• Cycle 2 : QLM - La glace

    Petit cadeau spécial « canicule » pour les collègues contraints à travailler malgré la très forte chaleur, une séance clé en main qui permettra aux enfants comme aux adultes de se rafraîchir à moindres frais et sans indisposer l'administration par des demandes aussi incroyables que des ventilateurs, des stores ou des bouteilles d'eau fraîche.

    Les « Recherches » sont conçues pour les CE2 mais peuvent aussi être entreprises avec des élèves de CE1.

    Je vous ai même ajouté le Guide Pédagogique de la séance, pas vraiment conforme avec la configuration actuelle, mais bon...

    Télécharger « QLM - La glace.pdf »

    Si ce document vous a intéressés, vous en trouverez 47 du même genre sur :

    Questionner le Monde :

    C2 : Questionner le Monde (1) ; C2 : Questionner le Monde (2) ; C2 : Questionner le Monde (3) ; C2 : Questionner le Monde (4) ; C2 : Questionner le Monde (5)

    et

    Pour le CE2/CM1/CM2 :

    • Sciences et Technologie :

    2. L'eau et la glace 

    Bon mercredi et tenez-vous au frais !

     


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  • Écrire et Lire au CP : pré-livret.
    Merci à Sophie Borgnet pour cette illustration.

    Les légendes urbaines ayant la vie dure, lorsque j'ai conçu Écrire et Lire au CP, quelques personnes se sont affolées de ses vagues, mais alors très vagues ressemblances, avec ce qu'elles nommaient « la méthode globale[1] ».

    J'ai bien essayé de me défendre en leur expliquant que ce n'était pas quelques mots indéchiffrables qui gênaient les enfants de six ans dans leur apprentissage de la lecture mais le peu de soin qu'on mettait à leur apprendre à les distinguer les uns des autres puis à les décortiquer pour en faire des alliés de déchiffrage au lieu d'en faire des ennemis.

    Je leur ai montré que nombre d'entre elles avaient appris à lire en commençant par distinguer le mot rémi du mot colette et du mot maman, ou par se familiariser avec la phrase daniel joue avec valérie avant de savoir dire que cette suite de lettres se lisait « Daniel » pour finalement être capables de coder et décoder les phonèmes [d] [a] [n] [j] [ɛ] et [l]. Et qu'elles savaient toutes lire et bien lire, malgré les très mauvais augures qui accompagnent (selon elles) un tel départ.

    Bien sûr, Foucambert et Charmeux étant passés par là et la désinformation ayant fait le reste, je ne les ai pas convaincues. Alors, de guerre lasse, j'ai rédigé un petit manuel alphabétique que Sophie Borgnet a bien voulu illustrer.
    Et je l'ai mis à la fin du Guide Pédagogique de la méthode, la vraie, celle avec ses quelques pages qui osent contenir quelques mots à distinguer de leurs camarades de pages à quelques signes indiscutables (Marie, ce n'est pas comme Malo, qui n'est pas comme lo, qui n'est pas comme vu, qui ressemble à tu mais ne peut pas se confondre avec lui, etc.).

    Mais je n'avais pas fait de guide pédagogique parce que, tout d'abord, ce petit manuel ne me semblait pas utile, et puis, pour moi, il était évident à utiliser en classe (ou à la maison).
    Seulement, voilà, on m'en a réclamé un... Alors je l'ai fait et le voici. J'en profite pour vous redonner le livret qui était déjà accessible depuis ce blog mais qui, comme ça, sera plus simple à retrouver.

    Bonne lecture ! Et bonne utilisation !

    Le petit manuel

    Ici, il est dans sa version « paginée » : il faut le télécharger, l'imprimer en recto verso, plier la liasse en deux et constater le miracle : toutes les pages sont dans l'ordre.

    Si on veut voir la progression sans imprimer le manuel, il suffit de cliquer ici : Petit manuel alphabétique

    Télécharger « Manuel alphabétique paginé.pdf »

    Guide pédagogique :

    Télécharger « GP Manuel Alphabétique .pdf »

    Et pour ceux qui ne connaissent pas encore la méthode,

    c'est ici :

    Je l'envoie, au tarif que propose mon éditeur (6,50 € chacun des deux livrets), avec 5,28 € de frais de timbres, à tous ceux qui m'en font la demande grâce à l'onglet Contact.
    Et je déplore qu'il ne soit pas accessible via les librairies en ligne, les catalogues des mairies et autres moyens modernes de distribution, mais je n'y peux rien, c'est comme ça.

    Note :

    [1] En fait, c’était calculé, ces ressemblances, et ça avait une excellente raison. Je peux vous l’expliquer si vous voulez, vous verrez que ce n’est pas idiot du tout. Un peu trop en avance sur notre temps, mais pas idiot quand même.


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  • CE1 : Progression Étude de la langue
    Merci à Sophie Borgnet pour ses personnages grammaticaux.

    Ce petit article juste pour réparer un oubli : la progression annuelle correspondant à la méthode d'Étude de la langue CE1.

    Vous trouverez aussi sous cette progression un récapitulatif de tous les éléments de la méthode.

