• La soustraction par cassage adaptée
    Merci à Sophie Borgnet pour son illustration.

    Selon Henri Canac (L’INITIATION AU CALCUL ENTRE ·5 ET 7 ANS) :

    Soit, par exemple, la soustraction : 42 - 27. Que signifie cette écriture? Que j'ai 42 bûchettes et que je veux, de cette collection, en retirer 27. Réalisons d'abord, devant nous, le grand nombre : 42, par 4 dizaines de bûchettes plus 2 bûchettes.

    La soustraction par cassage adaptée

    Comme pour les opérations déjà connues, considérons d'abord les unités. Je dois enlever 7 unités. Mais, contrairement au cas de la soustraction sans retenue, je ne trouve pas ces 7 unités parmi les unités « hors dizaines » du grand nombre. Je prends donc l'un des 4 paquets de 10 bûchettes, je l'éventre et je mets ces 10 bûchettes, avec les 2 bûchettes isolées.

    La soustraction par cassage adaptée

    De ce tas de 12 bûchettes, j'en retire 7 et il m'en reste 5. Mais, avant d'aller plus loin, je note bien que j'ai enlevé une dizaine au grand nombre   j'en garde la mémoire, je retiens cette dizaine.

    La soustraction par cassage adaptée

    Passons à présent aux dizaines : j'enlève 2 paquets de bûchettes et je constate qu'il ne m'en reste qu'une. L'opération faite, il me reste donc 1 dizaine et 5 unités, ou 15. C'est que, des 4 dizaines primitives, j'ai enlevé en tout 3 dizaines : les 2 du petit nombre plus la dizaine de retenue ; de là le mode opératoire...

    La soustraction par cassage adaptée

    Et voilà, éventration de la dizaine réussie !


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    Prétexte : Lire "comme des grands" de vraies histoires.
     

    Acquisitions :

