• Votre consultation, nous n'y croyons pas une seule seconde :

    Au pays de la démagogie, les tartuffes font la loi

    Merci à C'est Nabum.


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  • Cochez si vous pouvez...
    Merci à Franquin d'égayer ce beau jour d'automne...

    La réforme aimable, comme l'intitule l'ami Loys sur son blog ! Aimable, riante, gaie, souriante, conviviale, heureuse, tout ça, tout ça...

    Ce matin, premier beau jour d'automne après une longue série d'alertes oranges... Monsieur le Recteur d'Académie a libéré nos élèves pour la matinée. Gaie et souriante, je monte dans ma petite auto et me rends au chef-lieu de canton pour me concerter avec mes collègues.
    Vous me direz, je n'étais pas obligée puisque je n'ai reçu aucun ordre de mission et que je ne serai pas remboursée des frais de déplacements que j'ai engagés, polluant au passage l'air de notre belle région et aggravant la dette par ma consommation  somptuaire d'énergie fossile !

    J'arrive... Nous parlons d'abord de choses sérieuses : nos élèves. Cela tombe bien, les nouveaux rythmes ayant tout désorganisé, certains élèves de l'un ont atterri chez l'autre alors que l'autre en perdait d'autres qui avaient atterri chez un troisième.
    Nous n'avons pas pu parler de tout le monde parce que les écoles privées du secteur n'ont pas l'air d'avoir été consultées... Mais je n'en sais rien, elles se consultent peut-être à part, comme les parias collègues de maternelle, privés de socle et d'activité de cochage en gros et au détail (on verra plus tard que cette punition n'en était pas une, mais... chut).

    Après, il a bien fallu s'y mettre... Kessyfôfèr ? Et pourquoi donc ? Et les programmes, où sont-ils ? Et comment pouvons-nous répondre sur le socle si on ne sait pas avec quels programmes, cela fonctionnera ?
    J'ai essayé de dire en substance ce qu'a expliqué M. Lussault (géographe et président du CSP, Conseil supérieur des programmes), hier sur France Inter. Mes collègues n'ont pas eu l'air enthousiasmés par l'idée qu'il faille "sortir d'une logique encyclopédique pour aller vers une logique curriculaire dans laquelle on insiste beaucoup, non pas sur l'atteinte d'objectifs propres à chaque discipline, mais sur l'atteinte d'objectifs plus généraux. "
    Quant à la vision à long terme exposée dans cette même émission par le président du CSP, celle préconisant la mise en retrait du donneur d'ordre qu'est actuellement le Ministère pour restaurer la capacité des enseignants à créer des méthodes qui permettront aux élèves d'acquérir les compétences visées par le socle, ça a eu l'air de carrément les affoler... Mon Dieu, que les gens sont frileux, n'est-ce pas ?

    Ensuite, il s'est agi de se séparer de nos collègues cette année en poste en maternelle puisqu'ils étaient ostracisés (à moins que ce soient nous, les collègues actuellement en poste en élémentaire) et ne devaient pas réfléchir sur le socle.
    Ils se sont installés à part et nous avons commencé notre chemin de croix.

    Il nous a d'abord fallu connecter nos ordinateurs personnels. Trois multiprises et quelques boîtiers suppléant le Wifi défaillant plus tard, nous avons enfin obtenu une connexion à peu près stable.

    Ensuite, la question a été : celui qui se connecte avec son adresse académique représente-t-il l'ensemble du groupe ou seulement lui-même ?
    Nous ne comprenions pas bien pourquoi on nous avait réunis alors qu'il s'agissait d'un questionnaire individuel dont nous avions reçu le lien sur notre messagerie professionnelle.
    Nous avons cherché ici et là... Rien... La question est restée en suspens et nous avons décidé, de notre propre chef, de nous regrouper par deux ou trois autour des ordinateurs disponibles et de commencer, enfin, la Grande Consultation, celle qui rend la réforme aimable. Pour le reste, il valait mieux attendre demain et demander à l'IEN s'il savait si la participation obligatoire de chaque professeur des écoles à partir de son adresse académique était sous-entendue...

