leur compréhension, enrichir leur lexique et leur culture générale.
Mais ce travail ne serait pas complet si, parallèlement à cette lecture oralisée, qui associe tout ce qui est du domaine du décodage et du verbal, nous abandonnions tout le travail entrepris dans le domaine de l'encodage et de l'écrit.
C'est pourquoi, dans le cadre d'une utilisation du Livre des bêtes, on m'a demandé si je pouvais partager des dictées qui partent des histoires lues dans ce manuel. Je les partage donc à la fin de cet article.
Ce sont, comme précédemment, dans Nino et Ana ou dans Écrire et Lire au CP, des dictées pour apprendre l'orthographe et même mieux que cela :
Des dictées pour apprendre que, pour se faire comprendre de tous, l'écriture se conforme à des codes
Un enfant qui commence à écrire ne connaît aucune des règles, aucune des étymologies, aucune des raisons qui, au cours de l'Histoire de l'écriture du français, ont imposé à tel mot, telle orthographe et à telle relation grammaticale telle façon de la mettre en valeur.
Tout cela, il va l'apprendre, au cours des cinq années d'école élémentaire et, dans l'idéal, au cours de ses années collège et lycée...
À l'aube de cette longue période d'assimilation des règles, le mieux que nous pouvons faire pour nos petits CP, c'est de les habituer à :
♥ toujours être attentifs aux généralités orthographiques, en s'aidant de la signification des mots qu'ils observent
♥ toujours réfléchir avant d'écrire,
♥ toujours faire appel à leur dictionnaire mental avant de poser la pointe de leur crayon sur le papier
♥ toujours se questionner sur la signification de ce qu'ils vont écrire pour éviter les confusions
Si déjà nous avons installé cela depuis la première dictée de mots ou de phrase de l'année scolaire, nos élèves de fin de de CP ont une bonne base que ces dernières semaines de l'année vont contribuer à consolider.
Si cela n'a pas encore été fait parce que le guide pédagogique de notre méthode de lecture n'a pas éveillé en nous ce besoin de faire bien comprendre pour faire bien écrire, il n'est pas trop tard. Nous serons juste un peu moins ambitieux au départ et nous commencerons à installer ces quatre réflexes qui aideront nos élèves au quotidien pendant leur année de CE1.
Organisation du travail :
1) La veille pendant la lecture :
Chaque jour, avec nos élèves, nous lisons un texte du Livre des bêtes de la même manière que nous lisions un texte des livrets d'apprentissage de la lecture. Voici ce qu'une petite souris, cachée dans un coin de la classe entendrait :
« Paul, peux-tu nous lire le titre de l'histoire ?
– Marianne et l'âne Martin.
– De quoi va parler cette histoire, Paul ?
– D'un âne et de... Marianne.
– Comment s'appelle cet âne, Emma ? Paul vient de nous le dire.
– Martin ?
– Oui, Martin. Et qui doit être Marianne, Jordan ?
– Un quelqu'un ?
– C'est cela, tu as raison, c'est très certainement une personne. Nous verrons dans l'histoire qui est cette personne.
– Continue à lire, Emma, jusqu'au premier point.
– Au petit trot, au petit trot : c'est Marianne qui va au moulin.
– Très bien. Tu nous expliques ce que tu viens de lire ?
– Ils disent que Marianne, elle va au moulin au trot.
– Jordan, tu sais ce qu'est un moulin ?
– Non.
– Alors regarde sur l'autre page, tu vois l'image de gauche, celle-ci ? C'est ça, un moulin. Lis-nous ce qui est écrit sous cette image.
– Dans... un... moulin... on... écrase... le... grain... entre... deux... grosses... meules... de... pierre... pour... en... faire... de... la... farine...
– Tu as compris ?
– Pas trop.
– Qui peut lui expliquer ? Fatou ?
– C'est là qu'ils font de la farine. Avec des grains de blé. Comme dans la Petite Poule Rousse. Le moulin, il écrase le blé et ça fait de la farine.
– Parfait Fatou, c'est exactement ça. Continue à lire, puisque Jordan a lu la définition du moulin. À la troisième ligne du premier paragraphe. Je vous relis tout avant. Suivez avec votre doigt. Marianne et l'âne Martin. Au petit trot, au petit trot : C'est Marianne qui va au moulin. Continue Fatou. Toute la ligne et tu t'arrêtes.
– Elle fait trotter son âne Martin. ... C'est Marianne, elle fait avancer Martin. Au trot. Comme en sport quand nous, on trotte autour du gymnase.
– Très bien. À Mia, Vas-y Mia, tu nous lis tout ce qui est entre les guillemets qui servent à montrer ce que dit la petite fille qui s'appelle Marianne.
– « Allons, Martin ! plus vite, s'il te plaît ! » Elle veut que Martin, il se dépêche.
– C'est ça, tu continues, Mariam.
... Et ainsi de suite jusqu'à
– Léon, lis-nous le titre du dernier exercice.
– Nous lisons :
– Continue. Lis ce qui est écrit en caractères gras au milieu de la page.
– Je coupe les mots en syllabes.
– Tout le monde sait ce qu'est une syllabe ?... Louis ?
– C'est ce qu'on dit quand on coupe les mots en parlant comme des robots. Je... suis... un... ro...bot... Je... cou... pe... les... sy...lla...bes.
– Tout à fait. Tu as très bien expliqué ça. Tiens, continue en nous lisant le premier mot de la colonne de gauche.
– moulin égale mou... lin. Ah oui, j'ai compris ! On lit le mot en vrai et après, on le lit comme un robot qui comprend rien ! Je peux continuer ?
– Non. Marcia et Aaron n'ont pas lu, c'est leur tour. Et après, tu connais la règle, ce sont les premiers qui ont lu qui liront une nouvelle fois. Mais tu peux essayer de lire plus vite qu'eux, dans ton chuchoteur. Et demain, tu liras dans les premiers puisque nous prendrons la liste des enfants de la classe à l'envers. À toi, Marcia. Le deuxième mot de la colonne de gauche. En dessous du mot moulin.
– meunier, le monsieur qui travaille dans le moulin et qui fait la farine...
– Oui, très bien. Tu continues ? Lis les syllabes du mot meunier, s'il te plaît.
– meu... nier Deux syllabes !
Et ainsi de suite jusqu'à ce que Jordan ait lu les deux syllabes du mot chercher.
2) Préparation de la dictée :
Avant de distribuer les feuilles pour le travail du soir (ou de faire copier ces « devoirs » dans l'agenda), nous écrivons les mots suivants au tableau :
pendant ce temps ; la bonne herbe
et nous demandons à deux de nos élèves les moins avancés de nous lire la première, puis la deuxième de ces expressions.