    Progression annuelle :

    Télécharger « programmation étude de la langue ce1 c. huby 2016.pdf »

    Les fichiers de l'élève :

    CE1 : Fichier d'Étude de la Langue (1)  ; CE1 : Fichier d'Étude de la Langue (2) CE1 : Fichier d'Étude de la Langue (3) ; CE1 : Fichier d'Étude de la Langue (4) ; CE1 : Fichier d'Étude de la Langue (5).

    Le guide pédagogique :

    CE1-CE2 : Étude de la langue - LDM (1) ; CE1-CE2 : Étude de la langue - LDM (2)CE1-CE2 : Étude de la langue - LDM (3)CE1-CE2 : Étude de la langue - LDM (4)CE1-CE2 : Étude de la langue - LDM (5)

    Les leçons à imprimer :

    Périodes 1 et 2 :  CE1 : Leçons étude de la langue 1 ; Périodes 3 et 4 : CE1 : Leçons étude de la langue 2 ; Période 5 : CE1 : Leçons étude de la langue (3)

    Des révisions de fin d'année :

    CE1 : révisions grammaire et conjugaison


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  • CE1 : Orthographe graphémique (5)
    Merci à Marine Baro pour ce texte libre écrit par un élève de CE1

    Nous en arrivons à la fin de ce projet « Orthographe graphémique au CE1 ». En une année scolaire il a permis aux élèves de côtoyer assez fréquemment plus de 380 mots présentant une difficulté orthographique.

    Comme ces difficultés orthographiques ont fait l'objet de séances réservées à leur étude, même s'ils ne retiennent pas l'orthographe exacte de tous ces mots, ils peuvent désormais s'appuyer sur ce faisceau de « particularités graphémiques » qui régissent l'écriture du français.

    Cette dernière partie leur en apprend de nouvelles, complétant ainsi l'équivalent du « code de la route », auquel chaque conducteur de véhicule est tenu de se référer pour savoir comment partager la route avec ses congénères : un véritable « code de l'écrit » sans lequel toute communication écrite est difficile à suivre. La partie « accords grammaticaux » de ce code s'étoffe aussi et permet d'effleurer les premières « exceptions » à la règle commune.

    Une petite remarque cependant :

    Nous abordons, en cette fin d'année, des règles qui, en raison de la rareté des graphies étudiées ou de la complexité de ces accords,  n'ont été qu'affleurées au CP. 

    C'est un peu comme si, que ce soit au point de vue lexical qu'au point de vue grammatical, nous n'avions posé dans l'esprit de nos élèves qu'un simple « apprêt ». De plus, cet « apprêt » est souvent déjà un peu écaillé car, faute de munitions ou trop pris par l'installation des règles de base, il n'a été que trop peu réinvesti depuis... Ce qui fait qu'en cette fin de CE1, nous pouvons considérer que nous posons la « première couche ».

    Nous ne devons donc pas nous attendre à un « rendu » parfait. La vie ne s'arrête pas à la fin du CE1 et les classes de CE2, CM1 et parfois CM2 seront nécessaires pour reprendre ces graphies difficiles à mémoriser, ces règles compliquées, ces temps moins courants, ces chaînes d'accord longues...

    C'est pourquoi, j'ai préféré souvent remplacer la sacro-sainte dictée par un exercice qui série les difficultés et n'en présente qu'une, afin qu'elle ait une occasion de plus d'être sous les feux de la rampe pour marquer l'esprit de nos élèves.

    Parlons à nouveau des dictées

    En « méthode des petits pas », on considère que la production d'écrit  ne doit pas être une « fausse piste » qui néglige le fait que le français écrit est une langue marquée par la grande quantité de graphies représentant un même phonème, un nombre de graphies à plusieurs lettres important et de nombreuses graphies grammaticales muettes. On ne laisse donc surtout pas l'enfant produire en « français approché », une langue qui ne s'écrit qu'à l'école et nous vaut les foudres, ou tout du moins l'incompréhension, de toute la société.

    La dictée y est donc un exercice intéressant, plus simple que la production d'écrit autonome car l'enfant est débarrassé de l'effort d'imagination et peut consacrer l'ensemble de ses facultés cognitives à l'analyse des phrases qu'on lui propose.

    C'est un exercice encore plus intéressant si l'enseignant accepte de jouer son rôle de passeur bienveillant, ce qui nécessite pour lui d'abandonner son costume d'évaluateur des compétences acquises.

    Une dictée au CE1 (au CP et au CE2 aussi), c'est ça :

    1) L'enseignant lit la première phrase. Les élèves l'écoutent et la répètent à voix haute, mot à mot. (durée : 10 secondes)

    2) L'enseignant lit le premier groupe de mots, en segmentant bien son élocution. Les élèves comptent le nombre de mots de ce groupe et l'énoncent. (durée : 5 secondes)

    3) L'enseignant dicte le premier mot de ce groupe et demande si tout le monde sait en écrire chacune des difficultés. (durée : 20 secondes)

    Exemple : Dans le jardin.... Dans... Ali, peux-tu nous dire par quoi commence le premier mot d'une phrase ?... Bérengère, peux-tu nous dire quelles sont les lettres qui se prononcent [ã] dans ce mot ?... Calvin, peux-tu nous dire si le mot « dans » a une lettre muette ?...