    Projet de Socle imprimé à nos frais ou à ceux de nos communes de rattachement sous le nez, nous avons cliqué sur le fameux lien. Et... rien...
    "Les services sont saturés, veuillez retenter de vous connecter dans quelques minutes"...
    Bon, eh bien, attendons... puisque nous sommes là pour ça.
    Qui a déjà vu ce questionnaire ? Bah moi...
    Ce qu'il raconte ? Bah pas grand-chose...
    C'est un peu comme le questionnaire qu'on peut remplir lorsqu'on a reçu un achat en ligne :
    Avez-vous été satisfait de la durée d'acheminement de votre colis ? Veuillez cocher la case correspondant à votre degré de satisfaction :
    Tout à fait d'accord - Plutôt d'accord - Plutôt pas d'accord - NSP

    Ah ? C'est tout ? Oui. Enfin, il y a aussi des petites cases pour écrire un peu...

    Et puis, miracle, les collègues des autres communes, départements, académies ont dû aller boire un café, nous arrivons sur le site de la consultation ! Une collègue lit, les trois autres écoutent religieusement...

    Cochez si vous pouvez...


    1. Les prescriptions de ce projet de socle me paraissent faciles à mettre en œuvre dans la classe.
    2. Je vois bien comment mon enseignement contribuera à l’acquisition du projet de socle par les élèves
    3. Le projet de socle me donne une grande liberté pédagogique
    4. Je trouve que le projet de socle favorise le travail en équipe
    5. Je trouve que le projet de socle favorise la pédagogie de projet
    6. L’explicitation des objectifs de connaissances et de compétences par les « Champs d’activité correspondants » aide à l’appropriation du projet de socle commun
    ...

    Bon j'arrête, je sens que vous vous lassez... Hein qu'on se croirait chez Amazon ou chez Price Minister ? Chez Astérix, au moins, c'était rigolo, alors que là, c'est lugubre !

    Cochez si vous pouvez...

    Nous cochons... Nous rions... Nous cochons... Nous nous énervons... Nous cochons... Non mais pourquoi ils nous prennent ?... Nous... ne cochons plus parce que les collègues ont fini leur café et que le site est encombré !

    Nous en profitons pour nous lamenter.
    Mais pourquoi bon sang ne nous laisse-t-on pas bosser en paix dans nos classes avec nos élèves ? Mais pourquoi faut-il faire semblant de nous intéresser à un truc qui ne sert à rien parce que nos élèves sont des êtres humains et non des objets manufacturés dont on peut contrôler la conformité par rapport à un prototype ?

    Et puis le site est à nouveau fonctionnel... et puis non... et puis oui... et puis... MERDE À LA FIN !
    Pourquoi nous réunit-on si on ne peut pas bosser, finalement ?

    Nous décidons d'un commun accord d'abandonner le projet et de nous connecter depuis chez nous, avant le 18 octobre, date de fermeture du site de consultation, si le cœur nous en dit... La demi-journée a été perdue, pour rien.

    Allons donc voir si nos collègues actuellement en poste en maternelle ont eu plus de chance... L'une d'entre elle a apporté un questionnaire papier qu'elle a trouvé sur Eduscol...
    Avec des cases à cocher... Tout à fait d'accord - Plutôt d'accord - Plutôt pas d'accord - Pas du tout d'accord

    Nous, les directeurs, nous devons faire remonter ce questionnaire à l'IEN avant le 17... Après-demain, quoi... Sauf que... le questionnaire trouvé sur Eduscol est-il réellement celui que veut l'IEN ? Et pourquoi n'avons-nous pas reçu le lien qui aurait permis de transmettre en ligne les résultats de cette concertation puisque, finalement, les membres du nouveau corps de l'Éducation Nationale par décision unilatérale non-soumise à consultation des personnels, nouvellement nommés "professeurs des écoles maternelles" (c'est écrit, sur leur feuille de paie ?), avaient eux aussi à cocher des p'tites cases ?