Si le niveau de langue de notre classe est faible, nous profitons de ce moment pour faire employer ces expressions dans des phrases que les enfants inventeront eux-mêmes ou avec notre aide :
Ma sœur finit ses devoirs et moi, pendant ce temps, ... ⇒ Et moi, pendant ce temps, je prends ma douche ; et moi, pendant ce temps, je joue aux jeux vidéo ; ...
La bonne herbe a poussé, quels animaux sont contents de la manger ? ⇒ Les vaches sont contentes de manger la bonne herbe ; les chèvres sont contentes de manger la bonne herbe ; ...
Puis vient le temps d'observation de l'orthographe de ces mots. Voici ce qu'entend la petite souris :
– Regardez le premier mot, Jordan, peux-tu nous le lire.
– Pendant.
– Très bien. Est-ce que c'est un mot très simple à écrire ? Fatou ?
– Non. Parce qu'il y a les deux [ã], d'abord celui qui s'écrit E.N. et après celui qui s'écrit A.N.
– Très bien. C'est tout ? Mia ?
– Non, il y a le T aussi. Ça finit par un T qui est muet, parce qu'il n'y a pas de voyelle après.
– Très bien. Vous avez vu ? Nous allons encadrer ces trois difficultés, comme ça, ce soir, à la maison, vous saurez ce que vous devez retenir quand vous voudrez écrire le mot pendant avec l'orthographe qui convient.
– Continuons. Lis-nous le mot suivant, Mariam.
– Ce. Il est tout petit. Mais il faut pas se tromper pask'il n'a pas de S, il a un C qui se prononce [s]. Quand y'a un E, le C, il imite le serpent !
– Oui, c'est ça. Mais moi, ce qui m'intéresse, c'est pourquoi ce petit mot, ce, s'écrit avec un C... Quelqu'un s'en souvient ? Nous en avons déjà parlé... Non, personne ? Alors je vous aide. Regardez-moi...
L'enseignant plie majeur, annulaire et auriculaire de sa main gauche et forme la lettre C avec le pouce et l'index. Puis il montre l'horloge avec ces deux doigts tendus et dit :
– Pendant ce temps, ce temps que je te montre sur l'horloge.
– Ah oui ! C'est le petit mot pour montrer quelque chose ! Ce temps-là, que je te montre. Ce cahier que je te montre, ce stylo que je te montre, ce garçon que je te montre, cette fille, ah non, par cette fille, ce chouchou dans les cheveux que je te montre !
– Oui, c'est ça, bravo ! Vous êtes vraiment très forts en orthographe. Nous continuons. Achille, le dernier mot. Celui-ci.
– temps. Pendant ce temps. C'est le temps qui passe.
– Et le temps de la météo aussi.
– Oui, c'est bien. Est-ce que c'est un mot très facile à écrire, juste en disant la syllabe [tã].
– OH NOOOOON ! C'est très difficile, toutes ces lettres !
– Y'a que le T qui est facile. Après, c'est super dur !
– Oui, vous avez raison, c'est un mot très difficile à écrire. Le mot temps est un mot qui nous vient du latin, la langue que parlaient les Romains qui sont venus habiter là où se trouve notre pays maintenant avec leur chef Jules César.
– Le Jules César d'Astérix et Obélix ! Oui, j'ai vu le film !
– C'est ça. Tu nous parleras du film un autre jour, nous travaillons sur l'orthographe du mot temps. Figurez-vous que les Romains ne disaient pas [tã] comme nous. Ils disaient [tɛmpus] qu'ils écrivaient comme ceci : TEMPUS. Alors, quand les Français ont voulu choisir une orthographe pour le mot [tã] qui signifie le temps qu'il fait ou le temps qui passe, ils ont utilisé l'orthographe des Romains en enlevant juste la lettre que nous ne prononçons pas lorsque nous disons [tã] . Qui peut nous dire quelle est cette lettre inutile en français ?
– C'est le U ! En français, on ne dit pas le U !
– Très bien. J'efface le U dans le mot romain et Ethan va nous lire le nouveau mot, le mot français.
– Temps. Tu as écrit temps. Il y a deux lettres muettes ! C'est très rare, les mots qui ont deux lettres muettes.
– C'est ça. Le P et le S sont devenus muets quand nous avons effacé le U. Le temps qui passe ou le temps qu'il fait s'écrit comme ça. Épelons-le tous ensemble plusieurs fois pour bien le retenir.
– T.E.M.P.S... T.E.M.P.S... T.E.M.P.S.
– Parfait. Et maintenant la deuxième expression à revoir à la maison ce soir, pour la dictée de demain. Firmine ?
– La bonne herbe. La, c'est facile. L.A. ça se prononce la ! Après bonne, c'est faci... ah non ! Il y a deux N !
–Très bien. Il ne faut pas oublier les deux N lorsque nous écrivons le mot bonne. Et le dernier mot de l'expression, s'il te plaît, Gaia ?
– Herbe ! C'est difficile. D'abord, il y a le H muet. Et puis le son [ɛ] qui s'écrit E tout seul, sans accent.
– Oui, tu as raison. Quelqu'un sait pourquoi il n'y a pas d'accent sur le E ? Nous l'avons dit un jour. Même plusieurs fois, d'ailleurs. Oui, Liam ?
– C'est parce que... C'est à cause du R, je crois. Parce que le E, il est au milieu.
– Oui, au milieu de quoi ? Marceau ?
– Au milieu de la syllabe ! [ɛR]... [bə].
– C'est à peu près ça. Il vaut mieux dire que le son [ɛ] n'est pas à la fin de la syllabe. Quand le son [ɛ] n'est pas à la fin de la syllabe et qu'il y a un autre son après, nous devons l'écrire sans accent : [ɛR], nous l'écrivons E.R, [ɛl], nous l'écrivons E.L., [ɛS], nous l'écrivons E.S., etc.
– Qui nous rappelle ce que je dois encadrer dans la deuxième expression pour que vous n'oubliiez rien ce soir, s'il vous plaît ? Nora ?
– La, rien, c'est normal, bonne, les deux N et herbe, le H muet et le E qui se prononce [ɛ].
– Très bien. Olyviah, tu veux ajouter quelque chose ?
– Oui, moi, pour herbe, je préfère apprendre toutes les lettres, comme ça, je me tromperai pas : H.E.R.B.E, c'est facile. Herbe, H.E.R.B.E.
– Si tu préfères, oui, tu peux aussi faire comme ça. L'important, c'est que tu te souviennes de l'orthographe de ce mot et que tu l'écrives de cette manière chaque fois que tu l'écriras.
3) Pendant la dictée :
Le déroulement de la dictée et les conseils pour toutes les dictées se trouvent dans le cahier ci-dessous. Je ne les développerai pas ici.
Le cahier de l'enseignant pour les dictées :
Je rappelle que ce cahier est destiné à la fin de l'année de CP, une fois que le ou les livrets d'apprentissage de la lecture (GCP, mais aussi compréhension, vocabulaire, orthographe et étude de la langue de préférence) est (ou sont) fini(s).
