• Contes à dire, contes à lire (8)

    Contes à dire, contes à lire (8)

    Cette semaine, trois contes à raconter aux plus grands, un qui peut se comprendre dès quatre ans et enfin, un classique parmi les classiques, lisible dès le plus jeune âge.

    27. Le petit héros de Haarlem

    Une histoire, inventée au XIXe siècle par une conteuse américaine du nom de Mary Mapes Dodge, qui paraît si réelle qu'on la croirait tirée d'un journal hollandais de la même époque.

    Le thème, très éloigné de leur imaginaire, n'est pas très parlant pour les plus petits et risque de ne pas les intéresser. Le personnage du héros est bien trop « ordinaire » pour qu'ils s'attachent à lui. Quant à son courage, dont ils ne pourront évaluer l'ampleur, faute d'avoir une appréciation suffisante du temps long, il ne les émouvra pas.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Histoire simple à raconter. Quelques compléments géographiques sur la Hollande, ses digues et ses polders seront les bienvenus, bien que ces informations soient présentes dans la premières parties du conte.

    Le lexique est simple, pas de difficulté notable.

    Faire suivre la narration (ou la lecture) des exercices de reformulation, d'illustration et de mise en scène rapide, comme cela est proposé dans Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8.

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Seule la longueur du texte justifie de le réserver aux aînés. On pourra si on le souhaite le faire lire à de bons CE1, en toute fin d'année.

    28. Histoire de la princesse Aurore

     Le conte merveilleux dans toute sa splendeur. Tout y est : la belle princesse, ses parents émerveillés, les gentilles fées et la méchante, le mauvais sort, le beau prince déguisé en paysan... et la fin heureuse telle que la conçoivent les contes de de type.

    Je ne connais pas le dessin animé qu'en ont tiré les studios Disney, je ne peux donc pas dire l'ampleur des « mises au point » à faire auprès des élèves. L'important sera qu'à la fin de leurs années de Primaire (c'est-à-dire au CM2, nous avons du temps), tous aient compris que, le plus souvent, le conte ou le roman rédigé par un auteur précis ou issu de la tradition populaire précède sa version cinématographique et que ce sont ces œuvres littéraires qui racontent l'histoire « en vrai », contrairement à ce qu'ils croient souvent.
    Pour ceci aussi, la technique du « peu mais souvent » fonctionne mieux que celle de la séquence interminable où les élèves doivent scène par scène et chapitre par chapitre s'auto-persuader – et vite !... l'évaluation approche – que les frères Grimm, ou MM. Shakespeare et Molière avaient collecté ou conçu leurs intrigues bien avant Disney,  Zeffirelli ou Mnouchkine.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    J'ai fixé l'âge à 5 ans, soit en fin de MS, parce que l'histoire est longue et qu'avant, il faut avoir écouté La Belle au Bois Dormant, Cendrillon et pourquoi pas aussi Blanche-Neige, qui sont plus connus.
    Par ailleurs, le principe des phases de la Lune n'est pas évident à comprendre et de tout petits enfants ne rattacheraient à rien cette histoire d'enfant qui grossit et maigrit jusqu'à disparaître périodiquement.
    Enfin, la façon dont l'exigence selon laquelle le prince ne doit pas reconnaître la princesse est satisfaite est un peu subtile et amène à beaucoup de rebondissements peu propres à rendre l'histoire intéressante pour des enfants qui aiment bien que les solutions aux problèmes soient simples et rapides.

    On pourra, si les autres contes cités ci-dessus sont déjà connus des enfants, s'amuser avec eux à retrouver les similitudes et les différences.

    Le vocabulaire sera expliqué en cours de lecture ; on s'attachera plus à faire mémoriser (provisoirement, nous sommes dans la lecture plaisir pas dans le pensum qui amène à réciter, à froid, des listes de mots pour – paraît-il – les retenir) les mots courants  que ceux qui, comme mouches à feu, n'apparaissent que dans ce conte.
    Ceci est d'ailleurs valable pour tous les contes que nous lirons au cours d'une année scolaire : fréquenter des mots rares, au quotidien, les retrouver de loin en loin (cette semaine deux contes emploient le mot lieue), les associer à un moment de plaisir et de convivialité les feront bien mieux mémoriser que tous les répertoires et autres rituels visant à tourner en rond autour d'un mot qu'on ne reverra plus jamais ensuite.

