• T'aimes les thèmes, toi ?

    T'aimes les thèmes, toi ?
    Merci à Sophie Borgnet qui a illustré Pour une Maternelle du XXIe Siècle

    Et vous, de la maternelle au CM2, vous aimez les thèmes ? On dirait bien... Moi, pas trop. Un peu, en musique et expression corporelle, pour le spectacle de fin d'année, peut-être, oui...  Et un tout petit peu, en littérature, chez les grands du CE1 au CM2, à condition que ça dure d'une quinzaine de jours à un mois de classe, et jamais plus.

    Mais pour le reste, c'est non, résolument non. Pour que ce soit aussi catégorique, ça doit remonter à mon enfance, sans doute...

    De trop vieilles recettes

    Peut-être  à mon année de Moyenne Section, avec Mme M., qui nous a fait bouffer du Livre de la Jungle pendant un temps fou ?
    Enfin, il me semble... Je ne garde en fait comme souvenir que la massue de Mowgli en argile cuite au four, délicieusement peinte en gris souris mêlé de marron terre de la jungle, offerte à ma maman pour la fête des mères. Une massue qu'elle avait soigneusement remisée par-devers elle au fond de son armoire, paraît-il parce qu'elle était trop fragile pour être exposée sur le buffet de la salle à manger à côté du cadre en marqueterie réalisé par mon grand-frère avec son maître de CM1 pour la même occasion ! 

    Vous allez me dire : comment puis-je me souvenir de tout cela, si longtemps après et comment puis-je savoir que la maîtresse avait pris ce thème pour la durée de l'année scolaire ?
    C'est tout simple... Quand j'ai débuté, petite liste complémentaire sans formation, j'ai fouiné dans les placards des écoles maternelles dans lesquelles j'effectuais des remplacements et je les ai lus, ces fascicules des années 1950 à 1972, les La Classe Maternelle de l'époque en quelque sorte...
    J'ai même retrouvé la suggestion de la massue de Mowgli en argile au milieu de tout un fatras de piquages, collages, modelages, chants et poésies, livres pour enfants (c'était le nom qu'ils donnaient à la littérature de jeunesse, à l'époque), tous rattachés, parfois avec des ficelles grosses comme des cordes de marins, au thème du Livre de la Jungle !

    Heureusement d'ailleurs que j'ai pu trouver ces témoignages de l'école du milieu du XXe siècle... parce que, à part cette fameuse massue  planquée au fond d'une armoire à linge en raison de sa fragilité précieuse, je ne gardais aucun, mais alors aucun souvenir de ce qu'avait bien pu nous dire Mme M. au sujet du Livre de la Jungle. Selon moi, je n'ai découvert cette œuvre majeure de la littérature que bien plus tard, vers mes dix ans, quand j'ai pu voir au cinéma le dessin animé de Walt Disney.

    Comme j'étais fière, moi, jeune débutante des années 1970/1980 d'être sortie de cette sclérose de l'école maternelle, tombée dans le miroir aux alouettes du « Je vais tout prévoir à l'avance et habiller mon année scolaire d'une tonalité particulière qui ravira les enfants et les aidera à se structurer »... Alors, les thèmes, ces vieilleries dépassées, non merci !

    Le temps de l'enfant

    Une autre anecdote, plus récente celle-là puisqu'elle date de moins de 10 ans. Je recevais cette année dans ma classe de GS/CP/CE1 deux stagiaires de l'IUFM (ce n'était pas encore l'ESPÉ, mais ça n'allait pas tarder) qui devaient, sur leurs deux jours de présence par semaine, exploiter, pendant toute la durée du stage, un thème scientifique. Elles avaient choisi les dents. Alors, tous les lundis et mardis après-midis, nous causions dents, nous expérimentions dents, nous réfléchissions dents, nous tracécritions dents !
    Et leur stage a duré six semaines, me semble-t-il...

    Un matin, en arrivant à l'école, l'ATSEM de la classe des petits m'interpelle en riant :
    « Catherine, tu sais comment Angèle (sa fille) et ses copains appellent tes stagiaires ?... Les maîtresses des dents !... »
    Et elle a continué :  « Je me demandais pourquoi, depuis quelque temps, chaque matin, quand je la réveillais, elle me demandait quel jour nous étions ; et maintenant je le sais. Ce matin, quand je lui ai dit que nous étions lundi, elle a râlé :« Oh non, alors ! Il y a les maîtresses des dents ! » et elle m'a expliqué que ses copains et elle pestaient contre ces filles qui ne s'intéressaient qu'aux dents, ne parlaient que de dents et les obligeaient à s'y intéresser aussi. »
    Suite à cette réflexion, l'ATSEM avait continué à interroger sa fille (qui est depuis entrée en 6e avec une année d'avance) et celle-ci lui avait expliqué que les dents, ça allait un moment, mais que, bon, voilà, c'est comme tout, à force, ça lasse... Et la lassitude, chez les enfants, c'est un phénomène important de désamour !

    Observons les enfants de deux à onze ans dans un lieu libre, la cour de l'école, le terrain de jeux des vacances, la piscine, le bord de la plage ou la bibliothèque municipale, par exemple.