    4) L'enseignant fait épeler le mot par l'élève suivant, l'écrit au tableau et les élèves qui y auraient laissé une erreur le réécrivent en rouge, sous le mot qu'ils barrent. (durée : 10 secondes)

    5) Il continue ainsi, sachant cependant que, depuis le milieu du CE1, il dicte parfois deux ou trois mots ensemble. (durée : 10 à 45 secondes)

    Exemple : Dans le jardin... le... jardin... Combien de jardins, Dolorès ?... Y a-t-il une marque spéciale, Enzo ?...

    Exemple : les fleurs poussent... les... fleurs... poussent... Flora, sais-tu écrire le son [E] dans l'article « les » ?... Gaétan, peux-tu nous dire comment s'écrit le son [œr] de « fleurs » ?... Haroun, peux-tu nous rappeler s'il y a une seule fleur ou plusieurs fleurs ?... Quelle marque mettras-tu à la fin de ce mot, Ilias ?... les fleurs... poussent... Jamila, combien de s devons-nous écrire pour obtenir le son [s] dans « poussent » ?... Pourquoi ?... Karim, peux-tu nous dire qui est le sujet du verbe pousser ? Qui pousse ?... Combien y a-t-il de fleurs, Linette ?... Par quel pronom de conjugaison peux-tu remplacer le groupe de mots « les fleurs » : je, tu, il sans s, elle sans s, nous, vous, ils avec un s ou elles avec un s ?... Marcel, quelle terminaison devons-nous mettre au verbe pousser quand il est conjugué avec elles avec un s ?...

    6) La correction pourra, selon la vitesse d'écriture des élèves, continuer à être écrite mot à mot ou, plus efficace pour bien entraîner (nous en sommes à l'entraînement au CE1, pas à l'automatisation) les élèves à remarquer et gérer d'un bloc ces chaînes d'accord, avec rappel des règles, à la fin de l'écriture de la chaîne sur le cahier des élèves. (durée : 10 à 45 secondes)

    Exemple : Noémie, épelle-nous l'article « les »... L.E.S... Oscar, le nom « fleurs » quand nous disons « les fleurs »... F.L.E.U.R.S... Très bien, plusieurs fleurs, le nom « fleurs » est au pluriel... les... L.E.S. fleurs... F.L.E.U.R.S... poussent... Pauline, épelle-nous le verbe « poussent » quand ce sont plusieurs fleurs qui poussent... P.O.U.S.S.E.N.T... Très bien, quand plusieurs fleurs poussent, c'est comme avec elles avec un s, la terminaison, c'est E.N.T. Les fleurs poussent... P.O.U.SS.E.N.T.

    Nota bene : Les dictées étant longues et comportant plusieurs phrases, elles peuvent, tant que les élèves ont besoin de beaucoup d'aide pour écrire quasiment sans faute dès le premier jet, être pratiquées à plusieurs moments de la journée (une phrase à chaque fois) et sous différentes formes pour ne pas lasser :

    → dictée collective au tableau, chaque élève venant à son tour écrire un mot au tableau, dirigé par trois ou quatre élèves qui lui serviront de « mémoire externe »

    → dictée accompagnée sur l'ardoise, par groupe de deux

    → dictée accompagnée sur l'ardoise, individuelle

    → dictée sur cahier du jour

    → dictée à base d'étiquettes représentant chacune une graphie, en collectif, au tableau (sinon, la gestion du matériel risque d'être trop longue et prendre le pas sur le travail de réflexion orthographique)

    Progression :

    La progression annuelle (qui a été modifiée pour la dernière fois le 15/04/2019) se trouve ici : CE1 : Orthographe graphémique (1)

    Dans les fiches ci-dessous, vous trouverez (pour leur utilisation, se reporter aux articles précédents dont la liste se trouve en bas de page) :

    a) de l'orthographe lexicale

    ♥ Les graphies :

    → g, gu = [g]

    → g et j

    → s et z

    → f, ff et ph

    → ill, ail(l), ouil(l)

    → gn et ni

    → eil(l), euil(l)

    → ien et ienne

    → valeurs de y

    → valeurs de x

    ♥ Des règles orthographiques :

    → écrire g ou gu pour traduire le son [g]

    → écrire g ou ge pour traduire le son [ʒ] ;

    → écrire s ou ss pour traduire le son [s] ;

    b) de l'orthographe grammaticale

    ♥ Grammaire du groupe nominal :

    → accord de l'adjectif avec le nom

    ◊ marque du pluriel : s

    ◊ marque du pluriel : x

    ◊ marque du pluriel inexistante quand le mot se termine déjà par la lettre x

    → féminins particuliers : ;

    -ien, -ienne

    ◊  -eux, -euse

    ♥ Grammaire du verbe :

    → les verbes en -er au futur

    → les verbes être et avoir au futur

    → les verbes en -er, être et avoir à l'imparfait :

    terminaisons -ais

    terminaisons -ait et -aient

    → les verbes en -er au passé composé

    → les verbes en -er, terminaison de l'infinitif

    Les fiches et leur guide :

    Je rappelle que la progression (réactualisée) se trouve dans la partie CE1 : Orthographe graphémique (1).

    Semaine 25 :

     

    Télécharger « OrthoCE1-P5 - S25.pdf »

    Semaine 26 :

    Version corrigée le 06/06/22 Merci à Agathe.