    - Le verbe et son sujet, le genre des noms
    - Acquisitions par reconnaissance visuelle : qui
    - Apprentissage de la lecture par analyse puis synthèse : ge, gi, geo, gea ; qu, q, k ; et, ette
    - Lecture en alternance : conte adapté, texte relatant le quotidien des enfants, conte adapté.
    Comme je n'ai pas l'habitude d'écrire des textes aussi courts, je sens que je vais délayer un peu...
    Le premier livret est fini. Nous sommes quelque part entre la fin décembre et la mi-février.
    Selon la vox populi, nos élèves savent lire. En effet, c'est l'époque de l'année scolaire où, si tout se passe bien pour eux, ils se précipitent sur la moindre bribe d'écrit, paquet de biscuits du goûter, panneau directionnel, titre de journal, publicité affichée à l'entrée du supermarché, et cherchent à la déchiffrer.
    "pré-sen-ke de fru-i-à-co-que ? C'est quoi des fruits à coque ? C'est des fruits comme les Babybel ?...
    Brê ? E.S.T, ça fait ê pourtant. Pourquoi on dit brè-ste et qu'il y a écrit Brê ? Ils ont oublié le e muet ?...
    Il tue sa mè-re et s'en-fuit en em-por-tant sa car-te bleue... C'est vrai que ça existe, des gens qui font ça ? C'est des blagues, hein, au moins ?...
    La Va-che Ma-rran-te : pour 18 por-ti-ons achetées, non, on dit por-ssssions, re-ke-vez, non resssevez, 12 por-sssions gra-tu-i-tes ! Dis, tu as vu, c'est super, ça ! Tu m'achètes des Vache Marrante, dis ? Tu m'en achètes ?"
    Bon évidemment, finie la paix, la tranquillité, comme disait mon cousin ! Plus moyen de leur faire croire que tel produit est en rupture de stock ou que telle activité est interdite aux moins de huit ans !
    Il va falloir faire avec et s'adapter à ce nouvel enfant en route vers la lecture qu'on appelait autrefois courante !
    Pour le moment, c'est encore lent et laborieux, les mots de quatre syllabes et plus sont ânonnés, on en oublie parfois une en cours de route. Et puis, la tentation est forte de sauter la dernière et de faire avec le sens général de la phrase...
    "Il éta... était une fois... une ma-ri...ole... ah non... ma-ri-o-nette... qui s'a-ppe-la... s'appela...i... ah bon, a-i, ça fait ê ?... qui s'appelait... Pi... nocchio ! ...
    Quoi ? C'est pas Pinocchio... ?
    Bah si, ça existe Pinocchio pour une marionnette !
    Bon d'accord... qui s'appela... non, s'appelait Pi-ta-lu-gue.
    Pitalugue ? C'est quoi, ça, Pitalugue ? Ça veut rien dire ! Oui, bon d'accord, Pinocchio non plus. Mais quand même, Pinocchio, au moins ça existe. Alors que ton Pilugue-je-sais-pas-quoi, là, c'est n'importe quoi..."
    Un vrai lecteur, quoi. Prêt à dialoguer avec l'auteur pour contester ses choix littéraires !
    C'est le moment où l'école peut tout, ou presque.
    Si elle a du temps et qu'elle l'utilise pour cela, si elle a du personnel et qu'il sert à cela, si elle a les moyens culturels et les utilise dans cette direction-là, elle va entraîner ses élèves, tous, ou presque, vers la possibilité de choisir plus tard leurs lectures personnelles dans toute la gamme des possibles.
    Il lui suffit pour cela de les entraîner tous quotidiennement vers des textes de plus en plus fournis. Il faudra de plus les aider à les décortiquer, leur en expliciter le vocabulaire et les aider à le réemployer.
    On aura soin d'utiliser et de faire utiliser l'écrit dans toutes les matières afin que ne soient pas privilégiés seulement les textes de littérature. La découverte du monde, les mathématiques, la poésie, bien sûr, seront appelées à la rescousse et nous encouragerons nos petits lecteurs à lire seuls, à voix haute, en s'interrompant aussi souvent qu'il est nécessaire pour bien comprendre, tout de suite, tout le temps, leurs énoncés de problèmes, leurs textes documentaires, les œuvres des grands maîtres de la poésie enfantine, etc.
    Il est sûr qu'à notre époque de désengagement de l'État, ce sera moins facile que lorsque nous bénéficiions de 27 heures par semaine pour ce faire.
    Quand on doit vite, vite laisser nos élèves à d'autres à 15 heures tapantes, cartables prêts et salle débarrassée, il est moins facile de finir la demi-journée par un petit quart d'heure de décryptage de La Cigale et la Fourmi !
    Et lorsqu'on doit laisser les activités sportives et culturelles aux animateurs de la MJC, de la Ludothèque et de l'Association Sportive locale, difficile de leur demander de profiter de leurs 45 minutes d'animation pour faire réviser aux petits CP le son "ph" qu'ils viennent de voir et qui tombe pile poil pour lire xylophone, microphone, saxophone, philodendron, atmosphère, dauphin, photographie, éléphant, pharaon, siphon, typhon ou même pourquoi pas Tryphon Tournesol et Phileas Fogg !
    Rien ne nous empêche cependant de continuer, un peu moins vite, un peu moins bien, à ne pas douter des capacités de nos élèves. Sélectionnons pour eux le meilleur de ce que nous connaissons et aidons-les à le découvrir tout en rêvant qu'un jour enfin, notre société décide de réenchanter l'école et de lui rendre son rôle premier. Rappelons autour de nous que permettre aux plus humbles de jouer dans la même cour et d'accéder à la même culture que leurs camarades mieux dotés, ce n'est pas  déposséder les deuxièmes de la culture mais offrir aux premiers son excellence.

