• Les programmes de 2016, c'est trop nul !

    Les programmes de 2016, c'est trop nul !
    À la demande d'une internaute qui, peut-être, me fera le plaisir de témoigner de sa visite,
    ce charmant axolotl à l'air doux et candide...

     Nota bene : Cet article n’est que le deuxième épisode d’une série de quatre. Ne manquez surtout pas les autres épisodes, déjà sur ce blog :
    I Les points positifs
    III Interrogations et incompréhensions

    IV Conclusion

    Après nous être réjouis de concert, nous voici bien obligés de déchanter. Tout n'est pas rose, hélas, dans cette proposition d'un nouveau programme de Français pour le Cycle 3 (CM1, CM2, 6e). Amis lecteurs, couvrons-nous la tête de cendres, pleurons et lamentons-nous parce que c'est vraiment trop nul, tout ça !

    II Les points négatifs

    Je commencerai par le plus douloureux pour moi, surtout après la lecture de Réapprendre à lire, de Sandrine Garcia et Anne-Cécile Oller, magistralement résumé par mon amie Laurence Pierson sur son site, Écritureparis.

    Les auteurs de cette proposition de programme nous annoncent tout de go, dès la partie OBJECTIF GÉNÉRAL, page 96, qu’au Cycle 3 — je rappelle pour les non-initiés que ce cycle accueille les enfants de neuf à douze ans —, après trois années de scolarisation élémentaire et trois à quatre années de scolarisation maternelle, il y a encore des élèves pour lesquels il convient de consolider les outils de la lecture et de l’écriture.
    Les outils, vous avez bien lu... La base, quoi : B-A, BA, T-I, TI, BÂ-TI. Pas plus dur que ça.
    C'est comme ça, ils ne sont pas dyslexiques mais ils ne maîtrisent toujours pas la lecture, à neuf, dix ou onze ans et il convient de ne rien faire, si ce n'est les assister avant leur passage obligatoire au Cycle 4.

    Cette particularité, toute nouvelle dans l'histoire des programmes scolaires me semble-t-il, est ensuite répétée à plusieurs reprises au cours des différents chapitres consacrés à l'enseignement du français.
    C’est en LECTURE ET COMPRÉHENSION DE L’ÉCRIT où l’on encourage le maître à pratiquer la lecture oralisée de certains textes pour en travailler la compréhension avec les élèves qui ne disposent pas d'une lecture assez fluide (p. 106) après avoir rappelé, à la même page, qu’en CM1 et CM2, certains élèves ont encore des difficultés de décodage et qu'il convient donc de prévoir un travail ciblé sur certaines correspondances graphèmes-phonèmes

    Cette normalisation de l’échec en lecture se voit finalement consacrée dans les Repères de progressivité, p. 109, lorsqu’on annonce : « Pour les élèves dyslexiques ou pour ceux dont la lecture n’est pas suffisamment aisée pour lire seuls des œuvres longues, on proposera une version audio, disponible en ligne, comme alternative ou en complément de la lecture du texte. »
    La boucle est bouclée. Les erreurs accumulées depuis la Toute Petite Section ne seront pas corrigées par des programmes plus ouverts aux méthodes qui marchent.
    Rien n'a été prévu avant, hormis la médicalisation ou la justification des échecs par la thèse d'une prédiction sociale obligatoire. Et on ne prévoit rien, ni maintenant, ni plus tard. 
    On préfère considérer qu’il est normal que certains enfants, tout en n’étant pas dyslexiques[1], ne sachent toujours pas lire entre neuf et douze ans !
    J’en pleurerais. Surtout que les solutions existent — pour preuves toute une série d'articles sur ce blog — et que ce ne sont pas ces programmes-là, ni pour le Cycle 2, ni pour le Cycle 3, qui s’en chargeront et remettront le vrai Savoir Lire à l’honneur !