    Télécharger « OrthoCE1-P5 - S26.pdf »

    Semaine 27 :

    Télécharger « OrthoCE1-P5 - S27.pdf »

    Semaine 28 :

    Version corrigée le 19/07/2022 - Merci à Florian

    Télécharger « OrthoCE1-P5 - S28.pdf »

    Semaine 29 :

    Télécharger « OrthoCE1-P5 - S29.pdf »

    Semaine 30 :

    Télécharger « OrthoCE1-P5 - S30.pdf »

    La liste des mots étudiés au cours de l'année :

    Attention, cette liste ne tient pas compte, le plus souvent, de ce que nous appelons les « mots transparents ».

    Par ailleurs, soyons raisonnables et considérons que, si un disque dur d'ordinateur n'oublie jamais une seule des données que nous y avons inscrite, un cerveau humain a toutes les chances d'oublier ce qu'il a appris si :

    ♠ sa mémoire est surchargée par des données nouvelles qui l'accaparent

    ♠ il est préoccupé par des événements extérieurs qui le perturbent

    ♠ on a oublié de réactiver ces « souvenirs » trop longtemps

    ♠ on a négligé l'aide active dès le début, pensant que « les parents » auraient dû faire leur travail à la maison

    ♠ on a négligé d'exiger cette orthographe correcte les trois quarts du temps et on l'a laissé se construire de mauvais repères[1].

    En conséquence, pensons, jusqu'à la fin de l'année, à réactiver les souvenirs de nos élèves, employons ces mots fréquemment à l'écrit, en orthographe comme dans les autres domaines et ne tolérons pas une « orthographe approchée » dans les écrits autonomes de nos élèves, pour ces mots tout comme pour ceux qui n'ont pas encore été étudiés.

    Télécharger « Répertoire mots étudiés.pdf »

    Dans la même série :

    CE1 : Orthographe graphémique (1) ; CE1 : Orthographe graphémique (1-bis) ; CE1 : Orthographe graphémique (AjoutP1) ; CE1 : Orthographe graphémique (2) ; CE1 : Orthographe graphémique (3) ; CE1 : Orthographe graphémique (4) ; ... ; CE1 : Orthographe graphémique (6)CE1 : Orthographe graphémique (6bis)CE1 : Orthographe Graphémique (7) 

    Compléments pour le CE2 :

    CE2 : Orthographe graphémique (1) ; CE2 : Orthographe graphémique (1bis)  ; CE2 : Orthographe graphémique (2)CE2 : Orthographe graphémique (3) ; CE2 : Orthographe graphémique (4)CE2 : Orthographe graphémique (5)

    Note :

    [1] Pour cette dernière, une preuve incontestable : les enseignants des années 1965 à 2000 ont tous appris à leurs élèves qu'une tâche n'était pas une tache, qu'un souci s'écrivait sans au singulier, que le mot  tort n'appartenait pas à la famille du verbe tordre, mais ils ont toléré que ces règles soient oubliées lors des écrits autres que les dictées. Bilan de l’opération : nous voyons maintenant régulièrement des enseignants chargés de l’enseignement de l’orthographe ayant suffisamment oublié l’orthographe de ces mots pour les écrire sur les réseaux sociaux sans se rendre compte de leur erreur. Cela montre à quel point cette « relativité orthographique » est pernicieuse et doit être combattue avec la plus extrême vigilance.  

    Nota Bene :

    Pour ceux que la version « documents hebdomadaires » gêne, ils peuvent le télécharger en entier grâce au lien suivant : OrthoGraphCE1. Merci à Patricia qui a effectué ce travail. 

    N'hésitez pas à partager ce lien avec vos amis.

     


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  • Écrire et Lire au CP : Grammaire
    Merci à Xavier Laroche pour cette illustration des noms « chat » et « vélo » et du verbe « voler »

    Le CP est la classe où le réel passage à l'écrit – en GS on s'entraîne mais rien n'est obligatoire – ouvre l'esprit de l'enfant à des possibilités d'analyse insoupçonnées jusqu'alors. La grammaire, n'en déplaise à certains grincheux, en fait partie et permet à ceux dont l'esprit est très analytique de s'y retrouver dans la jungle des idées.

    Cependant, ce n'est pas encore la classe où l'on évaluera ce savoir mais celle où l'on enseigne comment y être sensible. Tout partira de l'intuition, déjà installée depuis les premiers mots du bébé, de l'observation, mainte fois répétée au cours de l'année, de l'entraînement, le plus souvent suscité par un lien entre les graphies en cours d'étude et un fait grammatical particulier (exemple : lors de l'étude de la graphie on, on étudiera la terminaison -ons des verbes à la première personne du pluriel).

    Le programme est simple et la nomenclature peu abondante. Il revient très souvent sur les mêmes faits, les mêmes savoirs, les mêmes termes, ce qui fait qu'il est utilisable, avec quelques adaptations, quelle que soit la méthode de lecture employée, même si la progression de sons n'est pas tout à fait la même.

    Toute la première partie a lieu à l'oral, en se servant au maximum de l'intuition des enfants, il n'y a jamais de leçon à apprendre par cœur à la maison, ni d'évaluation formelle des notions acquises. En revanche, il y a de l'entraînement, de l'entraînement et encore de l'entraînement et un changement d'attitude de l'enseignant face à la grammaire.