Par commodité, et peut-être aussi parce que, dans certaines classes où les élèves sont arrivés tous ou presque tous déchiffreurs au début de l'année, et que, de ce fait, les dernières CGP ont été traitées dès le mois de décembre ou janvier, j'ai répertorié tous les textes du Livre des bêtes.
Mais il faut bien reconnaître que ce cas est extrêmement rare et que, dans la plupart des classes de CP, nous dépassons rarement Renard et le jeune Coq ou, L'âne Grison et son maître.
Même si nous continuons le Livre des bêtes à la rentrée suivante, même dans une classe de CP-CE1 dont nous suivons les élèves sur deux ans (ou plus), je ne conseille pas de continuer cette série de dictées à la rentrée suivante.
En effet, les vacances d'été auront joué leur rôle de décantation des savoirs. Elles n'auront laissé en mémoire que les savoirs sûrs et solides.
Si nous voulons continuer ces dictées comme nous le faisions deux mois plus tôt, nous risquons de nous épuiser à obtenir, la réactivation des mots ou parties de mots signalées en jaune (connaissances lexicales en cours d'automatisation) ou ou en gris (connaissances grammaticales en cours d'automatisation), tout simplement parce que ces savoirs n'étaient pas réellement sus.
Il vaut bien mieux, même si, pour tout adulte sensé et raisonnable, cela paraît une énorme régression, démarrer l'année avec CE1 : Orthographe graphémique.
Cela va nous permettre de réaffirmer ces savoirs sûrs et solides et en faire un tremplin qui permettra à tous nos élèves (ou quasiment tous) de rebondir bien plus haut que si nous les avions soumis au forcing de la reprise sur les savoirs encore boiteux que nous constations, de temps en temps, et grâce à la sagacité éphémère de certains, au mois de juin précédent.
Après toutes ces précautions d'usage, très importantes, voici le cahier que vous pourrez imprimer en format livret de manière à avoir à votre disposition un petit cahier A5 regroupant toutes vos dictées jusqu'à la fin de l'année de CP de vos élèves :
Télécharger « LDB-Dictées.pdf »
ainsi que, pour rassurer vos collègues qui s'inquiètent parce que vos élèves n'ont pas appris leurs mots-outils, le répertoire des mots vus, et revus au moins trois fois pour certains, au cours de toutes ces dictées :
2 commentaires -
Par Doublecasquette le 11 Mai 2024 à 11:06
Merci à mon amie Laurence Pierson d'apporter de l'eau à mon moulin !Et c'est parce que la pédagogie est un art, ou mieux encore, un artisanat que je suis si lente à avancer ce projet !
En effet, tout comme la couturière adapte ses gestes et ses modèles à la morphologie de chaque personne de sa clientèle, tout comme le maréchal-ferrant ne met pas à un poney Shetland les mêmes fers qu'à un Percheron ou tout comme le diamantaire observe longuement le diamant brut qu'il a à tailler avant de risquer son premier geste, le professeur des écoles, tout en étant sûr de son but, se doit d'adapter sa pédagogie aux enfants qu'il a face à lui.
Attention, ne me faites surtout pas dire ce que je n'ai pas dit ! Loin de moi, en effet, l'idée de donner moins à ceux qui ont moins, sous prétexte d'une « adaptation des contenus » à un « public différent » ! Cela me fait toujours autant bondir de lire ici ou là que « les œuvres classiques s'éloignent de la culture moderne », ce qui fait que « seules les œuvres contemporaines issues de leur culture sont adaptées aux enfants que leur milieu social éloigne de l'école » et qu'il serait vain de tenter de les contraindre à s'intéresser à « une culture de classe qui leur est inaccessible » !
Je crois toujours, bien au contraire, que l'école peut et doit être le moyen privilégié d'accession de tous à la culture . Et que cela commence bien avant la Moyenne Section qui est le thème de cette série d'articles.
♥ Un petit exemple pour illustrer mon propos :
Souvent, les collègues d'élémentaire déplorent d'avoir des difficultés à enseigner la conjugaison des verbes au futur car leurs élèves n'utilisent à l'oral que le futur proche. Nous ne pouvons que nous joindre à eux et, tout en nous disant que ce n'est pas à nous, les enseignants de PS ou de MS, de commencer l'étude des conjugaisons, nous devons déplorer que les enfants disent plus souvent « Je vais faire » que « je ferai », « on va écrire » que « nous écrirons » et ainsi de suite !
Si, bien entendu, nous avons raison et que cela ne fait pas partie de nos missions d'enseigner la conjugaison, nous avons pourtant à notre disposition un moyen bien simple, et totalement gratuit, d'éviter à nos élèves les plus éloignés de la culture classique d'être défavorisés face à leurs camarades qui ont eu la chance de naître dans la classe sociale qualifiée de dominante.
Et ce moyen, c'est nous, les enseignants de maternelle, aidés des ATSEM qui nous accompagnent au quotidien dans notre tâche ! Lorsque nous dialoguons avec nos élèves tout au long de nos journées de classe, employons le futur plutôt que le futur proche : « Dès que vous serez en rang, nous irons dans la salle de motricité ! - Tu diras à ta maman que j'ai mis le bouton que tu as perdu dans la poche de ton pantalon. - À la fête de l'école, nous chanterons cette chanson avec les enfants de la classe de ... » Par ce moyen tout simple, nous aurons de bien meilleurs résultats que si nous programmons, une fois par semaine, un atelier au cours duquel nous cherchons à entraîner un petit groupe de nos élèves à remplacer on va faire par nous ferons, on va dire par nous dirons et on va obéir par nous obéirons.
Par ailleurs, si à cela, toujours dans tous nos propos familiers, aussi bien dans la cour de récréation que dans le vestiaire, dans la salle de classe que dans celle de motricité, nous ajoutons l'emploi systématique du pronom nous à la place de on, et si nous choisissons des lectures offertes qui ne bannissent pas le passé simple, nous aurons plus fait pour l'égalité des chances qu'en programmant n'importe quel projet grandiose visant à consacrer une période entière à je ne sais quel corpus de mots qui disparaîtra ensuite dans les tréfonds de leur mémoire.
Car l'enfant est un être d'habitudes et cela d'autant plus quand il a entre 4 et 5 ans. Ces habitudes lui donnent la sécurité affective dont il a besoin pour grandir en toute confiance. Tout comme, s'il est d'origine étrangère, il a appris une seconde langue sans leçons, simplement en fréquentant les structures d'accueil de la petite enfance, crèches, garderies, écoles maternelles, il peut désormais en apprendre une troisième, celle que comprennent et parlent leurs camarades « biberonnés aux albums du Père Castor et à Babar », comme dit, encore elle, mon amie Laurence Pierson ! Et c'est par toutes les habitudes acquises au cours de toutes ses journées de classe qu'il pourra lui aussi s'exprimer avec clarté et même, progressivement, un peu de recherche.