    Avec la collègue directrice, nous fouillons la messagerie de l'école... Rien... Je me connecte sur la messagerie de "mon" école... Rien non plus...
    Nous appelons la secrétaire de l'IEN. Elle ne comprend pas. Elle a pourtant envoyé le lien pour le questionnaire en ligne à toutes les écoles maternelles.

    À toutes les écoles maternelles ? Eh bien voilà, ne cherchez plus, tout s'explique !
    Nous sommes des directrices d'école primaire, nous...
    C'est-à-dire que dans nos écoles, on mélange encore les torchons et les serviettes...
    Il arrive même que, pour équilibrer les classes, un collègue ayant des élèves en obligation scolaire (plus de six ans) prenne un groupe d'enfants (nous, on dit "élèves" mais bon...) qui n'y sont pas soumis.
    Il arrive même le contraire, figurez-vous ! Chez nous, aussi bizarre que ça puisse paraître, il se peut qu'un surveillant de sieste et changeur de couches (nous, on dit "professeur des écoles", mais bon) décide que cette année, en plus de ses marmots vagissants à torcher et materner, il apprendra à lire et à écrire à des élèves, des vrais...
    Et nous sommes assez nombreux à naviguer d'un cycle à l'autre et à considérer, contrairement à certains collègues qui se tirent une balle dans le pied sans le savoir, que les élèves de GS peuvent très bien, dans une même salle, avec un même maître, côtoyer ceux de CP, dans une classe à leur mesure, ni trop maternante, ni pas assez jouante !
    Il faut dire que nous, en Primaire, nous avons testé d'abord. C'est pourquoi nous ne rejetons pas, sans l'avoir jamais expérimentée, l'idée d'un cycle passerelle, ni tout à fait élémentaire, ni plus tout à fait maternelle.  Et nous sommes très malheureux en entendant ceux qui croient qu'on sauvera la maternelle en la coupant du reste du système scolaire.

    Voilà comment, bêtement, nous avons eu une nouvelle confirmation du fait que nous sommes le grain de sable qui empêche la machine à normaliser l'exception française de fonctionner sans états d'âme... Pffff !

    Midi moins vingt, l'erreur est réparée, nous recevons le courriel avec les liens indispensables à tout directeur d'école primaire décidé à passer son mercredi après-midi à rattraper les approximations d'une institution en fin de course, ne sachant plus très bien à quel saint laïc il convient de se vouer avant d'être sacrifiée sur l'autel de la traçabilité des produits en cours de fabrication dont elle a la charge...
    Nous, nous avons décidé que nous scannerons et enverrons en pièce jointe le questionnaire papier que la collègue consciencieuse était allée récupérer d'elle-même sur Eduscol.

    Et même qu'un jour, si j'ai le temps, je vous ferai part de la réflexion d'un groupe de collègues, PE comme moi, mais n'ayant aucun lien avec le GRIP, ayant lu les nouveaux programmes de maternelle. Vous verrez, c'est très différent de ce qu'on nous raconte dans les revues des syndicats majoritaires !


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  • Pour ceux qui bossaient ce matin !

    Voici le lien qui permet d'accéder à l'émission Service Public d'aujourd'hui, mardi 14 octobre.
    Le thème en était : "La refonte des programmes scolaires". On y entend J.P. Demailly, professeur de mathématiques à l'Institut Fourier.

    Service Public, France Inter, La refonte des programmes scolaires


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  • L'émission Service Public invite le GRIP

    L'émission Service Public invite le GRIP

    Jean-Pierre Demailly, professeur de mathématiques à l'institut Fourier (Grenoble-I), membre de l'Académie des sciences est invité par FRANCE INTER à débattre le mardi 14  octobre de 10 heures à 11 heures de la question des programmes dans
    l'émission Service Public, avec Gisèle Jean du collectif CORPUS et
    Michel Lussault le nouveau président du CSP.