    Si les contes cités ci-dessus ont déjà été lus, il ne sera peut-être pas la peine d'illustrer le conte par des images ou des personnages utilisés comme des marionnettes.

    La représentation théâtralisée risque d'être longue et compliquée pour les élèves. Rien n'empêche cependant de la faire pratiquer, comme cela est décrit dans Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8. En revanche, la reformulation, épisode par épisode, et pourquoi pas entière, ainsi que les illustrations me semblent tout à fait pertinentes.

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Lecture oralisée paragraphe par paragraphe, avec reprise explicative à la fin de chaque « chapitre ». Penser à exiger une lecture de plus en plus fluide, de conte en conte.

    Attention aux élèves qui « mettent le pilote automatique », ceux dont les yeux parcourent la feuille pour permettre à la bouche de « faire du bruit » sans pour cela écouter ce que cela raconte.
    La lecture oralisée permet cette vérification, bien mieux que la lecture silencieuse, et combat la principale cause du trouble, considéré actuellement comme presque pathologique, qui affecte ces élèves qui liraient sans comprendre : une petite interruption en pleine lecture pour lancer un : « Qu'est-ce que tu viens de dire, là ? Je n'ai pas bien compris. » les remettra sur les rails et leur fera reprendre leur lecture avec plus d'attention. À condition bien entendu qu'ils sachent réellement lire et qu'ils n'aient pas trop de difficultés à déchiffrer presque lettre à lettre les mots qu'ils ont devant les yeux.

    La lecture d'une partie prenant tout au plus une dizaine de minutes, on pourra s'autoriser une relecture par un autre groupe d'élèves. Éviter la troisième lecture qui commencerait à aboutir sur du « par cœur, les yeux au plafond » chez les plus auditifs de nos élèves.

    L'exploitation sera la même que si le conte est raconté ou lu. Ne pas négliger en priorité la reformulation, plus anecdotiquement l'illustration (pourquoi pas, dans un coin de la classe, une table, des feuilles à dessin et des crayons ou du papier à découper, ainsi qu'un panneau d'affichage intitulé « Le coin des contes » ?).

    29. Le petit Moulin

    Encore un conte très long, mais pas forcément très compliqué, à lire aux enfants dès 4 ans et à leur faire lire dès la fin du CE1. C'est la version complète du « conte des pourquoi » (ou conte étiologique) expliquant la raison pour laquelle l'eau de mer est salée.

    Cette version longue ajoute à cette explication « savante » qui fera rire les enfants un thème d’Éducation Morale et Civique souvent présent dans les contes : l'opposition entre le gentil frère pauvre et généreux et le méchant frère riche et avare. Dans les classes d'enfants de 5 à 8 ans, on en parlera certainement avec beaucoup de ferveur et de générosité ; chez les plus grands, certains élèves, moins positifs et bienveillants que la moyenne, auront sans doute des exemples de réussite sociale construite sur l'exploitation des faibles à rétorquer à cette morale. À leur enseignant de leur opposer la Loi et rien que la Loi, sous la forme de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (1948) et de celle des Droits de l'Enfant (1959).

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Avec les plus jeunes, on pourra se servir d'illustrations ou de petits personnages pour donner à voir aux enfants.

    Peu de vocabulaire à retenir (hutte, basse-cour et éventuellement écuelle) ; surtout chez les plus petits, on laissera de côté l'expression plus un rouge liard (on pourra avoir en poche pour les plus grands, des pièces de 1, 2 et 5 c, nos rouges liards actuels). ainsi que les mots casaque, long cours et écoutille, ces derniers risquant de revenir, pour les plus grands, lorsqu'ils liront ou chanteront des récits ou chansons de marins.