C'est pourquoi, dans le cahier journal fictif que vous allez découvrir ci-dessous, les habitudes qui commençaient tout juste à s'installer à la fin de la première semaine de classe, sont répétées à l'identique, chaque jour de classe, quasiment jusqu'à la fin de la période. Et pour que cette idée nous pénètre tout autant nous, les enseignants, qu'eux, les enfants, j'ai usé et abusé des copiés-collés !
Car nous aussi, nous avons besoin d'être sécurisé.e.s après ces années d'une école maternelle déchirée entre paillettes et évaluations normatives ! Cette école dans laquelle, à certains moments, nous devions morceler en une myriade de miettes infimes l'éducation donnée à tous pour pouvoir disséquer le cerveau de chaque enfant et en examiner une à une toutes les compétences théoriquement acquises, alors qu'en d'autres circonstances, tout à coup, nous abandonnions toute idée d'apprentissage parce qu'il nous fallait mener auprès des publics adultes une Opération Paillettes à l'occasion d'un événement festif (marché de Noël, fête des gens qu'on aime, spectacle de fin d'année, ...).
Donc, voilà, ce cahier-journal va vous répéter jour après jour :
que le matin, en arrivant,
♥ les apprentissages démarrent dans le vestiaire, parce que ce jour-là, pour la première fois de l'année, il s'est passé ci ou ça et qu'il y a forcément une raison, qu'il convient de chercher, parce que les enfants viennent à l'école pour réfléchir et chercher des réponses à toutes les questions que nous pouvons nous poser au sujet du monde qui nous entoure.
♥ que ces apprentissages continuent dans le coin de regroupement par un Quoi de neuf ? où nous nous intéressons prioritairement à ce que tel ou tel enfant a apporté, ou à ce qu'un autre a apporté en complément de ce qu'un camarade avait apporté la veille, ou à ce que l'enseignant a lui-même apporté, soit pour compléter ce dont nous avons parlé la veille, soit pour ouvrir un nouvel horizon
♥ qu'ensuite, chaque jour, chaque enfant, à la fois pour exercer sa dextérité manuelle, sa capacité à s'exprimer, tant par le dessin que par le langage oral, et découvrir le pouvoir de l'écriture, dessine sur un cahier dédié à cela et qu'il raconte son dessin à l'un des deux adultes de la classe qui retranscrit ses paroles et les lui relit
♥ qu'encore plus tard dans la matinée, les enfants explorent et organisent leurs capacités langagières, manuelles et cognitives pendant un temps d'ateliers de libre choix au cours desquels ils apprennent, apprennent et apprennent encore, tant par l'échange entre pairs que grâce à la présence attentive des adultes qui profitent de leur disponibilité pour s'approcher de tous et aider tant à la verbalisation et à la structuration des découvertes qu'à l'ancrage des habitudes (coopération, entraide, attention, auto-discipline, curiosité, organisation, ...)
♥ qu'après un moment de récréation (auquel, idéalement les enseignants assistent afin de continuer leur mission d'encadrement et d'accompagnement des apprentissages sociaux), c'est le moment où les enfants apprennent à mobiliser leurs compétences physiques, leur créativité, leurs capacités à aller vers les autres pour coordonner leurs actions
♥ et que la matinée se termine par un moment où ce sont l'ouïe, le geste, l'attention visuelle et l'articulation phonatoire qui sont exercées conjointement afin de construire chez chaque enfant l'habitude de coordonner ces quatre sens avant de passer à l'apprentissage proprement dit de l'écriture-lecture
puis que l'après-midi,
♥ la demi-journée commence par un moment calme consacré à l'observation visuelle, à l'acquisition sémantique (ou à la re-mémorisation d'un lexique déjà connu), à la découverte de la symbolisation et à l'enrichissement des connaissances sur le monde
♥ qu'elle continue par un autre moment calme (sieste pour les plus fatigués) pendant lequel les enfants exercent leurs gestes en vue d'un apprentissage futur de l'écriture, leur ouïe afin d'être capables plus tard de discriminer des sons proches et leurs connaissances sur le monde, dont le monde des livres qu'ils abordent librement en compagnie de leur enseignant prêt à jouer les passeurs
♥ qu'ensuite, après la récréation, toujours idéalement en présence des enseignants qui facilitent les acquisitions sociales, c'est à nouveau l'ouïe qui est mise à l'honneur, en compagnie d'un triple travail sur le rythme intérieur, sur l'observation de ses pairs et sur la coopération pour arriver à un résultat d'ensemble... Sans oublie bien entendu, notre ami le langage oral, présent à tous moments de la journée, et sa compagne la culture générale, celle qui, plus tard, fera la différence entre ceux qui ne connaissent que Jul et Soprano et ceux qui les connaissent aussi mais peuvent en plus citer Prokofiev, Sains Saëns, Verdi, Mozart, ...
♥ et qu'enfin, pour quitter l'école sur une note culturelle de plus, attention visuelle, écoute attentive, capacité à s'exprimer oralement et découverte du monde de l'écrit sont mises à contribution lors de l'heure du conte (qui ne dure qu'une vingtaine de minutes). Une heure du conte centrée sur le plaisir :
→ de découvrir de nouvelles histoires, et donc de nouveaux univers : nous ne ressassons pas le même album pendant un demi-trimestre
→ de partir de ce que les enfants maîtrisent déjà : ils observent et commentent les illustrations, formulent des hypothèses, pour être capables d'écouter et de comprendre le texte écrit
→ de s'exprimer et de jouer pour mieux comprendre et pour réemployer le vocabulaire sans ces tristes leçons de mots qui évoquent plus une manière désuète de transmettre une langue étrangère à des adolescents qu'une réelle construction de la mémoire sémantique
Et maintenant, après ce très long résumé,
Le cahier-journal lui-même en personne :
Excusez-moi pour les redites, il y en aura beaucoup moins dans les Périodes suivantes.
Télécharger « Une année en MS.3.pdf »
Et le matériel à imprimer :
Télécharger « Matériel P1.pdf »
Dans la même série :
(en cours de rédaction)
8 commentaires -
Par Doublecasquette le 17 Avril 2024 à 11:54
Et voici, juste à temps, le dernier guide de l'année scolaire. Merci encore à Marion Cruz pour son aide !
Dans celui-ci :
→ Les CP :
- finiront d'apprendre à dire, lire et écrire, en chiffres et en mots, les nombres de zéro à cent
- profiteront de cet apprentissage de la numération décimale pour comprendre les techniques opératoires (addition, soustraction, multiplication à un chiffre au multiplicateur, division)
- découvriront et utiliseront des techniques de calcul mental, toujours en s'appuyant sur la numération décimale, pour calculer en ligne, très vite et sans fatigue (les célèbres mathématiciens, rois des paresseux)
- s'entraîneront aux calculs de distances, en utilisant les mesures de longueurs qu'ils maîtrisent (toujours grâce à l'étude du système décimal)
- résoudront des problèmes à une et plusieurs étapes, en utilisant la manipulation mais aussi le calcul, parce que ce serait dommage d'avoir à appris à calculer pour ne pas s'en servir !