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  • Juchés en équilibre, sur un socle trop haut.
    Merci à Jack pour son illustration parfaite de l'illusion d'égalité socleuse.

    Socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Déjà, rien que le titre, on sent l'arnaque à plein nez...
    Commun ? À l'heure où on nous serine à longueur de temps qu'il faut individualiser les parcours ?
    Ah voui, mais vous comprenez, justement, c'est ça l'idée... Un socle... commun... vous voyez ?
    NAN. Je ne vois pas. Ou alors, pas comme vous...

    Juchés en équilibre, sur un socle trop haut.

    Déjà Connaissances... Ça ne vous ferait rien de dresser une liste précise, par année scolaire ? Parce que là, le flou artistique, ça peut se traduire par un manque flagrant d'ambitions. Quand on en arrive à se demander s'il faut mettre l'attribut du sujet dans le socle commun, ça devient ennuyeux, non ?

    Juchés en équilibre, sur un socle trop haut.
    Merci à Wistan, CE1.

    Pour la culture, ce serait bien aussi, d'ailleurs. Parce que les classes qui perdent un trimestre ou plus à apprendre des chansons dont le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elles ne sont pas estampillées "passeront à la postérité", ça va un moment, surtout quand on parle de socle commun... Et celles qui découpent des bouteilles en plastique au lieu d'écrire des rédactions, de résoudre des problèmes ou de découvrir l'histoire, la géographie ou les sciences, ça décrédibilise toute l'Institution et ça le fait passer pour une douce niaiserie votre socle commun !

    Juchés en équilibre, sur un socle trop haut.

    Après compétences... Alors là, excusez-moi, mais voilà...  Fournir une éducation générale, je veux bien. Nous, les instituteurs de Primaire, nous y avons toujours contribué, de la Toute Petite Section de Maternelle au Cours Moyen 2e année.
    C'était "en prime", en plus des acquisitions scolaires, de ce qu'on appelle habituellement les contenus des Programmes.
    Quand j'étais petite, j'ai encore vu les derniers "prix de camaraderie", donnés aux élèves particulièrement altruistes, mais ce n'était pas la liste interminable des items pour lesquels notre action est plus que limitée.
    Et puis, je pense que nos instituteurs savaient bien que, même si le petit Patrick ou la petite Christine avaient bon fond, il leur arrivait bien de temps en temps de faire passer leur intérêt particulier avant l'intérêt général ou d'oublier que la culture de l'engagement prend appui sur l'importance de la promesse et du respect des contrats, ce qui les amenait de temps en temps à ne pas respecter les engagements qu'ils avaient pris envers eux-mêmes ou envers les autres.
    C'étaient des gosses, des gamins, des enfants... ou peut-être même tout simplement des êtres humains, avec leurs qualités, leurs défauts, leurs forces et leurs faiblesses.
    Aller évaluer ces êtres en perpétuelle croissance sur justement ce qui est le moins également accessible, le moins facile à obtenir de tous et tout le temps, le moins facile à étalonner, cela ne relève-t-il pas de l'imposture pure et simple ?

    Juchés en équilibre, sur un socle trop haut.

    Une imposture qui viserait à cacher la poussière sous le tapis, par exemple.
    On enseigne de moins en moins de connaissances (l'attribut du sujet, franchement, comme le plus-que-parfait se retiennent très bien dès le CE2 ou le CM1, du moment où les programmes scolaires sont clairs et progressifs).
    On les répertorie de manière de plus en plus vague (qui peut se vanter à 15 ans de Maîtriser la langue française ? Et nous, comment savons-nous que l'élève a pris goût à l'écriture ?...).
    On les mêle avec les compétences (qu'est-ce que vient faire l'épanouissement de la personnalité  dans les connaissances nécessaires à l'expression et à la communication ?).