    On pourra faire jouer les scènes par les enfants, si on dispose d'assez de temps pour cela (je ne dirai jamais assez combien la soustraction de trois heures de classe par semaine a privé les enfants de tout ce qui faisait le sel de la vie scolaire). La reformulation est bien entendu indispensable, l'illustration est un plus à ne pas négliger (voir Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8).

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Lecture à ne pas entreprendre avec des CE1 qui ânonnent encore car elle serait interminable et, de ce fait, propre à les dégoûter durablement de la lecture.

    La lecture se fera donc paragraphe par paragraphe, sans préparation préalable pour favoriser la fluidité vraie, celle qui naît de l'association œil/cerveau/bouche et non celle qui a transité par l'écoute et la mémorisation auditive. On pourra faire relire une fois chaque paragraphe après reformulation, surtout dans les petites classes (CE1 et début de CE2).

    L'exploitation sera la même que si le conte est raconté ou lu. On pourra avoir un débat sur les contes étiologiques, avec rappel de ceux que les élèves connaissent déjà. On pourra aussi évoquer le débat moral sur richesse et pauvreté, générosité et avarice, bonté et méchanceté. Enfin, on pourra montrer un navire au long cours et en répertorier les éléments, dont les écoutilles.

    30. Billy et son taureau

    Un conte merveilleux encore dont l'originalité est due à un mélange entre deux genres :

    • celui de l'enfant rejeté par sa marâtre qui trouve sa place dans une famille royale après avoir été recherché activement par celle-ci
    • et celui du héros solitaire, passant par de multiples épreuves pour venir à bout de sa quête.

    Car ici, en Irlande, c'est un garçon que sa belle-mère cherche à supprimer, en le privant de son taureau ; c'est ce même garçon qui perd son petit soulier, après avoir délivré la pauvre princesse d'un sort atroce ; et c'est encore ce garçon qui, caché dans la foule des prétendants, est adoubé par la princesse qu'il épousera enfin, grâce à son petit pied et à la présentation de l'autre soulier !
    Parfait pour rajouter une couche supplémentaire à toutes celles que nous faisons au quotidien, plutôt que par un thème « Me voilà avec mes gros sabots », pour établir le principe de l'égalité filles/garçons ! Cendrillon/ Billy, un point partout, la balle au centre !

    Surtout que ceci n'empêche pas notre héros d'être un vaillant pourfendeur de géants et autres dragons à douze têtes... Ni d'avoir le cœur assez tendre pour préférer quitter son milieu afin de protéger d'une mort certaine son ami de toujours...

    Si on ajoute à cela une propension à l'exagération et un humour subtil, toujours l'air de ne pas y toucher, on se délecte à la lecture des aventures du jeune prince irlandais déguisé en berger.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Pour les enfants de 6 à 11 ans car l'histoire est un peu longue. Un gros avantage au niveau du vocabulaire : il est toujours repris dans la suite du conte et permet ainsi une meilleure mémorisation active.

    Les épisodes peuvent être joués et illustrés par le dessin, après la nécessaire reformulation habituelle.

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Lecture paragraphe par paragraphe obligatoire car sinon l'histoire sera interminable.

    Faire lire les dialogues par le même élève, qui doit varier son intonation en fonction des personnages est un excellent exercice de fluidité vraie, associant déchiffrage extrêmement rapide et compréhension fine. Il faut cependant permettre la relecture immédiate d'une réplique, lorsque le lecteur le réclame : c'est la preuve irréfutable qu'il a compris ce qu'il lisait, comme ça, en direct, sans avoir eu besoin pour cela d'accumuler les séances de  « Si je descends du vélo, je me verrai pédaler et ça m'aidera à grimper la côte ».

    En résumé, préférer les méthodes actives plutôt que la pédagogie frontale du maître qui apporte du tout cuit, tout prêt et savamment calibré et s'attend à ce que tous transfèrent cette compétence hors-sol dans leur vie quotidienne de lecteur (qui bien souvent passe à l'as, faute de temps et de moyens, ce qui fait que les enfants n'ont d'autre contact avec la lecture que ces exercices hors-sol assez peu motivants). 