→ Les CE1 :
n'hésiteront pas à flirter avec le programme de CE2 pour tester leurs forces nouvelles en réutilisant dans un autre contexte les techniques de calcul mental et écrit qu'ils maîtrisent de mieux en mieux. C'est pour eux l'occasion de s'entraîner encore et encore aux notions travaillées dans le programme de CE1 sans se donner l'impression de stagner en rabâchant sans arrêt la même chose. C'est grâce à cette technique des petits pas, sans contrainte ni évaluation prématurée qu'ils :
- construiront les tables de 7, 8 et 9
- les utiliseront pour partager en 7, 8 et 9 (c'est à cette occasion qu'ils pourront employer et entendre employer les termes septième, huitième, neuvième et, pourquoi pas, comprendre pourquoi nous les écrivons sous leur forme fractionnaire – ça va plus vite, tous les mathématiciens sont des grands paresseux !
- utiliseront leur connaissance de la numération décimale pour aborder la technique de la multiplication à deux chiffres au multiplicateur et celle de la division
- s'entraîneront à calculer des poids grâce aux masses marquées
- découvriront les règles qui permettent d'anticiper le nombre de carrés nécessaires pour effectuer le pavage d'un rectangle ou d'un carré
- se serviront du calendrier pour se repérer dans l'année, écrire la date en chiffres, connaître quelques dates marquantes
- et, bien sûr, continueront à résoudre, le plus économiquement possible, on est mathématicien chevronné alors on en profite, des problèmes, des problèmes et encore des problèmes !
→ Les CE2 :
continueront sur leur lancée, ce qui leur permettra de :
- construire et pratiquer la technique de la multiplication à deux chiffres au multiplicateur et s'en servir pour résoudre des problèmes
- lire et écrire les nombres de 0 à 999 999 et s'en servir pour résoudre des problèmes
- construire et pratiquer la technique de la division euclidienne (un chiffre au diviseur + divisions par 10, 100, 1 000) et s'en servir pour résoudre des problèmes
- observer et tracer des triangles (quelconques, rectangles, isocèles, équilatéraux) et s'en servir pour résoudre des problèmes
- tracer des droites parallèles et perpendiculaires en se servant des outils de l'écolier (double décimètre, équerre) et se servir de ces techniques pour construire des figures et frises plus complexes
- découvrir des mesures de masse et de longueur nouvelles et les utiliser, grâce à leur connaissance de la numération (la tonne, le quintal ; le millimètre) et s'en servir pour résoudre des problèmes
- tracer des cercles au compas, acquérir du vocabulaire (centre, rayon, diamètre), calculer le rapport existant entre rayon et diamètre et s'en servir pour tracer des figures plus complexes
- paver un rectangle et un carré grâce à des carreaux tous identiques, découvrir la règle qui permet d'anticiper le nombre de carreaux nécessaires au pavage total et s'en servir pour résoudre des problèmes
- se servir de cette connaissance pour aborder les mesures d'aire, découvrir le cm² et s'en servir pour résoudre des problèmes
- observer des notations courantes auxquelles ils sont confrontés quotidiennement et chercher à les comprendre (longueurs et prix exprimés par un nombre décimal) ; les utiliser pour ordonner des nombres décimaux et s'en servir pour résoudre des problèmes
- observer des notations courantes qu'ils utilisent déjà plus ou moins (la moitié, le quart, le tiers, le sixième) et qu'ils ont travaillées lors de leur apprentissage de la division ; apprendre à les écrire « comme un mathématicien paresseux » (c'est tellement plus court d'écrire que l'on a pris 1 part de la tarte coupée en quatre grâce à deux chiffres et une barre qui veut dire « coupée en ») et s'en servir pour résoudre des problèmes
- se servir de ce que l'on a observé pour écrire des égalités constatées de visu ou noter des calculs additifs et soustractifs réalisés grâce à du matériel (ou conceptualisés parce qu'il ne faut pas être un grand savant pour dire que si 2 bananes + 2 bananes, ça fait 4 bananes, et si 2 mètres + 2 mètres, ça fait 4 mètres, alors 2 sixièmes de la tarte + 2 sixièmes de la tarte, ça fait 4 sixièmes de la tarte !) et s'en servir pour résoudre des problèmes
Et là, quand même, nous nous arrêtons, surtout sans évaluer ces dernières notions pour ne mettre aucune pression sur ces petits concepts encore fragiles qui sont en train d'incuber gentiment dans ces cerveaux d'enfants et qui seront réactivés, et réactivés encore, approfondis, et approfondis encore, pendant toute leur existence scolaire et extra-scolaire.
Bonne lecture et bon travail !
Le guide pédagogique :
Télécharger « MathsCPCE1CE2-Période 5.pdf »
Le matériel :
Nota bene : Ce matériel est un simple exemple de ce que vous pouvez donner aux élèves. Si vous disposez de connaissances supérieures aux miennes en mise en page, illustration, projection, etc., ou si vous trouvez ce matériel trop petit, trop grand, pas assez joli, n'hésitez pas à vous en inspirer pour créer le vôtre. Mais n'oubliez surtout pas que le but est que les enfants n'aient très vite plus besoin de ce matériel pour réfléchir, compter, calculer, mémoriser, comparer, ranger, ordonner, etc. Alors, parfois, passer une demi-heure avec ses enfants, ses proches, ses ami.e.s ou simplement seul.e à buller dans le canapé ou sur sa terrasse, c'est très précieux et tout aussi utile pour son propre bien-être et celui de ses élèves, qu'une demi-heure passée à copier-coller, agrandir, plastifier, découper des trucs et des machins qui ne serviront qu'une fois !
Télécharger « MathsCPCE1CE2-Matériel5.pdf »
es fichiers de l'élève gratuits et téléchargeables :
Ce guide pédagogique suit la progression de trois fichiers élèves, déjà présents sur ce blog :
Pour les CP : CP : Guides Pédagogiques Maths (4 - 5)
Pour les CE1 : Maths au CE1 - Nouvelle édition.
Pour les CE2 : CE2 : Fichiers de mathématiques - Nouvelle édition
Dans la même série :
CP/CE1/CE2 : Mathématiques (1) ; CP/CE1/CE2 : Mathématiques (2) ; CP/CE1/CE2 : Mathématiques (3) ; CP/CE1/CE2 : Mathématiques (4) ; ...
2 commentaires -
Par Doublecasquette le 7 Mars 2024 à 11:03
J'aurais bien intitulé cet article J'ai rêvé d'une autre école mais cela, c'est ce que j'ai déjà expliqué dans ce livre.