    Pour consulter le reste de la méthode :

    Écrire et Lire au CP, 1er Livret, 1re Partie

    Écrire et Lire au CP, 1er Livret, 2e Partie

    Livret 2, 1re partie

    Pour afficher :

    Écrire et Lire au CP - Graphies en images

    Et le guide pédagogique :

    CP : Écrire et Lire au CP - Guide pédagogique
     
    Nota Bene : Vous pouvez me commander ces ouvrages directement, au prix public (13 € les deux livrets), auquel je me vois contrainte de vous demander d'ajouter le prix du timbrage, en me joignant via l'onglet Contact. Le livre du maître en version .pdf vous sera envoyé sur simple demande de votre part.
    Le premier livret est accompagné d'un cahier d'exercices photocopiable, les exercices du second livret sont intégrés à la méthode (pages de droite du livret).

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  • Écrire et Lire au CP, 1er Livret, 2e partie.

    Chapitre 2 : Vivre au CP

    Suite de l'article Écrire et Lire au CP .

    Prétexte : Les joies, les jeux, les peines et les découvertes d'une classe d'enfants de six ans, à l'école, avec leur enseignante.

    Acquisitions :

    - Notion de verbe, de nom propre et de nom commun, conjuguer un verbe du 1er groupe (sauf 2e personne du pluriel), la marque du pluriel des noms

    - acquisitions par reconnaissance visuelle : est, es, elle, dans, avec ses, que

    - apprentissage de la lecture par analyse puis synthèse : ou, p, j, d, é, è, e, on, b, g (gu), pr, tr, cr, ..., an, en, h

    - Lecture de textes entièrement déchiffrables de plus en plus longs (78 mots pour le premier, page 19 ; 146 pour le dernier, pages 37 et 38)

    - Premières introductions de textes "décrochés" : un conte adapté, pages 30 et 31 ; un documentaire, pages 37 et 38.

    Merci à Julien pour son aide !

    Pour consulter le reste de la méthode :

    Écrire et Lire au CP, 1er Livret, 1re Partie

    Livret 1, 3e partie

    Livret 2, 1re partie

    Pour afficher :

    Écrire et Lire au CP - Graphies en images

    Et le guide pédagogique :

    CP : Écrire et Lire au CP - Guide pédagogique

    Écrire et Lire au CP : GP 2 (2)

    Nota Bene : Vous pouvez me commander ces ouvrages directement, au prix public (13 € les deux livrets), auquel je me vois contrainte de vous demander d'ajouter le prix du timbrage, en me joignant via l'onglet Contact. Le livre du maître en version .pdf vous sera envoyé sur simple demande de votre part.
    Le premier livret est accompagné d'un cahier d'exercices photocopiable, les exercices du second livret sont intégrés à la méthode (pages de droite du livret).


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  • Écrire et Lire au CP

    Nous voici presque à la fin du mois d'avril. Il est largement temps de s'intéresser à l'année prochaine. Certains d'entre nous postulent pour obtenir un nouveau poste, dans une nouvelle école. D'autres souhaitent rester en place mais vont changer de niveau d'enseignement. D'autres enfin, même s'ils conservent et leur poste et leur niveau, souhaitent se renouveler un peu et faire évoluer leurs pratiques.

    C'est donc à tous mes collègues de CP présents et futurs que je me permets de présenter la méthode de lecture que j'ai conçue et que j'utilise dans ma classe depuis maintenant trois ans. 

    Après une année de rodage où une quinzaine de collègues et moi-même avons testé une version artisanale, j'ai eu la chance, de rencontrer un illustrateur, grâce à ma sœur qui le connaissait personnellement. Celui-ci, Xavier Laroche, a su retrouver son âme d'enfant pour donner vie à une petite bande d'élèves de CP. Il a rendu vivant leur environnement familier. Enfin il a accompagné avec talent leurs incursions de plus en plus fréquentes et efficaces dans le monde des livres. Par ailleurs, ma collègue et amie Sophie Borgnet a bien voulu prendre en charge l'illustration du cahier d'exercices qui complète le livret 1.

    La méthode a été éditée, accompagnée d'un livre du maître téléchargeable gratuitement, et ce sont maintenant plusieurs dizaines de classes qui apprennent à lire avec Mimi, le chat bleu, Marie, Malo, Lila, Lucas et tous leurs amis.

