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Écrire et Lire au CP : Grammaire
Merci à Xavier Laroche pour cette illustration des noms « chat » et « vélo » et du verbe « voler »Le CP est la classe où le réel passage à l'écrit – en GS on s'entraîne mais rien n'est obligatoire – ouvre l'esprit de l'enfant à des possibilités d'analyse insoupçonnées jusqu'alors. La grammaire, n'en déplaise à certains grincheux, en fait partie et permet à ceux dont l'esprit est très analytique de s'y retrouver dans la jungle des idées.
Cependant, ce n'est pas encore la classe où l'on évaluera ce savoir mais celle où l'on enseigne comment y être sensible. Tout partira de l'intuition, déjà installée depuis les premiers mots du bébé, de l'observation, mainte fois répétée au cours de l'année, de l'entraînement, le plus souvent suscité par un lien entre les graphies en cours d'étude et un fait grammatical particulier (exemple : lors de l'étude de la graphie on, on étudiera la terminaison -ons des verbes à la première personne du pluriel).
Le programme est simple et la nomenclature peu abondante. Il revient très souvent sur les mêmes faits, les mêmes savoirs, les mêmes termes, ce qui fait qu'il est utilisable, avec quelques adaptations, quelle que soit la méthode de lecture employée, même si la progression de sons n'est pas tout à fait la même.
Toute la première partie a lieu à l'oral, en se servant au maximum de l'intuition des enfants, il n'y a jamais de leçon à apprendre par cœur à la maison, ni d'évaluation formelle des notions acquises. En revanche, il y a de l'entraînement, de l'entraînement et encore de l'entraînement et un changement d'attitude de l'enseignant face à la grammaire.
Une grammaire qui part du mot :
Notre grammaire ne vise pas à fabriquer des grammairiens mais à aider les enfants à mieux parler, mieux écrire et mieux comprendre le français. Nous parlerons donc, tout au long de cette année de CP, de grammaire scolaire, toute simple, sans étude de structures de textes ou de phrases, sans groupes difficiles à cerner lorsqu'on lit encore mot à mot (ou même moins), sans mots abstraits ni notions compliquées[1].
Après des années de bain d'écrit obligatoire, à partir duquel l'enfant devait extraire peu à peu des phrases, des mots, des syllabes et des lettres qu'il reconnaîtrait désormais dans n'importe quelle circonstance, nous en sommes arrivés à la conclusion qu'il valait peut-être mieux partir dans l'autre sens : des lettres qui forment des syllabes qui elles-mêmes forment des mots qu'on peut associer pour former des phrases qui peuvent à leur tour s'amalgamer jusqu'à constituer un bain d'écrit dans lequel l'enfant nage aisément sans bouée ni brassards.
Faisons donc la même chose pour la grammaire. Partons du mot que les enfants connaissent déjà et reconnaissent intuitivement et dirigeons-nous à pas comptés vers les relations que ce mot entretient avec les mots voisins au sein d'une phrase. Cela lui permettra plus tard après avoir étoffé son répertoire de relations possibles de travailler sur la grammaire du paragraphe et enfin du texte.
Partons de ses intuitions et nous verrons vite que :
→ Le petit enfant de CP, ou même de PS, MS ou GS, peut citer sans difficulté un nom de personne, un nom d'animal, un nom de chose.
→ Il peut même parmi des noms de personnes, trier les noms propres à une seule d'entre elle de ceux communs à toute une catégorie.
→ Il peut aussi, pour peu qu'on l'y ait entraîné par le jeu (moteur de préférence), citer des verbes d'action et remplacer faire du vélo, la cuisine, la sieste, du jardinage, ... par les verbes pédaler, cuisiner, dormir, jardiner, ...
→ Il arrive aussi à qualifier un nom simplement en répondant à la question : « Et comment était-il ce chat, cet ogre, ce tabouret ?... Qui peut citer des adjectifs pour le qualifier. »
→ Reconnaissant le nom, il remarque très vite que celui-ci est le plus souvent accompagné d'un mot, le plus souvent très court, qui varie en genre et en nombre (il ne dira pas ainsi, nous sommes bien d'accord) selon le nom qu'il accompagne. Il apprendra vite à désigner les plus courants de ces mots, par le terme d'article que l'enseignant lui aura donné.