Alors j'ai préféré rester sobre en espérant qu'un titre moins racoleur ait le mérite d'être plus informatif. S'il pouvait ainsi attirer l'attention de collègues, de formateurs et même, rêvons un peu, d'un ou deux décideurs, vous m'en verriez ravie !
Rêvons d'une autre école !
Il n'empêche que j'ai vraiment rêvé et je rêve toujours d'une autre école... Une école où, au jour le jour, nous nous centrerions sur les vrais besoins des enfants de 2, 3, 4 ou 5 ans.
Une école qui oublierait les années de primarisation forcée et maternaliserait (ou préélémentairiserait) l'école maternelle, ceci dans le but de lui permettre d'amener tous ses élèves vers une entrée au CP réussie, à tout petits pas pour n'en abandonner aucun.
J'ai déjà tenté l'expérience d'exposer ce que cela pourrait donner pour la GS (on peut la trouver ici : GS : Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions - 1) et les collègues qui l'utilisent, entièrement ou partiellement, ainsi que celles et ceux qui s'en inspirent, en sont globalement très satisfaits.
J'avoue que commencer par le commencement en écrivant tout d'abord pour la PS me fait peur. En effet, chez les enfants de deux à quatre ans, les minuscules petits pas qu'il s'agit d'encourager sont totalement conditionnés par la spécificité des enfants dont nous organisons l'année scolaire. Il est très difficile, voire même impossible, de proposer pour tous un cheminement inspiré par une seule cohorte d'enfants. Seuls des conseils généraux, comme ceux que l'on trouve dans mon livre sont selon moi envisageables.
La Moyenne Section m'a donc semblé un sujet plus simple à traiter et je me suis lancée. Sans enfant de quatre ans en face de moi cette année, mais après en avoir fréquenté sans doute plusieurs centaines, et peut-être même aux alentours d'un millier. Que ce soient les enfants de l'époque héroïque, celle où très peu de choses avaient changé depuis qu'une certaine Pauline Kergomard avait lancé son fameux slogan en faveur d'une école maternelle à la française (« Le jeu (le vrai, nous y reviendrons peut-être) est le travail de l'enfant. »), en passant par ceux qui fréquentaient l'école du tout créatif sans entraves ni buts préétablis de l'ère où il était interdit d'interdire, et jusqu'aux jeunes élèves de l'école maternelle que nous connaissons aujourd'hui, celle qui les accueille en tant qu'individus sommés d'être suffisamment productifs pour pouvoir comptabiliser leurs propres réussites !
Pour quel enfant ? Pour quelle pédagogie ?
Certainement pas celui et celle de l'école d'aujourd'hui !
Si j'ai envisagé cette série d'articles, il faut comprendre que c'est dans le but de sortir de cette école qui n'a plus grand chose de maternel ni même de pré-élémentaire.
♠ celle où, du haut de ses trois ans et demi, Louise est en échec relatif parce qu'elle n'a pas réussi la copie de ce truc bizarre que Maîtresse et Tata appellent « ÈSS »
♠ celle où quand un enfant a accès à la peinture, aux feutres, à la pâte à modeler, aux gommettes, à la colle et aux ciseaux, ce n'est en aucun cas pour s'approprier, avec tous les essais et erreurs que cela comporte, ces nouveaux outils à son rythme et encore moins pour exercer sa créativité, c'est pour apprendre à reproduire des graphismes – souvent ad nauseam.
♠ à moins que ce ne soit celle où il vient pour préparer les matériaux de base qui permettront aux adultes d'exprimer pleinement leurs dons artistiques !
♠ cette école où écouter une histoire, c'est une tâche scolaire dûment évaluée en fin de séquence
♠ cette école où même les jeux sont transformés en pensums qu'il faut avaler un à un, dans un ordre précis, non pas pour le plaisir de jouer ensemble, mais à nouveau pour être évalués
Tout ce qui me fait dire, en bref, qu'il est temps de tenter autre chose, puisque depuis maintenant une bonne vingtaine d'années que cette pédagogie de l'évaluationite compétentielle sévit à tous les niveaux de la maternelle, elle n'est jamais arrivée à réduire la fameuse fracture sociale qui gangrène l'école française.
Mais plutôt une école conçue pour les enfants, par les enfants...
L'enfant rêve d'apprendre, tout comme il rêve de se faire des amis et de partager de bons moments avec eux.
L'école que je défends, c'est celle où enseignant(s), enseignante(s) et Atsem(s) l'installent dans une salle avec une petite bande d'enfants du même âge et leur proposent aussi des pommes en bois et de jolies assiettes colorées, des crayons, des feutres, de la peinture, des gommettes, de la pâte à modeler, de l'argile, du bois, du papier, de la colle et des ciseaux , des balles, des ballons, de la musique, ..., pour que, d'eux-mêmes, ils exercent non seulement leurs corps, leurs mains et leurs doigts mais qu'en plus ils perfectionnent leurs outils de communication (le langage, le dessin, l'expression plastique, l'expression corporelle) et leurs pouvoirs sur le monde des objets, des êtres vivants et des sentiments.
Dans cette école, c'est pour le plaisir que, quotidiennement, l'enseignante ou l'enseignant leur lit de belles histoires, leur chante comptines et chansons, leur montre tout ce qui les entoure. Et c'est grâce à cet environnement et au plaisir qu'ils ont pris à participer qu'ils communiquent entre eux en articulant de mieux en mieux et en utilisant un lexique de plus en plus riche.
Toutes ces activités les amènent naturellement à étudier et utiliser les nombres, se repérer dans l'espace et le temps, s'intéresser au langage écrit, tout cela sans leçon puisque, depuis que l'école maternelle est une école, c'est une école sans leçons où les enfants se développent physiquement, intellectuellement et moralement sans effort apparent, d'une façon normale, et sans que les adultes aient l'air d'y toucher (d'après P. Kergomard, L'éducation maternelle dans l'école, 1886).
Sans que les adultes aient l'air d'y toucher...
C'est là que réside tout le secret, et, de ce fait, toute la difficulté. Comment les faire se développer physiquement, intellectuellement et moralement si nous les laissons jouer, sans leur donner de leçons – de cours comme je le lis souvent en sursautant sur les réseaux sociaux – et si nous n'évaluons pas régulièrement les diverses composantes de ce développement ?