    Ou encore plus simplement une imposture qui mènerait à changer la structure de l'école en la chargeant d'une mission d'une ambition folle : l'accomplissement total de chacun des sujets qui la fréquentent...

    Je ne sais pas trop. Un peu des deux certainement. L'avenir nous le dira... ou le passé, par exemple...

    Extrait de De l'école (Jean-Claude Milner, Éd. du Seuil, 1984) :

    Les réformes pieuses de l'école, ..., sont donc l'illustration particulière d'une structure générale. Elles consistent en tout et pour tout à mettre l'institution scolaire dans son ensemble et chaque enseignant en particulier hors d'état d'opérer le moindre effet. L'échec de tous est programmé, sinon qu'il est partout présenté comme l'accomplissement d'une mission suprême. L'école pourrait tout simplement se proposer pour fin d'instruire; ce serait là une tâche parfaitement définissable, qui demanderait seulement qu'on s'accordât sur des contenus et des critères. Quels sont les contenus souhaités par une société équitable et éclairée, quels sont les critères recevables distinguant le savoir de l'ignorance, ce sont des questions non triviales, mais il est possible de les traiter par des voies rationnelles. Or, voilà, aux yeux des cœurs pieux, le plus mauvais point de vue : justement parce que l'entreprise serait rationnelle et accessible aux forces humaines, elle se révélerait manquer le point idéal - nécessairement irrationnel et inaccessible. Aussi l'instruction doit-elle être blâmée: on lui préférera, à tout coup, l'éducation.

    Or, il serait temps de se demander ce que c'est que l'éducation. Manifestement, il s'agit là d'une de ces notions idéales auxquelles on ne peut donner de contenu qu'en passant d'emblée à la limite ultime. L'éducation, c'est le processus par lequel un sujet est censé s'accomplir entièrement: une perfection absolue dans tous les domaines importants. Montrez-moi une qualité désirable, dit l'éducateur à la société, et j'avouerai que je dois la susciter chez l'éduqué et la susciter sous la forme la plus achevée possible. Nulle exclusion n'est ici légitime et nulle insuffisance ne saurait être tolérée. Aussi en vient-on toujours, quand on veut décrire des contenus éducatifs particuliers, à un à la fois: un sujet qui soit à la fois sain de corps et sain d'esprit, à la fois intelligent et généreux de cœur, à la fois amoureux, passionné; et époux attentif, à la fois modeste et brillant, et de plus habile de ses mains, etc. ; voilà le résultat que doit viser tout véritable éducateur: en bref, l'homme total, dont le cavalier français et le gentleman anglais, autrefois, l'instituteur syndiqué, bricoleur et sportif, aujourd'hui, sont les illustrations conjoncturelles. Il va de soi que la tâche est infinie et indéterminée: nul ne peut être sûr d'avoir parachevé son éducation (à vrai dire, elle devrait se poursuivre toute la vie) ; nul ne devrait être sûr qu'il a participé efficacement et dignement à l'éducation d'un autre; nul ne devrait croire que l'éducation soit un métier : c'est bien plutôt une mission, où, n'est-ce pas, sont convoqués tous les hommes de bonne volonté, mais que seuls sauront mener à bien quelques saints. L'éducation invalide donc tout enseignant ordinaire : qui, en effet, peut se persuader d'être un saint ; qui du reste doit désirer d'en être un ? Elle est aussi ce qui rend l'école impossible, parce qu'elle est impossible elle-même. Si les réformateurs la placent au centre de leurs projets, ce n'est pas qu'ils ignorent ce détail. Bien au contraire, c'est parce qu'ils la croient impossible qu'ils la proposent comme fin à ce qui doit être réformé.

    Ayant mesuré l'institution à cette aune, ils peuvent librement la condamner dans sa forme présente et à venir; ils peuvent aisément donner mauvaise conscience à ceux qui en font partie..."

     

     

     


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