    Quelques dizaines, c'est peu, me direz-vous... Sans doute. Mais pour une méthode qui se vend presque sous le manteau, et qui n'a reçu l'approbation d'aucun IEN, d'aucun PEMF, d'aucun maître de conférences en ESPÉ, c'est déjà un bel exploit, il me semble !

    D'autant que cette méthode est atypique et fait fi de ceux qui affirment que tout ce qui n'est pas blanc, est forcément noir.  Pour cette raison, elle ne se réclame ni de la méthode syllabique ni de la méthode globale ! Elle ne se veut pas non plus idéovisuelle, intégrative ou quoi que ce soit d'autre. Elle prétend simplement faire confiance aux enfants et à leur maître, à leur esprit logique, leurs facultés de déduction, leur compréhension, leur désir d'avancer et leur envie de bien faire pour que les premiers se rapprochent, tranquillement mais sûrement, du deuxième et de sa maîtrise de l'écriture et de la lecture. 

    Quand on apprend qu'en plus, elle rejette résolument le principe selon lequel les compétences doivent être prises et travaillées isolément, et qu'elle favorise au contraire, dès le début, la tâche éminemment complexe que constitue l'acte de déchiffrer un message inconnu pour essayer d'en comprendre le sens, on admet sans peine qu'elle puisse déconcerter...

    Mais le plus simple est peut-être encore de vous permettre de la feuilleter, chapitre par chapitre et d'essayer de répondre aux questions que vous vous poserez peut-être alors... 

    Chapitre 1 : Bienvenue chez nous !

    Prétexte : Présentation des personnages et de leur petit monde...

    Acquisitions :

    - Notion de phrase écrite, de mot écrit, de syllabe, de lettres.

    - Reconnaissance visuelle d'une trentaine de mots d'une à deux syllabes.

    - Analyse partielle ou totale de ces mots afin d'extraire les lettres ou graphèmes a, ch, i, r, o, l, u, v, e, é, ê, f, tu c (= k), m et s.

    - Combinaison des lettres étudiées pour écrire et lire des syllabes et des mots entièrement déchiffrables.

    - En lecture, en fin de chapitre, remplacement total de la reconnaissance visuelle approximative par la combinatoire et le déchiffrage (le remplacement coïncide avec l'entrée à l'école des petits héros, c'est amusant, non ?).

    Durée : 4 à 8 semaines.

    Bon feuilletage et à bientôt pour vos questions !

     

    Pour consulter le reste de la méthode :

    Écrire et Lire au CP, 1er Livret, 2e Partie

    Livret 1, 3e partie

    Livret 2, 1re partie

    Pour afficher :

    Écrire et Lire au CP - Graphies en images

    Et le guide pédagogique :

    CP : Écrire et Lire au CP - Guide pédagogique

    Écrire et Lire au CP : GP 2 (2)

    Nota Bene: Vous pouvez me commander ces ouvrages directement, au prix public (13 € les deux livrets), auquel je me vois contrainte de vous demander d'ajouter le prix du timbrage, en me joignant via l'onglet Contact. Je me ferai un plaisir de vous envoyer le livre du maître en .pdf sur demande.
    Le premier livret est accompagné d'un cahier d'exercices photocopiable, les exercices du second livret sont intégrés à la méthode (pages de droite du livret).


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    Pas vraiment du "Matériel" mais comme je ne sais pas où mettre cet article, il sera très bien ici...

    Le manuel que j'utilise en Étude de la Langue n'a pas de partie Vocabulaire, même courte, où les quelques notions  pointées par les programmes seraient clairement mentionnées.
    Il est vrai que la très importante partie Orthographe Lexicale permet de travailler de façon assez approfondie pour des élèves de 7 à 8 ans les notions de dérivation et de familles de mots.