C'est tout simple :
→ en concevant un emploi du temps où les activités se succèdent à un rythme d'enfant (plages successives de 10 à 30 minutes, c'est bien) pour ne pas qu'ils se lassent
→ en les écoutant plus souvent qu'ils ne nous écoutent, y compris pour des moments d'expression totalement libre (sans thème ni projet) pour qu'ils se sentent au cœur de notre projet
→ en les faisant participer réellement à l'aménagement de l'espace, à la régulation des comportements, au choix des projets même les plus simples (Exemple : « Voici du papiers et des ciseaux. Entraînez-vous à vous en servir ! ») pour qu'ils vivent dans leur monde, même s'il est moins joli que ces classes qui fleurissent sur Instagram à la rentrée
→ en ayant en tête une vision claire de qui est fondamental, un enfant à l'aise dans son corps et dans ses propos, curieux de tout, et de ce qui n'est, au contraire, que du dressage matériel ou intellectuel, aussitôt appris, aussitôt oublié, pour offrir à tous l'occasion de communiquer, s'exprimer et tirer partie du monde qui les entoure
→ en faisant feu de tout bois pour amener et ramener inlassablement tous ces vrais savoirs fondamentaux sur le devant de la scène pour que tous, lents comme rapides, favorisés comme défavorisés, aient l'occasion – que dis-je, l'occasion ? – d'innombrables occasions d'y progresser.
Sortons du bla-bla et passons à la pratique !
Et la pratique, en voilà l'ébauche, avec :
♥ un avant propos qui donne quelques détails, dont l'emploi du temps :
Télécharger « Une année en MS.1.pdf »
♥ une première semaine de classe détaillée et commentée
Télécharger « Une année en MS.2.pdf »
♥ Le matériel à imprimer
On trouvera une version des Trois Petits Cochons ici : Les Trois Petits Cochons si l'on ne souhaite pas investir, comme il est suggéré, dans plusieurs albums de la version traditionnelle ce titre.
On trouvera en suivant ce lien la « recette » pour les Étiquettes prénoms.
Dans les documents ci-dessus, on pourra découvrir ces liens :
◊ ARCHI-Tecture et Livres de Jeunesse qui nous suggérera quelques titres d'albums ayant trait aux emménagements et aménagements
◊ « Un petit pouce qui danse »: la comptine de la semaine chantée et mimée par Isabelle Godefroy
◊ Thème du Canard : la musique choisie pour l'expression corporelle de la semaine
◊ PS/MS : 26 fois 26 symboles (1bis) : pour la liste de vocabulaire n° 4 qui sera travaillée toute la semaine
◊ Les icônes de la série n° 4 : pour passer en douceur, à petits pas, de la lecture d'images à la lecture de symboles signifiants
Ici, nous ajoutons les « images » qui symbolisent une activité (et en profitent pour ouvrir les enfants à l'Art) :
Télécharger « Matériel P1.pdf »
Et pour l'enseignant qui cherche à s'auto-évaluer plutôt qu'à évaluer les micro-savoirs de ses élèves :
◊ Archi et Anti cahiers de réussite pour la MS
Conclusion provisoire (ou définitive) :
Et voilà, il n'y a plus qu'à... Plus qu'à quoi ? Plus qu'à me dire si la suite vous intéresserait, plus qu'à me poser des questions pour avoir des éclaircissements sur un point ou un autre, plus qu'à clore définitivement ce projet parce qu'il vous semble totalement aberrant, inintéressant, inapplicable, idiot.
Dans la même série :
(en cours de rédaction)
... ; MS : Une année dans la classe des Moyens (2) ; ...
14 commentaires -
Par Doublecasquette le 11 Février 2024 à 11:22
Connaissez-vous la Conjugaisonnie ?...
C'est un petit territoire caché, très loin de la planète Terre. Laissons ses locuteurs natifs nous la présenter eux-mêmes :
Sur notre territoire,on parlent une langue étrange dans laquelle les verbes se comportissons de manière très aléatoire. En effet, ils n'obéille pas aux règles graphémiques créaient pour rendrent écrit le français oral. Enfin, si, mais pas comme vous peuvez en avoirez l'habitude.
Chez nous, en Conjugaisonnie, les règles êtent très simples. Vous prendez un Bescherelle, par exemple, et vous en apprendissez par cœur les règles. Ensuite, quand vous écrivais, vous pioché dans ces règles au hasard et vous collaient n'importent quelle terminaison au bout de n'importe quel verbe. Vous peuvé même en collais aux autrent mots. Parfois, avec un peu de chance, phonétiquement, ça ressemblerais presque à du français oral. Mais ça n'ête pas obligatoire et certaines phrases allent même jusqu'à l'incompréhension totale tellement le pifomètre pouve se révélaient facétieux !
Comme nous étons parfois à l'étroit sur notre belle planète, nous voyagons beaucoup. Et notre lieu de prédilection, ce son les écoles, et tout particulièrement les classes où l'apprentissage de la conjugaison écrite ait menait par la méthode dite « des attendus de fin d'année ».
C'est là, dans ces lieux où, un beau matin, au CE1 par exemple, la maîtresse nous confit qu'aujourd'hui, nous doivons apprendrent à « Trouver l’infinitif d’un verbe conjugué », ou à (au choix) « Mémoriser le présent, l’imparfait, le futur, le passé composé pour : • être et avoir • les verbes du premier groupe • les verbes irréguliers du 3e groupe (faire, aller, dire, venir, pouvoir, voir, vouloir, prendre) » que nous étons le plus heureux !
Surtout si la maîtresse ou le maître n'à jamais éter former à enseignaient cela de manière simple et efficace, ne disposes d'aucune méthode sur laquelle s'appuyé et qu'elle doigt tout réinventé à partir de rien.
Les années passe et, quand nous atterrons en CM, après deux ou trois ans de ce régime, nous avont acquéri une très grande capacité à écrirent le conjugaisonnien ! Nous êtent devenissé des experts complets et nous peuvons rendrent complètement fou n'importent quel professeur, qu'il ai des écoles ou du secondaire !
Il nous arrivons cependant de perdrent des adeptes... Cela se produi lorsque, au détour d'une salle de classe, un professeur des écoles nous tenit ces propos :
« Mes chers élèves, connaissez-vous ce petit territoire, bien loin de la planète Terre, qui se nomme la Conjugaisonnie ?... Non ?... C'est parfait alors. Car ici, nous n'allons surtout pas apprendre le conjugaisonnien, une langue compliquée et déprimante.
Ici, nous allons juste apprendre à écrire le français que nous parlons déjà depuis bien longtemps. Et pour cela, nous allons nous écouter, discuter entre nous sur ce que nous disons et sur comment nous pourrions le dire autrement. Nous n'aurons ensuite plus qu'à nous entraîner à appliquer quelques règles d'écriture simples que je vous apprendrai une à une. Vous verrez, c'est enfantin ! »
Mais, regardez plutôt, voici la première discussion.
Maëline surveille le jeu. → verbe ...
Djamel bondit de case en case. → verbe ...
Amina et Bérénice attendent leur tour. verbe ...
« Pouvez-vous repérer ces quatre enfants sur la photo ? Grâce à quoi les repérez-vous ?