    Malgré les vœux pieux des Points Positifs, malgré les grandes envolées sur la nécessité de lectures nombreuses et régulières, confrontant les élèves à des textes, des œuvres et des documents susceptibles de développer leur bagage linguistique et en particulier leur vocabulaire, de nourrir leur imagination, de susciter leur intérêt et de développer leurs connaissances et leur culture, on retombe très vite dans l’injonction méthodologique sans fondement.
    Il s'agit par exemple de recourir aux ouvrages eux-mêmes [et] non à des photocopies ou des extraits dans des manuels. Pourquoi ?... On n’en sait rien. Sans doute parce que c'est comme ça depuis que quelqu'un l'a décrété sans avoir besoin d'étayer ses dires de résultats d'enquête, de constats faits par des instances indépendantes ou de preuves du niveau qui monte lors des enquêtes internationales...

    Et, comme la liste des genres à aborder est interminable[2], on se rend très vite compte qu’il s’agira d’effleurer, mais en intégralité, une fois en trois ans, un seul ouvrage représentant à lui seul l'un des genres proposés. Si encore on pouvait se contenter d’extraits mais là non, on lit bien la mention « lire en intégralité » des recueils de poésie, des albums de bandes dessinées, des romans, et puis encore ça, et ça, et encore ça et... j'arrête, je suis épuisée !
    Comment voulez-vous que ce soit possible ? Nous n’avons que 24 heures de présence des élèves à nos côtés, en Primaire… Et ils ont d’autres contrats à remplir que celui de lire, in extenso, tous ces ouvrages chaque année… Et je me doute que ce sera pareil pour les élèves de 6e, forcément. 
    Ils liront donc au mieux sept ouvrages par an, dont trois ou quatre très courts « parce que, vous comprenez, je souhaite passer du temps sur telle œuvre majeure » ou même « parce que, vous comprenez, nous avons un projet de circo « Citoyenneté, hip hop et crottes de chien » alors le personnel de l'Inspection nous a imposé une liste qui peut s’adapter à tous les types de lecteurs »

    D’ailleurs, les 24 heures de présence, du matin quand on se met en rang dans la cour au soir, quand on passe le portail ou qu’on court au périscolaire pour l’animation « Macramé citoyen » ou « Maquillage Festif », ils semblent les avoir oubliées à longueur de pages, nos chers rédacteurs.
    Parce que, du chronophage, il y en, et pas qu’un peu, juste dans cette partie « Français » !

    En vrac, cela donne pour les autres domaines :

    ORAL : Séances spécifiques d’expression orale, pendant lesquelles les élèves doivent respecter des critères de réalisation, identifier des critères de réussite préalablement construits avec eux et explicités par le professeur, avec enregistrements numériques (audio ou vidéo) conseillés pour permettre aux élèves un retour sur leur production mais aussi réaliser une courte présentation orale en prenant appui sur des notes ou sur diaporama ou autre outil numérique
    Mais bien sûr ! Et avec les oreilles, que font-ils pendant ce temps-là, ces chers bambins ?

    ÉCRITURE : Apprentissage méthodique de l’usage du clavier et du traitement de texte
    Bah voyons, ce n’est pas comme si nous avions en charge des enfants de neuf à douze ans qui ont encore tellement à apprendre, n’est-ce pas ? Allons-y donc pour l’apprentissage méthodique de la dactylographie, ce sera toujours ça d’économisé pour les Cours Pigier ! Une heure par semaine, le cache sur les mains, ghfk ghfk ghfk… apbnpa apbnpa apbnpa...
    « Plus vite, plus vite ! Toto, tu auras « bonhomme qui fait la tronche » à l'évaluation de dactylo ! Non mais oh ! C'est ton avenir que tu prépares, là. C’est sérieux, ça. 
    La preuve, c’est que, dans tout le programme de cycle 3, c'est là qu'on trouve la seule occurrence de l’adjectif qualificatif « méthodique » [3]  !
    Les exercices de grammaire, les tables de multiplication, les règles d'orthographe, la dictée et même la résolution de problèmes, l'Histoire, l'Éducation Morale et Civique ou les projets d'écriture, tout ça, c'est de la gnognotte à côté de l'apprentissage du clavier, seule vraie compétence à acquérir méthodiquement quand on a entre neuf et douze ans ! »

    Les programmes de 2016, c'est trop nul !