    Les plus petits, ceux de moins de 4 à 5 ans, papillonnent...

    Ils prennent un objet, un matériau, un livre, le manipulent quelques instants puis le lâchent, presque sans s'en rendre compte. Et quand ils s'approchent d'un congénère, c'est pareil : un sourire, une tête inclinée en terme d'invite et puis hop ! les voilà partis...
    Si nous intervenons ou s'ils nous sollicitent, cela va durer quelques secondes de plus mais, très vite, nous verrons leurs yeux partir à droite à gauche, leurs mains commencer à tripoter des trucs et des machins, leurs pieds s'agiter : ils en ont assez !

    Comme le premier petit cochon du conte bien connu, ils ont pris un ballot de paille, l'ont sommairement étalé au sol, s'y sont couchés un instant puis, vite, encore plus vite, ils ont vu autre chose qui leur a semblé tout à coup, et pour aussi peu de temps, bien plus attirant que ce vulgaire tas de paille inconfortable sur lequel ils s'encroûtaient depuis si longtemps !

    Leurs thèmes, ils les vivent à la vitesse de l'éclair, en exploitant 100 000 chaque jour et les abandonnant tous après quelques secondes d'exploitation !

    Les moyens, de 5 à 8 ou 9 ans, jettent leur dévolu sur une bande de camarades, un matériau, un jeu, une collection et...

    ... ça dure ce que ça dure ! Cinq minutes, deux heures, quelques jours, rarement plus. Puis ça disparaît, remplacé par une autre bande, un autre jeu, un autre intérêt.

    Et si, pour leur faire plaisir, quelqu'un leur apporte alors de nouvelles eaux pour leurs anciens moulins, ils le regardent, l'air étonné, semblant ne même plus se souvenir qu'il y a quelques jours, autant dire « à l'époque », sous-entendu « quand ils étaient encore très jeunes », ils s'étaient passionnés pour cette cause !

    Ce sont des deuxièmes petits cochons, ceux qui aménagent, provisoirement, une cabane de bois pas très solide parce que vite faite, dans l'urgence d'une envie qui les taraude, puis qu'ils abandonnent, parfois même avant qu'elle ne s'écroule d'elle-même, ne laissant aucune trace de sa construction à ceux qui arriveraient ensuite.

    Quant aux grands, ceux qui dépassent les 9 à 10 ans, ils ont leurs thèmes personnels...

    ... qui parfois leur occupent l'esprit plus qu'il ne serait nécessaire, à plein temps.

    Pour les uns, et l'école le réprouve, c'est le football, les top models, tel chanteur bêlant son sirop, tel héros de bande dessinée minable, tel réseau d'amis avec lesquels ils tchatent on ne sait trop quoi pendant des heures... ou même pire parfois !

    Pour d'autres, et l'école en est fière, ce sera le système solaire (souvent parce qu'on leur a collé une trouille bleue en leur parlant des météorites qui parfois s'écrasent sur la Terre mais ça, c'est un autre débat), les héros de la mythologie égyptienne ou grecque, la Première Guerre Mondiale, la série Harry Potter, la danse classique ou l'étude de la flûte traversière, sur lesquels ils sont incollables. 
    Leur « maison de briques » personnelle est parfaitement aménagée, regorge de documentation et ils sont à l'affût de la moindre nouveauté qui donnera à la pièce unique qui la compose une touche supplémentaire en direction de la perfection...

    Seulement voilà, la maison n'a qu'une pièce et ce thème de prédilection qu'ils y cultivent avec amour, qu'il soit culturellement correct ou pas, a tendance à tout envahir et à ne pas laisser de place pour le reste. 
    Le reste, ces dépendances sans intérêt jamais visitées ni organisées, c'est tout ce qu'il y a autour et qu'il est nécessaire de maîtriser mais qu'ils négligent, tout accaparés qu'ils sont par ce monument qu'ils construisent à la gloire de leur passion.

    Nous voyons bien que leur temps d'enfant, tout comme celui de leurs camarades plus jeunes n'est pas en phase avec une gestion adulte du temps et que, poussée à l'extrême, leur passion peut leur faire courir un très grand risque.

    Le risque de l'impasse

    L'impasse, dans sa définition bien connue de tous ceux qui ont révisé en vue de passer un examen ou un concours. « Tel sujet est sorti l'an dernier, il ne peut pas sortir cette année, alors je ne le travaille pas. »

    Hélas, ce qui est envisageable dans cette circonstance bien particulière de l'examen ne l'est pas lorsqu'on est un élève d'élémentaire, ou même de collège, et qu'on a tout à apprendre.
    Comment s'en sortir sans maîtriser le sens et la technique des quatre opérations, la règle d'accord du verbe avec son sujet, une idée à peu près convenable des différences entre le vivant et le non-vivant ou une vision relativement réaliste de la répartition des continents et des océans sur Terre ?
    Même si, en contrepartie, on est incollable sur les pyramides aztèques, les mangas japonais, l'armement de l'armée américaine lors du débarquement de Normandie ou les dieux de l'Olympe...