    Les reformulations seront suivies de débats où il ne serait pas étonnant que les « garçons », les « mecs à capuches », comme le dit cette chanson qui me révolte, se rebiffent contre leur rôle dans l'histoire du soulier. Encore une fois la Loi, les deux Déclarations Universelles des Droits citées ci-dessus feront plus, et mieux, que la morale à dose de cheval unique, si elles sont rappelées souvent, à doses homéopathiques.

    J'espère aussi que les plus grands seront sensibles à l'humour de cette histoire qui sent le pub irlandais et les rodomontades de ceux qui y racontent des histoires vraies de vraies dont ils auraient été les témoins directs, voyant de leurs propres yeux, et à plusieurs reprises encore, les rochers se transformer en fontaines et les fontaines en rochers au cours de batailles homériques entre taureaux qui parlent...

    31. Le loup, la chèvre et les sept chevreaux

    Conte traditionnel par excellence. Aucun enfant ne devrait entrer au CP sans avoir engrangé ce conte dans son répertoire mental. En effet, ce ne sera qu'après avoir entendu de très nombreux contes traditionnels qu'il pourra comprendre la saveur des « contes détournés » par les auteurs de la littérature de jeunesse contemporaine.

    Par ailleurs, cette imprégnation à la langue « classique » sera le fond sur lequel s'établira leur capacité à lire de l'écrit, à l'employer soi-même à l'écrit et à en faire l'analyse grammaticale.

    Alors, allons-y, dès la Petite Section, pour la lecture classique elle aussi, sans  « le loup, il a dit que...  ni « et alors, qu'est-ce qu'elle a fait, la chèvre ?... », du Loup, de la Chèvre et de ses sept Chevreaux !

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Dans les petites classes (PS, mais aussi MS et GS, si les élèves ne sont pas habitués à cette forme de narration), se munir de matériel :

    • 9 petits personnages représentant 7 chevreaux, 1 chèvre et 1 loup ;
    • 7 objets représentant : 1 table, 1 lit, 1 fourneau, 1 cuisine, 1 armoire, 1 évier, 1 pendule ;
    • photos : verrou ; brassée de paille ; fourneau (voir en fin de tapuscrit). 

    Le conte pourra être interrompu aux endroits signalés par ◊ ◊ ◊ ; la suite sera racontée le lendemain. Ces interruptions doivent permettre :

    • le dialogue entre enfants, animé par l'enseignant,
    • la manipulation des figurines utilisées jusqu'alors par le conteur,
    • le dessin libre ayant trait à l'épisode,
    • la mise en scène simple et rapide de l'extrait.

    Cette démarche est expliquée ici : Racontamus, écoutatis, comprenunt (8) 

    S'il s'agit d'une lecture offerte par un élève bon lecteur (au cours d'un projet visant à envoyer des élèves de Primaire lire des contes aux enfants de Maternelle, par exemple), prévoir un ou deux autres élèves pour manipuler les figurines.

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Cet exercice, très courant au CP, disparaît trop fréquemment quand les élèves accèdent à la lecture courante. Il est pourtant d'une importance capitale pour assurer une automatisation intelligente du décodage par unités de sens (déchiffrage rapide permettant la compréhension au fil de la lecture).

    Il ne faut cependant pas le confondre avec l'exercice qui consiste à acquérir les qualités d'un bon conteur (voir Racontamus, écoutatis, comprenunt - 6 et Racontamus, écoutatis, comprenunt - 7). La lecture ne doit donc pas avoir été donnée à préparer à la maison ou pendant un temps de lecture silencieuse.

    Nous ne recherchons pas la récitation, ni l'adaptation libre à partir d'une trame,  mais bien au contraire, du mot à mot précis et clair prouvant une bonne compréhension du texte lu. Il n'est donc pas souhaitable que les élèves puissent s'appuyer plus sur leurs souvenirs que sur le texte qu'ils ont sous les yeux.