→ Il peut remarquer aussi, surtout s'il est accompagné par l'adulte qui l'aide à construire des inférences, que, parfois, le nom est remplacé par une série de mots qui représentent : a) la ou les personnes qui parlent - b) la ou les personnes à qui l'on parle - c) la ou les personnes dont on parle. Il découvre qu'il utilise spontanément ces pronoms pour faire varier les verbes et est dès lors en chemin vers la conscientisation de la relation sujet-verbe et des règles de la conjugaison
→ On peut alors travailler avec lui cette relation sujet-verbe, particulièrement pour la conjugaison au présent des verbes en -er, du verbe être et du verbe avoir, que l'enseignant leur présentera lui-même comme des verbes tant est difficile cette appréciation malgré l’intuition[2].
C'est alors que la notion de phrase, toujours utilisée intuitivement depuis le début de l'année en lecture et en écriture, devient grammaticale et qu'elle peut être travaillée en tant que telle.
Une nomenclature simple :
des natures : mot, syllabe, lettre ; nom ; nom propre, nom commun ; verbe ; article ; pronom sujet ; adjectif
des fonctions : sujet ; verbe
des relations : pluriel ; singulier ; féminin ; masculin ; « mettre d'accord » (pour accorder) ; conjuguer ; présent ; affirmation/négation ; déclaration/interrogation
Une progression liée à l'étude des sons :
Voici donc ce que cela donne avec écrire et lire au CP. Les périodes sont indicatives et dépendent de la vitesse de progression de la classe en écriture-lecture.
Une grammaire « en passant » :
Nota bene : la progression ci-dessous semble très (trop ?) fournie. Cela vient sans doute du fait qu'actuellement, les méthodes proposées vont pour chaque notion au fond des choses, comme si plus jamais le sujet ne devrait être abordé.
Ici, c'est le contraire. Comme les enfants qui découvrent un nouveau jeu ou une nouvelle compétence, nous effleurons les sujets, à de nombreuses reprises, assurant chaque fois un peu plus les acquis, approfondissant chaque fois un peu plus les notions.
S'il fallait donner une durée approximative, je dirais que :
→ La partie « Observation » dure de 5 à 10 minutes, intégrée à la leçon de lecture à voix haute. Elle se conclut (ou pas) par la partie « Découverte ».
→ La partie « Découverte » dure le temps qu'il faut pour le dire, c'est-à-dire jamais plus de 2 à 5 minutes. Elle est dite une fois, avec les mots que les enfants choisissent. On ne la fait ni répéter, ni copier car on sait qu'on y reviendra d'ici la fin du CP et que les collègues de CE1, CE2, CM1, CM2 remettront chaque année cette question à l'honneur.
→ La partie « Entraînement » peut être dissociée des deux autres dans la même journée de classe (pour moi, c'est en début d'après-midi, quand les enfants ont besoin d'une activité calme). Elle doit être la plus longue et sa durée doit augmenter au cours de l'année scolaire : 4 à 5 minutes orales en début d'année, vite prolongées par 4 à 5 minutes à l'écrit. La durée de l'écrit augmentera régulièrement jusqu'à occuper une vingtaine de minutes en fin d'année (attention, lorsqu'il n'y a qu'un exercice d'entraînement à la grammaire, c'est que les deux autres exercices de la page sont consacrés à l'orthographe graphémique ou au vocabulaire)
Période 1 :
♥ Observation : Mots, syllabes, lettres
– Entraînement : manipuler intuitivement♥ Observation : des verbes conjugués déchiffrables
– Découverte : Le verbe dit ce que nous faisons.
– Entraînement : (EPS) mimes ; Jacques a dit♥ Observation : des noms communs ; des noms propres déchiffrables
– Découverte : Les noms communs désignent toutes les choses, toutes les personnes, tous les animaux de la même espèce ; les noms propres désignent une seule personne, un seul animal en particulier, ils commencent par une majuscule.
– Entraînement : (langage oral) « Donnez le nom propre de votre animal familier. Quel nom commun désigne Mmes ... , ... , ... (noms des enseignantes de l'école) ? Etc. »♥ Observation : des articles (des, le, la) - la conjonction et
– Découverte : a) L'article est un mot placé avant le nom ; l'article la s'emploie avec un nom « fille », l'article le avec un nom « garçon », l'article des s'emploie quand le nom désigne plusieurs personnes, plusieurs animaux, plusieurs choses, le nom finit alors très souvent par la lettre s muette.
b) La conjonction et peut relier deux noms.
– Entraînement : (langage oral) Faire employer le ou la en montrant des objets, des animaux ou des personnes représentées sur des illustrations ; faire employer des en montrant plusieurs objets, animaux ou personnes de même sorte ; faire employer et en montrant deux enfants de la classe.
