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    Pas vraiment du "Matériel" mais comme je ne sais pas où mettre cet article, il sera très bien ici...

    Le manuel que j'utilise en Étude de la Langue n'a pas de partie Vocabulaire, même courte, où les quelques notions  pointées par les programmes seraient clairement mentionnées.
    Il est vrai que la très importante partie Orthographe Lexicale permet de travailler de façon assez approfondie pour des élèves de 7 à 8 ans les notions de dérivation et de familles de mots.

    Même si les termes "préfixes", "suffixes", "mots de la même famille" ne sont pas écrits et expliqués, nous avons toutefois l'occasion de les travailler à de nombreuses reprises. Les noms de métiers, les fruits et leurs arbres au cours de la leçon sur le suffixe -ier, les lieux de vente lorsqu’on voit la terminaison -ie, les diminutifs en étudiant le suffixe -et... On travaille la notion de mots de la même famille par la même occasion, et on continue lorsqu'on traite des lettres finales muettes. La dérivation verbe --> nom en -eur poursuit le travail. Chaque leçon ou presque de ce chapitre du manuel donne lieu à l’approfondissement intuitif de la façon dont la langue française construit les mots.

    Pour ce qui n'est pas traité du tout, les synonymes, les homonymes, les mots de sens opposés (sauf ceux construits grâce à l’ajout d’un préfixe privatif), je me sers beaucoup des plages quotidiennes de lecture orale et des séances de découverte du monde. 

    C'est pourquoi j'ai choisi d'utiliser des manuels de lecture tels que Le Livre des Bêtes puis Avec l'Oiseau Bleu plutôt que des albums de littérature de jeunesse. En effet, les auteurs prévoyaient, en plus du lexique, précurseur de l’usage autonome du dictionnaire, des questions de sens qui reprenaient souvent les phrases du texte contenant des mots rares que les enfants venaient de découvrir dans la lecture. Ils essayaient aussi de réemployer ces mots et expressions à plusieurs reprises dans les pages suivantes, soit dans les textes de lecture soit dans les questions orales soit dans les exercices écrits.

    Ces exercices écrits, que je fais à l'oral au CE1, faute de temps, étaient de réels exercices d'entraînement à l'emploi de vocabulaire et faisaient ce travail intuitif sur l'enrichissement de la langue. Lorsque l’élève, lors des séances de vocabulaire, découvrait les mots désignant ces concepts, il y avait beau temps qu’il savait ce qu’ils recouvraient et qu’il les utilisait aussi bien que M. Jourdain.

    A ceci, j'ai toujours ajouté deux petites semaines de formalisation de tout cela, juste avant le passage des évaluations nationales afin que ceux de mes élèves les moins champollionesques ne se trouvent pas déroutés par des exercices inconnus dont la forme plus que le fond les bloquerait.

    De mémoire, les seuls exercices de vocabulaire de ces Évaluations Nationales que les élèves en difficulté de ma classe aient souvent ratés dans les grandes largeurs, ce sont ceux de remise dans l'ordre alphabétique de mots ayant les deux ou trois premières lettres communes.

    J'avoue que "je leur donne raison" et que je pense que cet exercice n'est pas du niveau d'un enfant de sept à huit ans, tout simplement. À moins de faire du surentraînement qui, s’il ne rend pas l’élève totalement inapte à faire un jour le lien entre cet exercice pratiqué trop tôt et à vide et la recherche rapide dans le dictionnaire en papier, il se fait de plus forcément au détriment de quelque chose d'autre, vu le peu de temps dont nous disposons.

    Un dernier vivier de travail sur le vocabulaire en action, pendant le temps consacré au français écrit, c’est la rédaction. À ce sujet, je me permets de signaler l’excellent travail réalisé par deux collègues et qu’on peut trouver en cliquant sur ce lien : Production d'écrits chez Zaubette.