    À côté de cela, en ÉTUDE DE LA LANGUE, en trois années scolaires, on n’a le temps que d’étudier les verbes du premier groupe, être, avoir, aller, faire, dire, prendre, pouvoir, voir, devoir, vouloir,. Dix verbes irréguliers, pas un de plus ! À peine plus de trois par an... on ne risque pas l'entorse du cerveau ! 
    Et seulement à 3,33 temps de l’indicatif, 1 du conditionnel et 1 de l’impératif. Plus, peut-être, mais ce n’est pas vraiment sûr, tellement les informations semblent contradictoires, à un ou deux temps composés de l’indicatif ! Bien sûr, pas méthodiquement, non plus. Il ne faut pas exagérer, ce ne sont que des enfants quand même.
    Il est même admis, p. 118, tant pour le CM1/CM2 que pour la 6e, que les élèves poursuivent la mémorisation des verbes de la liste annoncée... L'atteindront-ils enfin, à douze ans révolus, cette liste qui était maîtrisée naguère par une large majorité d'élèves lorsqu'ils quittaient le CE2 ? Rien n'est obligatoire.
    Alors, après le c'est trop nul, emprunté volontairement au langage d'jeuns qu'affectionnent nos élèves de neuf à douze ans, je vais peut-être maintenant être prise pour une vieille conne, ringarde et passéiste, mais j’assume...
    Si on passait un peu moins de temps à faire des diaporamas ou si on étudiait un petit peu moins méthodiquement son clavier, on arriverait peut-être à trouver du temps pour apprendre à conjuguer, nom de d’là ! Voilà, c’est dit.
    Parce que là, ces textes à écrire à toutes les étapes de l'apprentissage, cette vigilance orthographique qu'on nous présente comme une compétence indispensable, avec aussi peu de matière, ça ne va pas voler bien haut.
    Huit verbes du 3e groupe, choisis parmi les plus basiques, cela ne permet même pas de parler de naître, de vivre et de mourir. Oublions aussi tout de suite l'idée de découvrir, connaître ou même savoir... Allez faire une trace écrite après les ateliers "philo" avec ça !

    Pour finir l'exploration de la nullité, exaspérons-nous sur ce temps perdu, gaspillé, jeté par les fenêtres. Comme si nous en avions trop pour réparer les pots cassés ou simplement continuer dans la foulée de deux cycles précédents qui seraient riches, efficaces et formateurs. On retrouve ce gaspillage de précieuses minutes, dans tous les domaines de l’étude du français. Le temps de classe se dilue puis se noie dans le gouffre de multiples injonctions à emprunter des itinéraires méthodologiques bien balisés, extrêmement précis.
    Or, ces méthodes, outre le fait de n'avoir rien à faire dans les programmes d'un pays qui se dit défenseur la liberté pédagogique, sont largement connues, et ce depuis des lustres, pour être non seulement pas très efficaces — pour ne pas dire totalement inefficaces — mais en plus très coûteuses en temps !

    Les programmes de 2016, c'est trop nul !

    Alors, pourquoi imposer clairement ces méthodes-là ? On ne peut que s'interroger et oser dire que, dans ce temps où l'on enjoint le Service Public à travailler plutôt le Time Is Money que le Carpe Diem, c’est totalement incompréhensible…
    Tellement incompréhensible que cela mérite une mention spéciale en nullité, mention qui sera dûment commentée dans le chapitre suivant : Interrogations et incompréhensions.

    [1] La dyslexie ne concerne que 3 à 10 % de la population selon la Fondation Dyslexie elle-même. J’ai eu beaucoup de chance au cours de ma carrière car la population scolaire que j’ai eue à instruire se situait à peine au chiffre inférieur de cette fourchette et encore était-ce pour tous sauf un, des enfants qui avaient tous accès à la lecture compréhensive, même si, pour certains, elle était lente et douloureuse.
    [2] Contes, romans, recueils de nouvelles, pièces de théâtre, recueils de poésie, albums de bande dessinée, albums.
    [3] Il y a une autre occurrence, en langues, p. 215, pour le Cycle 4 :  « Les langues peuvent contribuer, de manière méthodique et planifiée, à des projets et des échanges où s’articulent écriture, lectures, recherches, communication avec des locuteurs étrangers. » C’est tout. C’est vous dire si l’on prend très au sérieux l’apprentissage de la dactylographie. Encore plus que les dictées quotidiennes, les calculs mentaux (sic) et les lecture à voix haute !