    Une grammaire qui part du mot :

    Notre grammaire ne vise pas à fabriquer des grammairiens mais à aider les enfants à mieux parler, mieux écrire et mieux comprendre le français. Nous parlerons donc, tout au long de cette année de CP, de grammaire scolaire, toute simple, sans étude de structures de textes ou de phrases, sans groupes difficiles à cerner lorsqu'on lit encore mot à mot (ou même moins), sans mots abstraits ni notions compliquées[1].

    Après des années de bain d'écrit obligatoire, à partir duquel l'enfant devait extraire peu à peu des phrases, des mots, des syllabes et des lettres qu'il reconnaîtrait désormais dans n'importe quelle circonstance, nous en sommes arrivés à la conclusion qu'il valait peut-être mieux partir dans l'autre sens : des lettres qui forment des syllabes qui elles-mêmes forment des mots qu'on peut associer pour former des phrases qui peuvent à leur tour s'amalgamer jusqu'à constituer un bain d'écrit dans lequel l'enfant nage aisément sans bouée ni brassards.

    Faisons donc la même chose pour la grammaire. Partons du mot que les enfants connaissent déjà et reconnaissent intuitivement et dirigeons-nous à pas comptés vers les relations que ce mot entretient avec les mots voisins au sein d'une phrase. Cela lui permettra plus tard après avoir étoffé son répertoire de relations possibles de travailler sur la grammaire du paragraphe et enfin du texte. 

    Partons de ses intuitions et nous verrons vite que :

    → Le petit enfant de CP, ou même de PS, MS ou GS, peut citer sans difficulté un nom de personne, un nom d'animal, un nom de chose.

    → Il peut même parmi des noms de personnes, trier les noms propres à une seule d'entre elle de ceux communs à toute une catégorie.

    → Il peut aussi, pour peu qu'on l'y ait entraîné par le jeu (moteur de préférence), citer des verbes d'action et remplacer faire du vélo, la cuisine, la sieste, du jardinage, ... par les verbes pédaler, cuisiner, dormir, jardiner, ...

    → Il arrive aussi à qualifier un nom simplement en répondant à la question : « Et comment était-il ce chat, cet ogre, ce tabouret ?... Qui peut citer des adjectifs pour le qualifier. »

    Reconnaissant le nom, il remarque très vite que celui-ci est le plus souvent accompagné d'un mot, le plus souvent très court, qui varie en genre et en nombre (il ne dira pas ainsi, nous sommes bien d'accord) selon le nom qu'il accompagne. Il apprendra vite à désigner les plus courants de ces mots, par le terme d'article que l'enseignant lui aura donné.

    → Il peut remarquer aussi, surtout s'il est accompagné par l'adulte qui l'aide à construire des inférences, que, parfois, le nom est remplacé par une série de mots qui représentent : a) la ou les personnes qui parlent - b) la ou les personnes à qui l'on parle - c) la ou les personnes dont on parle. Il découvre qu'il utilise spontanément ces pronoms pour faire varier les verbes et est dès lors en chemin vers la conscientisation de la relation sujet-verbe et des règles de la conjugaison

    → On peut alors travailler avec lui cette relation sujet-verbe, particulièrement pour la conjugaison au présent des verbes en -er, du verbe être et du verbe avoir, que l'enseignant leur présentera lui-même comme des verbes tant est difficile cette appréciation malgré l’intuition[2].

    C'est alors que la notion de phrase, toujours utilisée intuitivement depuis le début de l'année en lecture et en écriture, devient grammaticale et qu'elle peut être travaillée en tant que telle.

    Une nomenclature simple :

    des natures : mot, syllabe, lettre ; nom ; nom propre, nom commun ; verbe ; article ; pronom sujet ;   adjectif 

    des fonctions : sujet ; verbe

    des relations : pluriel ; singulier ; féminin ; masculin  ; « mettre d'accord » (pour accorder) ; conjuguer ; présent ; affirmation/négation ; déclaration/interrogation

    Une progression liée à l'étude des sons :

    Voici donc ce que cela donne avec écrire et lire au CP. Les périodes sont indicatives et dépendent de la vitesse de progression de la classe en écriture-lecture.

    Une grammaire « en passant » :

    Nota bene : la progression ci-dessous semble très (trop ?) fournie. Cela vient sans doute du fait qu'actuellement, les méthodes proposées vont pour chaque notion au fond des choses, comme si plus jamais le sujet ne devrait être abordé.

    Ici, c'est le contraire. Comme les enfants qui découvrent un nouveau jeu ou une nouvelle compétence, nous effleurons les sujets, à de nombreuses reprises, assurant chaque fois un peu plus les acquis, approfondissant chaque fois un peu plus les notions.

    S'il fallait donner une durée approximative, je dirais que :

    → La partie « Observation » dure de 5 à 10 minutes, intégrée à la leçon de lecture à voix haute. Elle se conclut (ou pas) par la partie « Découverte ».

    → La partie « Découverte » dure le temps qu'il faut pour le dire, c'est-à-dire jamais plus de 2 à 5 minutes. Elle est dite une fois, avec les mots que les enfants choisissent. On ne la fait ni répéter, ni copier car on sait qu'on y reviendra d'ici la fin du CP et que les collègues de CE1, CE2, CM1, CM2 remettront chaque année cette question à l'honneur.