(langage écrit) Encoder des noms, dont un au pluriel (des tomates), avec l'aide de l'adulte♥ Observation : le verbe être au présent à la troisième personne du singulier - les pronoms il et tu ; le morphème grammatical s en conjugaison
– Découverte : Lorsque le verbe est conjugué avec le pronom tu, il se termine presque toujours par la lettre s muette. Lorsque le verbe est conjugué avec le pronom il, il ne se termine jamais par la lettre s.
– Entraînement : (langage oral) a) Employer est dans des phrases orales.
b) Employer les pronoms tu et il dans des phrases orales.♥ Observation : a) le verbe être au présent à la deuxième et troisième personne du singulier
b) le pronom elle
– Découverte : a) Lorsque le verbe être est conjugué avec le pronom tu, il s'écrit es et se lit [E].
b) Lorsque nous parlons d'une fille, nous disons elle.
– Entraînement : (langage oral) Remplacer un prénom par il ou par elle.♥ Observation : des noms et leurs articles au singulier et au pluriel
– Découverte : a) Le pluriel de l'article une est l'article des.
b) Un nom au pluriel se termine très souvent par la lettre s muette.
– Entraînement : (langage écrit) Écrire des noms au pluriel sans oublier la lettre s muette avec l'aide de l'adulte.♥ Observation : a) des noms avec leurs articles (des, un), au pluriel et au singulier
b) des phrases négatives
c) des noms masculins, l'article un ; des noms féminins, l'article une
– Découverte : a) Un nom au pluriel se termine très souvent par la lettre s muette. Lorsqu'il est au singulier, il perd très souvent cette lettre s.
b) Lorsque nous voulons dire ce que ne fait pas le sujet, nous encadrons le verbe par les mots ne et pas.
c) Les noms masculins sont accompagnés de l'article un, les noms féminins sont accompagnés de l'article une.
– Entraînement : (langage oral) Mettre des phrases à la forme négative.
(langage écrit) a) Encoder des noms, dont certains au pluriel (des notes ; des sardines), avec l'aide de l'adulte
b) Avec l'aide de l'adulte, écrire au singulier des noms donnés au plurielTout au long de la période, les élèves copient et complètent des phrases qu'ils illustrent, ils appliquent ainsi intuitivement les règles d'écriture de la phrase (majuscule, point, sens).
Période 2 :
♥ Observation : a) Des noms sujets et des pronoms de la troisième personne au singulier et au pluriel
b) l'accord du verbe avec son sujet lorsque celui-ci est un nom ou un pronom de la troisième personne, au singulier ou au pluriel.
– Découverte : a) Le pronom ils remplace un nom masculin singulier, le pronom ils remplace un nom masculin pluriel ; le pronom elle remplace un nom féminin singulier, le pronom elle remplace un nom féminin pluriel.
b) Quand le sujet est au pluriel, le verbe se termine par ent, lorsque le sujet est au singulier, le verbe se termine par e.
– Entraînement : (langage écrit) Avec l'aide de l'adulte, relier le nom sujet avec le verbe qui convient.Graphie on
♥ Observation : a) Conjuguer un verbe du premier groupe avec les pronoms je, tu, il, elle, nous, ils, elles.
b) Des noms, masculins et féminins, avec leurs articles (un, une, des ; le, la) .
– Découverte : a) Les terminaisons du présent : je ...e ; tu ...es il ...e elle ...e nous ...ons ils ...ent elles ...ent
– Entraînement : (langage écrit) Avec l'aide de l'adulte, relier le pronom sujet avec le verbe qui convient.♥ Observation : Des noms, masculins et féminins, avec leurs articles (un, une, des ; le, la) .
– Entraînement : (langage écrit) Encoder articles et noms.♥ Observation : a) Repérer le nom sujet dans une phrase.
b) La phrase interrogative (question Qui... ?).
– Découverte : a) Pour trouver le sujet du verbe, nous pouvons poser la question « Qui ... ? »
– Entraînement : (langage oral) Poser des questions commençant par « Qui ... ? » et répondre par une phrase complète.Graphies et ette
♥ Observation : Des noms masculins terminés par la graphie et et des noms féminins, terminés par la graphie ette.
– Découverte : a) Les noms terminés par et sont masculins, les noms terminés par ette sont féminins.Tout au long de la période, les élèves copient, complètent et écrivent des phrases et ils en remettent en ordre les mots, ils appliquent ainsi intuitivement les règles d'écriture de la phrase (majuscule, point, sens).