Et maintenant, savez-vous m'aider à compléter les pointillés ? De quel verbe s'agit-il ? Comment pourrions-nous poser la question pour que nous disions facilement, en français, le nom du verbe ? Nous pourrions par exemple dire : « Que s'agit-il de faire ? Qu'est-ce que Maëline est en train de faire ? »
Oui, c'est cela, très bien. Qu'est-ce que Maëline est en train de faire ? De quoi s'agit-il ? Elle est en train de surveiller le jeu. Il s'agit du verbe surveiller.
Quelqu'un connaît l'écriture de la graphie [E] lorsqu'elle est à la fin du nom d'un verbe, ou, comme on dit quand on parle bien le français, lorsque le verbe est à l'infinitif ? C'est E.R.
Très bien. Quelqu'un pour m'épeler le verbe surveiller, s'il vous plaît ? S.U.R.V.E.I.LL.E.R.
Puisque vous avez réussi brillamment cette première épreuve, sans vous échapper vers la Conjugaisonnie, j'ai confiance en vous, vous réussirez la seconde ! Et la troisième ! Allons-y pour les verbes qui expriment l'action de Djamel, puis celle de Bérénice et Amina !
[...]
Et maintenant, continuons, toujours pour apprendre à écrire le français que nous parlons. Regardez la terminaison de chacun de ces verbes : surveiller, E.R. ; bondir, I.R. et enfin attendre, R.E. Ces trois verbes ne se terminent pas de la même façon, nous allons donc les ranger chacun dans un groupe différent : celui des verbes dont le nom se termine par E.R., comme surveiller, celui des verbes dont le nom se termine par I.R., plus une petite blague facile à repérer, et enfin, tous les autres, qui se terminent par R.E. comme attendre ou par d'autres terminaisons. Tout ceci est expliqué sur ce tableau. Nous allons le décrypter ensemble. Mais attention, certains Conjugaisonniens cherchent à nous le voler, et il faut faire très attention de ne pas se laisser entraîner... Restez très vigilants ! C'est simple, vous n'avez qu'à parler à voix haute en premier et n'écrire qu'ensuite, quand vous serez sûrs d'utiliser le français que vous parlez tous les jours.
Allez-y, expliquez-moi ce que vous comprenez sur ce tableau. En français, pas en conjugaisonnien, surtout !
[...]
Et maintenant, reprenons notre photo et notre texte. Qui peut nous le relire ?...
[...]
Parmi ces trois verbes, surveiller, bondir et attendre, lequel appartient au 1er groupe ? Comment le reconnaissons-nous ? Citons d'autres verbes du 1er groupe et épelons la terminaison de leur infinitif. Rappelez-vous ce que nous avons dit tout à l'heure lorsque nous avons observé le tableau : « Quand nous écrivons 1er, nous utilisons la graphie E.R. comme dans la terminaison de l'infinitif des verbes du 1er groupe, justement !
Bravo, j'étais sûr que vous réussiriez la première épreuve ! Pourvu que vous réussissiez la deuxième et la troisième maintenant ! Tiens... pourvu que vous réussissiez... Ça ne vous rappelle rien, ce iiiisss ? Ah voilà ! Les hérissons ! Le fameux issons qui nous permet à coup sûr de reconnaître les verbes du 2e groupe !
Vous êtes bien partis pour le trouver tout seuls ce verbe du 2e groupe caché dans notre texte... Oui, bondir ! Djamel bondit et nous, nous bondissons ! Des verbes du 2e groupe, vous en trouverez bien quelques uns. Attention des verbes français, les verbes de Conjugaisonnie, ça ne compte pas !... Comme c'est difficile, je vais vous donner quelques définitions : Quand nos joues deviennent rouges à cause du froid, nous disons qu'elles ... ? Rougissent, très bien, c'est le verbe... rougir... qui se dit nous... rougissons... Verbe en -issons, c'est le ... 2e groupe ! Et quand les pommes vertes deviennent jaunes ? Et quand nous n'avons plus qu'à écrire le point à la fin de notre phrase ? Et quand ... [...]
Eh bien voilà. Notre première discussion est finie. Nous allons pouvoir la résumer en quelques phrases et nous entraîner... Ouvrez votre cahier interdit sur tout le territoire de la Conjugaisonnie à la première page et lisons ensemble le titre et le texte du résumé :
Et maintenant, faisons ensemble l'entraînement en nous rappelant que l'usage de ce cahier est strictement interdit sur tout le territoire de la CONJUGAISONNIE !
Qui peut nous lire la consigne ? Qui l'a comprise ? Vous vous souvenez que l'infinitif, c'est le nom du verbe, le nom de ce que nous sommes en train de faire, n'est-ce pas ?
Qui peut nous lire l'exemple pour que cela soit plus clair ?
Maintenant, je veux un volontaire pour nous lire le premier entraînement. Saurais-tu nous dire de quel verbe il s'agit ? Qu'es-tu en train de faire, selon cette phrase ? Pourrais-tu nous épeler marcher, lorsqu'il exprime l'action de marcher ? M.A.R.C.H.E.R. - Oui, très bien, la graphie [E] doit être écrite E.R.
Et maintenant, ton voisin, en se servant du résumé s'il en a besoin, va nous dire le groupe auquel appartient le verbe marcher. Parfait, E.R. comme dans 1er ! Le verbe marcher appartient au 1er groupe. Écrivons marcher, E.R., 1er groupe.
Continuons avec la deuxième ligne et deux autres candidats qui n'habitent pas en Conjugaisonnie.
[...]
Pour les élèves de CM qui se sont laissés entraîner à habiter en Conjugaisonnie :
Petit matériel à utiliser en classe ou en APC.
Attention, à moins d'une séance par semaine, la mémoire humaine étant ce qu'elle est, il est fort probable que les Conjugaisonniens gagnent !
1) Matériel pour l'enseignant :
On peut en imprimer un exemplaire pour un ou deux élèves que nous aurions en soutien. Il est en revanche inutile de l'imprimer ou même de le projeter intégralement en classe. Le travail doit rester vivant et basé sur l'oral.
Pour trouver des photos projetables, vous pouvez télécharger celles de la méthode ou en trouver d'autres sur Internet.
Télécharger « Pour apprendre à écrire le français - Les verbes.pdf »
2) Matériel pour l'élève :
Pour un travail collectif, au cours duquel les élèves avancent pas à pas, tous ensemble, avec l'aide indéfectible de l'enseignant du début à la fin. Nous sommes dans l'apprentissage, pas dans l'évaluation.
Chaque élève a son cahier et l'exercice est intégralement reproduit au tableau.
L'exercice du tableau est complété en même temps que les cahiers, sur les conseils éclairés des élèves qui s'efforcent de ne pas se mettre à parler et écrire en conjugaisonnien !
Télécharger « Les verbes.pdf »
Bon courage à tous et, rappelez-vous :
Ces cahiers sont strictement interdits sur tout le territoire de la CONJUGAISONNIE !
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