    → La partie « Entraînement » peut être dissociée des deux autres dans la même journée de classe (pour moi, c'est en début d'après-midi, quand les enfants ont besoin d'une activité calme). Elle doit être la plus longue et sa durée doit augmenter au cours de l'année scolaire : 4 à 5 minutes orales en début d'année, vite prolongées par 4 à 5 minutes à l'écrit. La durée de l'écrit augmentera régulièrement jusqu'à occuper une vingtaine de minutes en fin d'année (attention, lorsqu'il n'y a qu'un exercice d'entraînement à la grammaire, c'est que les deux autres exercices de la page sont consacrés à l'orthographe graphémique ou au vocabulaire)

    Période 1 :

    Observation : Mots, syllabes, lettres
    Entraînement : manipuler intuitivement

    Observation : des verbes conjugués déchiffrables
    – Découverte : Le verbe dit ce que nous faisons.
    Entraînement : (EPS) mimes ; Jacques a dit 

    Observation : des noms communs ; des noms propres déchiffrables
    – Découverte : Les noms communs désignent toutes les choses, toutes les personnes, tous les animaux de la même espèce ; les noms propres désignent une seule personne, un seul animal en particulier, ils commencent par une majuscule
    – Entraînement  : (langage oral) « Donnez le nom propre de votre animal familier. Quel nom commun désigne Mmes ... , ... , ... (noms des enseignantes de l'école) ? Etc. »

    Observation : des articles (des, le, la)  - la conjonction et
    – Découverte : a) L'article est un mot placé avant le nom ; l'article la s'emploie avec un nom « fille », l'article le avec un nom « garçon », l'article des s'emploie quand le nom désigne plusieurs personnes, plusieurs animaux, plusieurs choses, le nom finit alors très souvent par la lettre s muette.
    b) La conjonction et peut relier deux noms. 
    – Entraînement  : (langage oral) Faire employer le ou la en montrant des objets, des animaux ou des personnes représentées sur des illustrations ; faire employer des en montrant plusieurs objets, animaux ou personnes de même sorte ; faire employer et en montrant deux enfants de la classe.
    (langage écrit) Encoder des noms, dont un au pluriel (des tomates), avec l'aide de l'adulte 

    ♥ Observation : le verbe être au présent à la troisième personne du singulier - les pronoms il et tu ; le morphème grammatical s en conjugaison
    – Découverte : Lorsque le verbe est conjugué avec le pronom tu, il se termine presque toujours par la lettre s muette. Lorsque le verbe est conjugué avec le pronom il, il ne se termine jamais par la lettre s.  
    – Entraînement  : (langage oral) a) Employer est dans des phrases orales.
    b) Employer les pronoms tu et il dans des phrases orales. 

    ♥ Observation : a) le verbe être au présent à la deuxième et troisième personne du singulier
    b) le pronom elle
    – Découverte : a) Lorsque le verbe être est conjugué avec le pronom tu, il s'écrit es et se lit [E]. 
    b) Lorsque nous parlons d'une fille, nous disons elle
    – Entraînement  : (langage oral) Remplacer un prénom par il ou par elle.

    ♥ Observation : des noms et leurs articles au singulier et au pluriel 
    – Découverte : a) Le pluriel de l'article une est l'article des
    b) Un nom au pluriel se termine très souvent par la lettre s muette.  
    – Entraînement  : (langage écrit) Écrire des noms au pluriel sans oublier la lettre s muette avec l'aide de l'adulte.

    ♥ Observation : a) des noms avec leurs articles (des, un), au pluriel et au singulier 
    b) des phrases négatives 
    c) des noms masculins, l'article un ; des noms féminins, l'article une
    – Découverte : a) Un nom au pluriel se termine très souvent par la lettre s muette. Lorsqu'il est au singulier, il perd très souvent cette lettre s
    b) Lorsque nous voulons dire ce que ne fait pas le sujet, nous encadrons le verbe par les mots ne et pas
    c) Les noms masculins sont accompagnés de l'article un, les noms féminins sont accompagnés de l'article une
    – Entraînement  : (langage oral) Mettre des phrases à la forme négative.
    (langage écrit) a) Encoder des noms, dont certains au pluriel (des notes ; des sardines), avec l'aide de l'adulte 
    b) Avec l'aide de l'adulte, écrire au singulier des noms donnés au pluriel  

    Tout au long de la période, les élèves copient et complètent des phrases qu'ils illustrent, ils appliquent ainsi intuitivement les règles d'écriture de la phrase (majuscule, point, sens).

    Période 2 :

    ♥ Observation : a) Des noms sujets et des pronoms de la troisième personne au singulier et au pluriel 
    b) l'accord du verbe avec son sujet lorsque celui-ci est un nom ou un pronom de la troisième personne, au singulier ou au pluriel
    – Découverte : a) Le pronom ils remplace un nom masculin singulier, le pronom ils remplace un nom masculin pluriel ; le pronom elle remplace un nom féminin singulier, le pronom elle remplace un nom féminin pluriel. 
    b) Quand le sujet  est au pluriel, le verbe se termine par ent, lorsque le sujet est au singulier, le verbe se termine par e.

    – Entraînement  : (langage écrit) Avec l'aide de l'adulte, relier le nom sujet avec le verbe qui convient. 