Période 3 :
Graphie s entre 2 voyelles
♥ Observation : Conjuguer un verbe du premier groupe au présent avec les pronoms je, tu, il, elle, nous, ils, elles.
– Entraînement : (langage écrit) a) Compléter quatre phrases par un des quatre verbes proposés.
b) Rétablir l'ordre des mots pour écrire une phrase, en tenant compte de la place de la majuscule et du point.
c) Qualifier trois noms par l'un des trois adjectifs proposés.Graphie oi
♥ Observation : Des noms masculins terminés par la graphie oir et des noms féminins, terminés par la graphie oire.
– Découverte : Les noms terminés par oir sont masculins, les noms terminés par oire sont (presque toujours) féminins.
– Entraînement : (langage écrit) a) Classer des noms selon leur genre.
b) Rétablir l'ordre des mots pour écrire une phrase, en tenant compte de la place de la majuscule et du point.Graphie in
♥ Observation : Des noms et adjectifs masculins terminés par la graphie in et des noms et adjectifs féminins, terminés par la graphie ine.
– Découverte : Les noms et adjectifs terminés par in font leur féminin en ine.
– Entraînement : (langage écrit) a) Classer des noms selon leur genre.
b) Rétablir l'ordre des mots pour écrire une phrase, en tenant compte de la place de la majuscule et du point.Graphies eau, au
♥ Observation : Des noms terminés par la graphie eau ou al au singulier et eaux ou aux au pluriel.
– Découverte : a) Les noms terminés par eau au singulier font leur pluriel en eaux.
b) La plupart des noms en al au singulier font leur pluriel en aux.
– Entraînement : (langage oral) Mettre au pluriel des noms en al ; mettre au singulier des noms en aux.
(langage écrit) a) Écrire au pluriel des noms en al en s'aidant du modèle fourni.
b) Compléter trois phrases par un des trois verbes proposés.Graphie ill
♥ Observation : Conjuguer un verbe du premier groupe au présent avec les pronoms je, tu, il, elle, nous, ils, elles.
– Entraînement : (langage écrit) a) Ajouter s, marque du pluriel aux noms proposés en s'aidant du modèle fourni.
b) Rétablir l'ordre des phrases pour écrire un texte (3 phrases proposées).Graphies am, em, om, im
♥ Entraînement : (langage écrit) a) Rétablir l'ordre des mots pour écrire une phrase, en tenant compte de la place de la majuscule et du point.
b) Mettre le sujet d'un verbe au pluriel et respecter les accords nom/article et sujet/ verbe en s'aidant du modèle fourni.Graphies ai, ei
♥ Observation : Conjuguer un le verbe avoir au présent avec les pronoms je, tu, il, elle, nous, ils, elles.
– Entraînement : (langage écrit) a) Employer des adjectifs pour compléter un nom, notion d'antonyme
b) Observer un modèle à l'imparfait (trois personnes du singulier) pour compléter deux verbes différentsGraphies ill, aill, ouill
♥ Observation : Des formes verbales (présent avec il, tu, nous - imparfait avec tu).
– Entraînement : (langage écrit) a) Trier des noms en : noms d'animaux / noms d'objets
b) Accorder avec un nom féminin un adjectif donné avec un nom masculin en s'aidant du modèle fourni.
c) Rétablir l'ordre des mots pour écrire une phrase, en tenant compte de la place de la majuscule et du point.Graphies eu, œu
♥ Entraînement : (langage écrit) a) Écrire le nom féminin en euse correspondant à chaque nom masculin en eur proposé
b) Qualifier chaque nom proposé par un adjectif en eux donné.
c) Répondre par un groupe nominal à quatre questions commençant par Qui ... ?Graphie gn
♥ Entraînement : (langage écrit) a) Trier des noms en : noms de plantes / noms d'animaux
b) Rétablir l'ordre des mots pour écrire une phrase, en tenant compte de la place de la majuscule et du point.Période 4 :
Graphies er, ez
♥ Observation : Conjuguer un verbe du premier groupe au présent avec le pronom vous ; Repérer la terminaison er des verbes du premier groupe
– Découverte : a) Avec le pronom vous le verbe se termine très souvent par ez
b) Le nom du verbe (= son infinitif) se termine souvent par er. Tous les verbes qui se terminent par er se conjuguent de la même manière.