    Le conte 31. Le loup, la chèvre et les sept chevreaux que les élèves connaissent sans doute déjà se prête parfaitement à ce type d'exercice.

    Sa lecture se fera phrase à phrase, surtout s'il s'agit d'élèves de CP, et pourra avoir été précédée d'un moment pendant lequel les enfants raconteront librement l'histoire qu'ils connaissent.

    La position des virgules pourra être accentuée par leur surlignage, avant lecture. Attention à ne pas assimiler la virgule à une figure de solfège : ce n'est pas parce qu'il y a une virgule ( = un soupir) que l'on s'arrête, mais parce que le sens réclame de s'arrêter que l'auteur a mis une virgule.

    La lecture sera fractionnée en 4 épisodes dans une classe de CP tout juste déchiffreurs, elle pourra être plus rapide avec des élèves déjà capables d'une lecture oralisée rapide. Les élèves doivent au préalable avoir étudié les sons suivants : er = erre ; ce, ci, cy, ç ; ail, eil, ouil.

    Penser à faire définir les mots du lexique avant la lecture de l'épisode dans lequel ils apparaissent (verrou, brassée : 1er épisode ; fourneau : 2e épisode). La photo ne suffit pas, il est intéressant de lire aux élèves la définition donnée par un dictionnaire adapté à l'âge des enfants.

    Chaque lecture sera fractionnée, phrase par phrase avec des débutants, paragraphe par paragraphe avec des lecteurs plus compétents.
    À la fin de chaque « tronçon », on interrompra la lecture et on demandera aux élèves ce qu'ils ont compris. Le lecteur suivant reprendra la partie lue puis continuera avec sa propre partie.
    Lorsque l'épisode aura été entièrement lu et commenté, on procédera à une nouvelle lecture, toujours tronçon par tronçon, mais sans interruptions cette fois.

    Nota bene

    Les nouvelles recommandations ministérielles demandent d'éviter les photocopies et autres feuilles volantes. Si un éditeur passe par là, je serais ravie de travailler avec lui sur l'édition d'un livre regroupant ces différents contes.
    En attendant cet heureux événement, je vous suggère d'imprimer les contes, de couper les feuillets A5, de les perforer pour les relier grâce à des « peignes » ou pour les stocker dans un classeur format 17 x 22.

    Les contes :

    Télécharger « 27. Le petit héros de Haarlem.pdf »

    Télécharger « 28. Histoire de la princesse Aurore.pdf »

    Télécharger « 29. Le petit Moulin.pdf »

    Télécharger « 30. Histoire de Billy et de son taureau.pdf »

    Télécharger « 31. Le loup, la chèvre et les sept chevreaux.pdf »

    Dans la même série :

    ♥ Racontamus, écoutatis, comprenunt :

    Un résumé du livre « Comment raconter des histoires à nos enfants » (Miss Sara Cone Bryant) :

    Racontamus, écoutatis, comprenunt - 1Racontamus, écoutatis, comprenunt - 2 ; Racontamus, écoutatis, comprenunt - 3Racontamus, écoutatis, comprenunt - 4)Racontamus, écoutatis, comprenunt - 5Racontamus, écoutatis, comprenunt  - 6 ; Racontamus, écoutatis, comprenunt - 7Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8 ; Racontamus, écoutatis, comprenunt - 9

    ♥ Contes à dire, contes à lire :

    Contes à lire, Contes à dire (0) (Sommaire) ; Contes à dire, contes à lire - 1Contes à dire, contes à lire - 2 ; Contes à dire, contes à lire (3) ; Contes à dire, contes à lire - 4 ; Contes à dire, contes à lire - 5Contes à dire, contes à lire - 6 ;  Contes à dire, contes à lire (7) ;... ; Contes à dire, contes à lire - 9 Contes à dire, contes à lire (10)Contes à dire, contes à lire (11) ; Contes à dire, contes à lire (12) ;

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