    Graphie on

    ♥ Observation : a) Conjuguer un verbe du premier groupe avec les pronoms je, tu, il, elle, nous, ils, elles
    b) Des noms, masculins et féminins, avec leurs articles (un, une, des ; le, la) . 
    – Découverte : a) Les terminaisons du présent : je ...e ; tu ...es  il ...e elle ...e nous ...ons ils ...ent elles ...ent
    – Entraînement  : (langage écrit) Avec l'aide de l'adulte, relier le pronom sujet avec le verbe qui convient.

    ♥ Observation : Des noms, masculins et féminins, avec leurs articles (un, une, des ; le, la) . 
    – Entraînement  : (langage écrit) Encoder articles et noms.

    ♥ Observation : a) Repérer le nom sujet dans une phrase. 
    b) La phrase interrogative (question Qui... ?). 
    – Découverte : a) Pour trouver le sujet du verbe, nous pouvons poser la question « Qui ... ? »
    – Entraînement  : (langage oral) Poser des questions commençant par « Qui ... ? » et répondre par une phrase complète.

    Graphies et ette

    ♥ Observation : Des noms masculins terminés par la graphie et et des noms féminins, terminés par la graphie ette
    – Découverte : a) Les noms terminés par et sont masculins, les noms terminés par ette sont féminins.

    Tout au long de la période, les élèves copient, complètent et écrivent des phrases et ils en remettent en ordre les mots, ils appliquent ainsi intuitivement les règles d'écriture de la phrase (majuscule, point, sens).

    Période 3 :

    Graphie s entre 2 voyelles

    ♥ Observation : Conjuguer un verbe du premier groupe au présent avec les pronoms je, tu, il, elle, nous, ils, elles.
    – Entraînement  : (langage écrit) a) Compléter quatre phrases par un des quatre verbes proposés.
    b) Rétablir l'ordre des mots pour écrire une phrase, en tenant compte de la place de la majuscule et du point.
    c) Qualifier trois noms par l'un des trois adjectifs proposés.

    Graphie oi

    ♥ Observation : Des noms masculins terminés par la graphie oir et des noms féminins, terminés par la graphie oire
    – Découverte : Les noms terminés par oir sont masculins, les noms terminés par oire sont (presque toujours) féminins.
    – Entraînement  : (langage écrit) a) Classer des noms selon leur genre.
    b) Rétablir l'ordre des mots pour écrire une phrase, en tenant compte de la place de la majuscule et du point.

    Graphie in

     Observation : Des noms  et adjectifs masculins terminés par la graphie in et des noms et adjectifs féminins, terminés par la graphie ine
    – Découverte : Les noms et adjectifs terminés par in font leur féminin en ine.
    – Entraînement  : (langage écrit) a) Classer des noms selon leur genre.
    b) Rétablir l'ordre des mots pour écrire une phrase, en tenant compte de la place de la majuscule et du point.

    Graphies eau, au

    ♥ Observation : Des noms terminés par la graphie eau ou al au singulier et eaux ou aux au pluriel.
    – Découverte : a) Les noms terminés par eau au singulier font leur pluriel en eaux.
    b) La plupart des noms en al au singulier font leur pluriel en aux.
    – Entraînement  : (langage oral) Mettre au pluriel des noms en al ; mettre au singulier des noms en aux.
    (langage écrit) a) Écrire au pluriel des noms en al en s'aidant du modèle fourni. 
    b) Compléter trois phrases par un des trois verbes proposés.

    Graphie ill

    ♥ Observation : Conjuguer un verbe du premier groupe au présent avec les pronoms je, tu, il, elle, nous, ils, elles.
    – Entraînement  : (langage écrit) a) Ajouter s, marque du pluriel aux noms proposés en s'aidant du modèle fourni.
    b) Rétablir l'ordre des phrases pour écrire un texte (3 phrases proposées).

    Graphies am, em, om, im

    Entraînement  : (langage écrit) a) Rétablir l'ordre des mots pour écrire une phrase, en tenant compte de la place de la majuscule et du point.
    b) Mettre le sujet d'un verbe au pluriel et respecter les accords nom/article et sujet/ verbe en s'aidant du modèle fourni.

    Graphies ai, ei

    ♥ Observation : Conjuguer un le verbe avoir au présent avec les pronoms je, tu, il, elle, nous, ils, elles.
    – Entraînement  : (langage écrit) a) Employer des adjectifs pour compléter un nom, notion d'antonyme
    b) Observer un modèle à l'imparfait (trois personnes du singulier) pour compléter deux verbes différents

    Graphies ill, aill, ouill

    ♥ Observation : Des formes verbales (présent avec il, tu, nous - imparfait avec tu).
    – Entraînement  : (langage écrit) a) Trier des noms en : noms d'animaux / noms d'objets
    b) Accorder avec un nom féminin un adjectif donné avec un nom masculin en s'aidant du modèle fourni.
    c) Rétablir l'ordre des mots pour écrire une phrase, en tenant compte de la place de la majuscule et du point.

    Graphies eu, œu

    Entraînement  : (langage écrit) a) Écrire le nom féminin en euse correspondant à chaque nom masculin en eur proposé
    b) Qualifier chaque nom proposé par un adjectif en eux donné.
    c) Répondre par un groupe nominal à quatre questions commençant par Qui ... ?

    Graphie gn

    Entraînement  : (langage écrit) a) Trier des noms en : noms de plantes  / noms d'animaux
    b) Rétablir l'ordre des mots pour écrire une phrase, en tenant compte de la place de la majuscule et du point.