– Entraînement : (langage écrit) a) Compléter par ez des verbes du premier groupe conjugués au présent avec le pronom vous.
b) Écrire le nom féminin en ière correspondant à chaque nom masculin en ier proposé, en s'aidant du modèle fourniGraphies ain, ein
♥ Entraînement : (langage écrit) a) Qualifier chaque nom par l'un des adjectifs proposés
b) Accorder au masculin un adjectif au féminin, en s'aidant du modèle fourniGraphie er à l'intérieur d'un mot
♥ Entraînement : (langage écrit) a) Trier des noms en noms de personnes/noms d'animaux/noms de choses
b) Rétablir l'ordre des phrases pour écrire un texte (4 phrases proposées).Graphies ce, ci
♥ Entraînement : (langage écrit) a) Répondre par un groupe nominal à quatre questions commençant par Qui ... ?
b) Rétablir l'ordre des phrases pour écrire un texte (4 phrases proposées).
c) Conjuguer deux verbes au présent aux trois personnes du singulier, en s'aidant du modèle proposéGraphie ç
♥ Observation : Conjuguer un verbe en cer au présent avec le pronom nous
– Découverte : a) Avec le pronom nous les verbes en cer ont besoin d'une cédille pour pour conserver le son [s].
– Entraînement : (langage écrit) a) Compléter par un ou une un groupe nominal au singulier puis le récrire au pluriel en ajoutant les marques nécessaires, en s'aidant du modèle proposé.Graphies ail, eil, ouil
♥ Entraînement : (langage écrit) a) Compléter par un ou une un nom
terminé par eil/eille, ail/ailleGraphies euil, œil
♥ Entraînement : (langage écrit) a) Mettre des noms au pluriel sans oublier la marque nécessaire, en s'aidant du modèle proposé
Graphies er, es, ec, el, ex, ef, enne, ...
♥ Entraînement : (langage écrit) a) Qualifier chaque nom par l'un des adjectifs proposés
b) Rétablir l'ordre des mots pour écrire une phrase, en tenant compte de la place de la majuscule et du point.Graphie ien
♥ Observation : Les verbes venir et tenir aux six personnes du présent ; la graphie -ien
– Découverte : Certains verbes se conjuguent différemment, il faut écouter ce que nous disons pour savoir les écrire.
– Entraînement : (langage écrit) a) Écrire le nom féminin en ienne correspondant à chaque nom masculin en ien proposé, en s'aidant du modèle fourni
b) Compléter la conjugaison du verbe retenir au présent en se servant des modèles observés au cours de la lecture.Graphie tion
♥ Entraînement : (langage écrit) a) Rétablir l'ordre des phrases pour écrire un texte (4 phrases proposées).
Période 5 :
Graphie oin
♥ Entraînement : (langage écrit) a) Accorder l'adjectif donné au masculin singulier aux noms proposés (masculin pluriel, féminin singulier), en s'aidant du modèle proposé.
Valeurs de la lettre g
♥ Entraînement : (langage écrit) a) Conjuguer des verbes en -ger dans les cas où l'ajout de la lettre e est nécessaire pour conserver le son [ʒ], en s'aidant des modèles fournis
Là, le livre d'apprentissage de la lecture proprement dit est fini, je continue avec Le livre des bêtes, de Mareuil et Goupil, et je continue l'imprégnation grammaticale grâce aux exercices d'entraînement que cet ouvrage propose (j'en ai un tapuscrit que j'envoie à qui m'en fait la demande).
Notes :
[1] Je pense par exemple à la notion de complément « essentiel » ou « pas essentiel ». Pour l’enfant, comme pour l’auteur du texte, toute précision est essentielle, sinon à quoi bon l’avoir indiquée ? Savoir où, quand, comment et pourquoi telle action a eu lieu est essentiel à la compréhension de l’œuvre même très simple qu’est une phrase. Cette notion sera donc bannie de notre « grammaire scolaire ».
[2] Du moment où nous sommes dans la grammaire scolaire, celle qui vise à comprendre ce qu’on lit et écrit et non à conceptualiser des constituants à leur structure, on ne reconnaît pas le verbe au fait qu’il se conjugue mais au fait qu’il raconte quelque chose (une action, même immobile comme celle de posséder, d’avoir, ou un état). Cela permet d’entrer dans le vif du sujet beaucoup plus vite mais cela impose à l’enseignant de dire aux élèves qu’ici, ils ont affaire à un verbe un peu particulier, dont ils se servent très souvent, mais qui est difficile à percevoir. Il dit une fois, deux fois, dix fois, cent fois qu’ils ont affaire au verbe être, ou au verbe avoir, et bizarrement, ça rentre...