  • Commentaires

    1
    Arlette Schmitt
    Lundi 5 Octobre 2015 à 16:33

    Catherine, une coquille à corriger : "outre le fait de n'avoir rien à faire dans les programmes d'un pays qui dit défenseur la liberté pédagogique,". Et bravo pour le reste ! vivement la suite !

    2
    Lundi 5 Octobre 2015 à 16:44

    Heu... je crois que tu n'as pas bien compris, dans la partie "oral", ce que les élèves doivent faire. Pour moi qui ai une fille en école de commerce, c'est très clair : ils doivent apprendre à faire des Powerpoint.

    Ils devront donc montrer des "slides" (on ne dit plus diapos, c'est ringard) à leurs petits camarades, en respectant je suppose un temps de parole chronométré. Il faut savoir bien se préparer, au cas où on postulerait à la présidence de la République et où on devrait débattre "sur le fond" en chronométrant chaque seconde de parole lors d'un match médiatique...

    Le Powerpoint, c'est un outil de présentation très pratique et efficace pour les professionnels. Et c'est bien ça qu'on forme, non ? Des gens efficaces capables de produire !

      • Lundi 5 Octobre 2015 à 16:48

        Tu as raison. Ça doit être ça. Du Time Is Money hyper efficace. Tu penses que je dois changer cette partie de chapitre et la déplacer vers les Points Positifs alors ?

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    3
    Lundi 5 Octobre 2015 à 18:36

    "Il s'agit par exemple de recourir aux ouvrages eux-mêmes [et] non à des photocopies ou des extraits dans des manuels. Pourquoi ?... On n’en sait rien."  

    J'ai bien dans l'idée moi, que ce n'est lié qu'à une question de droits d'auteurs et de droit à la copie, pour favoriser l'achat de séries de livres (bon sang , avec le budget en berne actuellement , cela ne va pas favoriser chez moi l'entrée de livres récents ou renouvelés surtout pour les BD tiens ... à plus de 10€ l'exemplaire! )

      • Lundi 5 Octobre 2015 à 18:49

        ça me rappelle les dizaines d'heures passées à examiner l'"objet-livre" à l'IUFM : des séances à n'en plus finir sur "Se créer un horizon d'attente" "Connaître et identifier les informations présentées par l'objet-livre" ...

        Séances qu'en bonne élève, j'ai appliqué dans mes premières classes. Et j'ai atteint mon objectif : à force d'attendre d'une séance à l'autre qu'enfin je me décide à ouvrir le satané livre que je leur présentais, beaucoup ont arrêté de m'écouter , bien avant que je n'en commence le récit...Bien joué !

        Mais c'est très important l'objet-livre, vois-tu Double-Casquette, on le hume, on , on l'explore sous toutes ses coutures et ..après si on a le temps éventuellement on l'ouvre et on le lit.

        Bien sûr, qu'il faut avoir des livres dans une classe, bien sûr que c'est important, mais lire des extraits est aussi riche même si on n'a là que le fond et pas la forme.

      • Normandyx
        Mercredi 21 Octobre 2015 à 11:58

        Si je suis un partisan des extraits dans un recueil de lecture parce que des échantillons peuvent donner l'envie de lire une oeuvre entière, je reste un farouche adversaire de la multiplication des photocopies pour tout et pour rien, magnifique gâchis de papier qui au mieux finit soigneusement collée dans un cahier, bonjour le développement durable et le non gaspillage des ressources, au pire chiffonnées au fond du cartable avec la situation de l'entre deux dans la "pochette d'attente". J'en vois tous les dégâts depuis la rentrée dans mon poste de Zilien quand j'atterris dans une classe à l'improviste et que l'inspection n'est pas annoncée pour les semaines à venir.

        Pour les instructions de maternelle, j'avoue ne pas les avoir lues, pour celles de l'élémentaire, rendant mon cartable en juin, je n'ai même pas effleuré les projets de je ne sais quoi depuis qu'ils ont été revus.  Je ne doute pas que j'y aurais trouvé motifs de satisfaction et d'énervement, comme souvent.