    Même si les termes "préfixes", "suffixes", "mots de la même famille" ne sont pas écrits et expliqués, nous avons toutefois l'occasion de les travailler à de nombreuses reprises. Les noms de métiers, les fruits et leurs arbres au cours de la leçon sur le suffixe -ier, les lieux de vente lorsqu’on voit la terminaison -ie, les diminutifs en étudiant le suffixe -et... On travaille la notion de mots de la même famille par la même occasion, et on continue lorsqu'on traite des lettres finales muettes. La dérivation verbe --> nom en -eur poursuit le travail. Chaque leçon ou presque de ce chapitre du manuel donne lieu à l’approfondissement intuitif de la façon dont la langue française construit les mots.

    Pour ce qui n'est pas traité du tout, les synonymes, les homonymes, les mots de sens opposés (sauf ceux construits grâce à l’ajout d’un préfixe privatif), je me sers beaucoup des plages quotidiennes de lecture orale et des séances de découverte du monde. 

    C'est pourquoi j'ai choisi d'utiliser des manuels de lecture tels que Le Livre des Bêtes puis Avec l'Oiseau Bleu plutôt que des albums de littérature de jeunesse. En effet, les auteurs prévoyaient, en plus du lexique, précurseur de l’usage autonome du dictionnaire, des questions de sens qui reprenaient souvent les phrases du texte contenant des mots rares que les enfants venaient de découvrir dans la lecture. Ils essayaient aussi de réemployer ces mots et expressions à plusieurs reprises dans les pages suivantes, soit dans les textes de lecture soit dans les questions orales soit dans les exercices écrits.

    Ces exercices écrits, que je fais à l'oral au CE1, faute de temps, étaient de réels exercices d'entraînement à l'emploi de vocabulaire et faisaient ce travail intuitif sur l'enrichissement de la langue. Lorsque l’élève, lors des séances de vocabulaire, découvrait les mots désignant ces concepts, il y avait beau temps qu’il savait ce qu’ils recouvraient et qu’il les utilisait aussi bien que M. Jourdain.

    A ceci, j'ai toujours ajouté deux petites semaines de formalisation de tout cela, juste avant le passage des évaluations nationales afin que ceux de mes élèves les moins champollionesques ne se trouvent pas déroutés par des exercices inconnus dont la forme plus que le fond les bloquerait.

    De mémoire, les seuls exercices de vocabulaire de ces Évaluations Nationales que les élèves en difficulté de ma classe aient souvent ratés dans les grandes largeurs, ce sont ceux de remise dans l'ordre alphabétique de mots ayant les deux ou trois premières lettres communes.

    J'avoue que "je leur donne raison" et que je pense que cet exercice n'est pas du niveau d'un enfant de sept à huit ans, tout simplement. À moins de faire du surentraînement qui, s’il ne rend pas l’élève totalement inapte à faire un jour le lien entre cet exercice pratiqué trop tôt et à vide et la recherche rapide dans le dictionnaire en papier, il se fait de plus forcément au détriment de quelque chose d'autre, vu le peu de temps dont nous disposons.

    Un dernier vivier de travail sur le vocabulaire en action, pendant le temps consacré au français écrit, c’est la rédaction. À ce sujet, je me permets de signaler l’excellent travail réalisé par deux collègues et qu’on peut trouver en cliquant sur ce lien : Production d'écrits chez Zaubette.

    Ce travail peut être abondamment complété à longueur de journée de classe lorsqu'on fait du français oral, dans tous les domaines, de l'EPS aux Arts, domaine dans lequel j'inclurais volontiers la Littérature, prose et poésie, en passant par l'Éducation Civique et bien entendu, ce que les programmes nomment Découverte du Monde (Histoire, Géographie, Sciences et Techniques). Si au cours de ces activités, nous, PE, employons les expressions "synonyme", "homonyme", "antonyme", "préfixe", "suffixe", et que nous faisons brièvement remarquer aux élèves, en sollicitant leur réflexion plutôt qu'en leur assenant une règle venue d'ailleurs à appliquer, les quelques leçons de vocabulaire que nous aurons à mener pour satisfaire aux exigences des programmes (2008 ou 2016... à moins que ce ne soit 2002 dans certaines circonscriptions qui se reconnaîtront...) viendront d'elles-mêmes et ne nécessiteront pas de grands efforts aux enfants.


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