    Période 4 :

    Graphies er, ez

    ♥ Observation : Conjuguer un verbe du premier groupe au présent avec le pronom vous ; Repérer la terminaison er des verbes du premier groupe
    – Découverte : a) Avec le pronom vous le verbe se termine très souvent par ez
    b) Le nom du verbe (= son infinitif) se termine souvent par er. Tous les verbes qui se terminent par er se conjuguent de la même manière. 
    – Entraînement  : (langage écrit) a) Compléter par ez des verbes du premier groupe conjugués au présent avec le pronom vous.
    b) Écrire le nom féminin en ière correspondant à chaque nom masculin en ier  proposé, en s'aidant du modèle fourni

    Graphies ain, ein

    ♥ Entraînement  : (langage écrit) a) Qualifier chaque nom par l'un des adjectifs proposés
    b) Accorder au masculin un adjectif au féminin, en s'aidant du modèle fourni 

    Graphie er à l'intérieur d'un mot

     ♥ Entraînement  : (langage écrit) a) Trier des noms en noms de personnes/noms d'animaux/noms de choses
    b) Rétablir l'ordre des phrases pour écrire un texte (4 phrases proposées).

    Graphies ce, ci

     ♥ Entraînement  : (langage écrit) a) Répondre par un groupe nominal à quatre questions commençant par Qui ... ?
    b) Rétablir l'ordre des phrases pour écrire un texte (4 phrases proposées).
    c) Conjuguer deux verbes au présent aux trois personnes du singulier, en s'aidant du modèle proposé 

    Graphie ç

    ♥ Observation : Conjuguer un verbe en cer au présent avec le pronom nous
    – Découverte : a) Avec le pronom nous les verbes en cer ont besoin d'une cédille pour pour conserver le son [s].
    – Entraînement  : (langage écrit) a) Compléter par un ou une un groupe nominal au singulier puis le récrire au pluriel en ajoutant les marques nécessaires, en s'aidant du modèle proposé.

    Graphies ail, eil, ouil

    ♥ Entraînement  : (langage écrit) a) Compléter par un ou une un nom
    terminé par eil/eille, ail/aille

    Graphies euil, œil

    ♥ Entraînement  : (langage écrit) a) Mettre des noms au pluriel sans oublier la marque nécessaire, en s'aidant du modèle proposé 

    Graphies er, es, ec, el, ex, ef, enne, ...

    ♥ Entraînement  : (langage écrit) a) Qualifier chaque nom par l'un des adjectifs proposés
    b) Rétablir l'ordre des mots pour écrire une phrase, en tenant compte de la place de la majuscule et du point.

    Graphie ien

    Observation : Les verbes venir et tenir aux six personnes du présent ; la graphie -ien
    – Découverte : Certains verbes se conjuguent différemment, il faut écouter ce que nous disons pour savoir les écrire.
    – Entraînement
      : (langage écrit) a) Écrire le nom féminin en ienne correspondant à chaque nom masculin en ien  proposé, en s'aidant du modèle fourni
    b) Compléter la conjugaison du verbe retenir au présent en se servant des modèles observés au cours de la lecture.

    Graphie tion

    ♥ Entraînement  : (langage écrit) a) Rétablir l'ordre des phrases pour écrire un texte (4 phrases proposées).

    Période 5 :

    Graphie oin

     ♥ Entraînement  : (langage écrit) a) Accorder l'adjectif donné au masculin singulier aux noms proposés (masculin pluriel, féminin singulier), en s'aidant du modèle proposé.

    Valeurs de la lettre g

     ♥ Entraînement  : (langage écrit) a) Conjuguer des verbes en -ger dans les cas où l'ajout de la lettre e est nécessaire pour conserver le son [ʒ], en s'aidant des modèles fournis

    Là, le livre d'apprentissage de la lecture proprement dit est fini, je continue avec Le livre des bêtes, de Mareuil et Goupil, et je continue l'imprégnation grammaticale grâce aux exercices d'entraînement que cet ouvrage propose (j'en ai un tapuscrit que j'envoie à qui m'en fait la demande).

    Notes :

    [1] Je pense par exemple à la notion de complément « essentiel » ou « pas essentiel ». Pour l’enfant, comme pour l’auteur du texte, toute précision est essentielle, sinon à quoi bon l’avoir indiquée ? Savoir où, quand, comment et pourquoi telle action a eu lieu est essentiel à la compréhension de l’œuvre même très simple qu’est une phrase. Cette notion sera donc bannie de notre « grammaire scolaire ».

    [2] Du moment où nous sommes dans la grammaire scolaire, celle qui vise à comprendre ce qu’on lit et écrit et non à conceptualiser des constituants à leur structure, on ne reconnaît pas le verbe au fait qu’il se conjugue mais au fait qu’il raconte quelque chose (une action, même immobile comme celle de posséder, d’avoir, ou un état). Cela permet d’entrer dans le vif du sujet beaucoup plus vite mais cela impose à l’enseignant de dire aux élèves qu’ici, ils ont affaire à un verbe un peu particulier, dont ils se servent très souvent, mais qui est difficile à percevoir. Il dit une fois, deux fois, dix fois, cent fois qu’ils ont affaire au verbe être, ou au verbe avoir, et bizarrement, ça rentre...





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