        Après toutes ces années, j'ai appris à ne prendre les IO que comme des prévisions météorologiques, je fais plus confiance à l'état du ciel pour m'habiller le matin, pendant toutes ces années, pas mal en CP/CE1, j'ai toujours affiché un emploi du temps conforme aux différentes IO et j'ai toujours fait comme il me semblait nécessaire et comme le nécessitait la classe, pour qu'ils sortent de ma classe en sachant lire écrire et compter. J'ai enseigné en ZEP et en zone standard comme en zone privilégiée, en dehors de la capacité d'attention et à se contraindre au travail scolaire, je n'ai pas vu beaucoup de différences de capacités à apprendre, et pas plus de dys je ne sais quoi fabriqués par les non méthodes ou les délires des parents qui ne savent pas éduquer leurs enfants, et ce n'est pas dans les milieux défavorisés que j'en ai vu le plus...

         

        Pour les programmes du collège, j'ai du mal à faire la part des corporatismes et des arguments justifiés  dans les critiques, comme nos collègues ont été assez distants quand ils ne nous ont pas directement tiré dans les pattes pour les rythmes scolaires y compris ceux qui siégeaient dans des conseils d'école pour la FCPE, (ou qu'ils ont soigneusement exclu les PE de certains sites) je les regarde se débattre avec les représentants et les ministres, avec un certain amusement.  J'attends la mort du mammouth qui seule permettra sans doute une vraie renaissance de l'éducation nationale et de son rôle d'instruction publique.

    4
    Lundi 5 Octobre 2015 à 18:39

    Ma classe de CM1 en milieu favorisé est un "bel" exemple de ce que dénonce l'excellent article de Doublecaquette : 9 élèves sur 29  ont obtenu des résultats  inférieurs à 30e percentile au test de fluence que je fais passer en début d'année ...Ils lisent donc comme des élèves de CE1.

    Parmi eux, un seul vrai dyslexique reconnu par l'orthophoniste.

    Pour ces élèves, toutes les matières vont poser problème car si la fluence ne garantit pas (loin de là) compréhension, on ne peut pas comprendre ce qu'on lit si l'énergie est consacrée au décodage, sauf cas rares.

    Alors, moi, je veux bien faire de l'anglais, de la morale civique, du  développement durable, de la dactylographie .. mais si ces élèves ne savent pas lire et écrire correctement, cela ne va pas leur servir à grand-chose ...

      • Lundi 5 Octobre 2015 à 20:57

        Ouais d'accord mais il est où l'apprentissage méthodique, un truc sérieux, avec une progression, des évaluations, une programmation, toussa toussa ?

        Parce que là, on es dans le sérieux, pas dans le p'tit machin truc bidule pour amuser les familles. Ils doivent sortir de 6e en tapant sur leur clavier plus vite que leur ombre. C'est indispensable !

         

    5
    Lundi 5 Octobre 2015 à 19:42

    On peut, à la place de lire le bouquin, prendre l'objet-livre, le photographier sous toutes les coutures avec l'APN de la classe et faire un PPT avec des slides présentées à l'oral par le rapporteur du groupe. Il conviendra d'ajouter quelques mind maps et de faire un lien avec le développement durable.

      • Lundi 5 Octobre 2015 à 19:48

        Ouh là là, toi, tu sais que tu pourrais faire CPC, si tu voulais ? cool

      • Lundi 5 Octobre 2015 à 19:50

        Il manque juste la partie "apprentissage méthodique du clavier" et voilà un projet annuel fédérateur et bienveillant propre à relever le défi de la modernité tout en assurant à l'élève une individualisation des savoirs de bon aloi.

      • Lundi 5 Octobre 2015 à 20:45

        Il ne manque rien du tout : tu crois qu'on écrit comment, sur les slides du PPT ? Avec un stylet, peut-être ? Non, avec un beau clavier. Et toc ! Euh, et TICE  plutôt ! (t'as remarqué ? On ne parle plus des TICE, on parle du numérique. Ca a encore changé)

    6
    Mercredi 21 Octobre 2015 à 13:22

    Merci Normandyx pour ton message plein de bon sens ! Puissent être nombreux les collègues qui te liront et suivront ton exemple !

    Bonnes vacances !

     

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