    Ce travail peut être abondamment complété à longueur de journée de classe lorsqu'on fait du français oral, dans tous les domaines, de l'EPS aux Arts, domaine dans lequel j'inclurais volontiers la Littérature, prose et poésie, en passant par l'Éducation Civique et bien entendu, ce que les programmes nomment Découverte du Monde (Histoire, Géographie, Sciences et Techniques). Si au cours de ces activités, nous, PE, employons les expressions "synonyme", "homonyme", "antonyme", "préfixe", "suffixe", et que nous faisons brièvement remarquer aux élèves, en sollicitant leur réflexion plutôt qu'en leur assenant une règle venue d'ailleurs à appliquer, les quelques leçons de vocabulaire que nous aurons à mener pour satisfaire aux exigences des programmes (2008 ou 2016... à moins que ce ne soit 2002 dans certaines circonscriptions qui se reconnaîtront...) viendront d'elles-mêmes et ne nécessiteront pas de grands efforts aux enfants.


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  • GS : Le calendrier de la semaine
    Illustration Sophie Borgnet

    Nombres ordinaux : du 1er au 7e - La semaine : Noms des jours

    Télécharger « Calendrier P4S2.pdf »

    Ne pas hésiter à me contacter pour tout renseignement sur la méthode Se Repérer Compter Calculer en GS.


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  • J'ai réalisé que je n'avais pas mis en ligne mes bilans de mathématiques et de français de cette période.

    Voici l'oubli réparé :

    Télécharger « Ecrire Analyser P3.pdf »

    Télécharger « compter calculer P3.pdf »

     


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  • Poser une division.

    Comment poser une division sans table de multiples ni soustractions intermédiaires :

    Alors, prenez un papier et un crayon et accrochez-vous, on y va :

    65 987 : 89 (avec la potence, bien sûr) :

    Poser une division.


    - En 659, combien de fois 89 (petit arc de cercle au-dessus de 659) ou en 65 dizaines, combien de fois 9 dizaines (parce que 89 est beaucoup plus proche de 9 dizaines que de 8 dizaines) ?
    - Il y va 7 fois, j'écris 7 au quotient.

    Poser une division.

    - Je multiplie ce quotient partiel par le diviseur et je le soustrais du dividende partiel :
    a) 7 fois 9 unités = 63 unités ; 63 unités ôtées de 9, ça ne se peut pas, je mets une retenue de 6 à côté du 9. 63 unités ôtées de 69, il reste 6. J'écris 6 sous les unités du dividende partiel.

    Poser une division.

    b) 7 fois 8 dizaines = 56 dizaines ; 56 dizaines plus les 6 de retenue = 62 dizaines ; 62 dizaines ôtées de 65 = 3.

    Poser une division.

    c) Le reste, 36, est plus petit que le diviseur, je peux continuer. J'abaisse le chiffre des dizaines pour le deuxième dividende partiel.

    Poser une division.



    - En 368, combien de fois 89, ou en 36 dizaines, combien de fois 9 dizaines ?
    - Il y va 4 fois. Je pose 4 comme deuxième quotient partiel.

    Poser une division.


    - Je calcule le produit de 89 x 4 :
    a) 4 fois 9, 36. 36 ôté de 38 (3 de retenue) = 2.

    Poser une division.


    b) 4 fois 8 = 32 ; 32 + 3 = 35 ; 35 ôté de 36 = 1.

    Poser une division.


    c) Le reste (12) est inférieur au diviseur. J'abaisse le 7.

    Poser une division.


    - En 127, combien de fois 89, ou en 12 dizaines, combien de fois 9 dizaines ?
    - 1 fois. J'écris 1 comme chiffre des unités du quotient.

    Poser une division.

    - Je calcule le produit de 89 x 1 et je note le reste de la division :
    a) 1 fois 9 = 9 ; 9 ôté de 17 (1 de retenue) = 8. J'écris 8 comme reste dans les unités.

    Poser une division.


    b) 1 fois 8 = 8 ; 8 + 1 de retenue = 9 ; 9 ôté de 12 = 3. J'écris 3 comme reste dans les dizaines.

    Poser une division.

    c) Le reste, 38, est inférieur au diviseur.

    Le quotient de la division de 65 987 : 89 est 741. Le reste est 38.

    [Merci à Pascale pour sa jolie souris-scanner qui me rend bien des services ]

     


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  • Juste des images séquentielles

    Pour la Semaine 3 de la Période 3 de la méthode Se repérer, Compter, Calculer en GS.

    Télécharger « im.séqu.P3S3J3.pdf »

     Ne pas hésiter à me contacter pour tout renseignement sur la méthode Se Repérer Compter Calculer en GS.


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