    Ce risque, que prennent déjà très bien ceux de nos élèves de CM qui ont tendance à vouloir aller au fond d'un sujet avant d'en traiter un autre, nous le courons nous aussi en programmant une année scolaire entière dédiée aux couleurs, aux cinq continents, aux émotions ou à la saga Harry Potter.

    Des thèmes, il faut en mener cent !

    Pour coller à la vie et ne pas faire de l'école un pensum tristounet où tout est prévu, mâché et prédigéré avant même que les élèves ne mettent un pied dans leur future classe.

    Pour ne pas lasser nos tout-petits, nos petits, nos moyens et nos grands qui, s'ils ne se passionnent pas longtemps pour les plus jeunes et pas pour tout pour les plus âgés, ont besoin de voir bouger le monde autour d'eux et doivent apprendre à se réjouir de la variété.

    Pour leur faire découvrir le monde partout et tout le temps grâce à leurs jeux, leurs expérimentations, les lectures, les sorties, les chants, les tableaux, les musiques que nous leur faisons découvrir chaque année, parce qu'ils grandissent et ont besoin de réactualiser sans cesse leurs connaissances en fonction de leurs nouvelles capacités.

    En restant à leur hauteur, pour qu'ils puissent avoir envie de s'y intéresser, même si, nous les enseignants, nous les avons déjà menées une, dix ou même quarante fois, lorsque nous arrivons en fin de carrière, ces fichus thèmes !
    Notre amusement est ailleurs : dans l'observation de leurs réactions, dans l'écoute de leur réflexion naissante, dans l'art que nous mettrons à leur faire « aimer leurs tâches, leurs jeux, leurs leçons de toute sorte » et l'application que nous aurons prise à ce « qu'ils n'aient pas pris en dégoût ces exercices scolaires qui seraient si vite rebutants, si [notre] patience, [notre] enjouement, [notre] affection ingénieuse ne trouvaient le moyen de les varier, de les égayer, d'en tirer ou d'y attacher quelque plaisir pour l'enfant. » (P. Kergomard, 1882, Objet de l'École maternelle)

    Des thèmes courts et collés à la vie quotidienne...

    ... chez les plus petits de nos élèves pour être sûrs de les capter tous.

    Ils ont bien le temps de faire le tour du monde, ou de distinguer l'utilisation des couleurs primaires de celle des mélanges dans l'œuvre de tel plasticien !
    Pour l'instant, ce que nous cherchons à faire, quotidiennement, c'est que leur botte de paille soit de plus en plus étendue et qu'ils explorent tout ce qui est physiquement à leur portée : les espaces proches, le temps qui s'écoule et se résume pour les plus jeunes d'entre eux à moins de 800 jours d'existence, les textures, les sons, les odeurs, la voix humaine même parfois, ses mots, ses expressions, les images qui font naître des paroles, les relations qui se nouent entre eux...

    Le tout sans ordre apparent, sans but défini, sans réalisation adulte dont on sait qu'elle ferait naître l'admiration des adultes qui passent et les tromperait sur les capacités des enfants qui vivent en ce lieu...
    Juste de l'attention, partout et tout le temps, pour le mot, le geste, l'intérêt qui point quelques secondes puis quelques minutes et qu'il convient d'attraper au vol pour en faire le micro-thème de cet instant d'école parce que, ajouté à tous les autres micro-thèmes, il construit le petit enfant et le relie aux autres homo sapiens sapiens qu'il découvre autour de lui et auxquels il s'acclimate jusqu'à se mettre à penser qu'avec eux, il pourrait peut-être bâtir...

    T'aimes les thèmes, toi ?

    ... un espace avec jardin et dépendances

    ... chez les 5 à 8 ans.

    Un jardin merveilleux où l'on explore méthodiquement et de manière structurée jusqu'à une première autonomie le monde de l'écrit . Et le monde des nombres, du calcul, des mesures, des formes et des figures ! Et encore l'espace proche et le plus lointain.... Et puis le temps qui passe. Et la matière. Et le vivant. Et la maîtrise corporelle, les cinq sens, la motricité. Et, pour faire bonne mesure, la construction du jugement et la connaissance de l'autre, de tous les autres !

    Alors un petit thème pour la fête de l'école parce qu'apprendre à chanter et à se mouvoir de manière déliée, ça se fait aussi bien grâce aux cinq continents que grâce aux droits de l'enfant, oui, pourquoi pas.
    Je concède aussi entre cinq et quinze thèmes en littérature, bien que mon goût personnel me pousse plus vers quinze petites touches insensibles, en veillant à ramener plusieurs fois les fondamentaux grâce à des biais différents, plutôt que vers les cinq gros pavés indigestes qu'on ingurgite d'un coup, à grandes dents de maîtresses des dents !

    Mais je resterai intraitable : ce sera sans négliger tout le reste et surtout pas ce que j'ai coutume d'appeler la culture générale et que je ne trouve déjà pas assez riche et variée du fait du nombre ridicule d'heures que nous ont laissées Messieurs Darcos et Sarkozy lorsqu'ils nous ont imposé de la réunionnite en plus en lieu et place des heures de classe que nous faisions volontiers.

    30 courts thèmes d'histoire, 30 de géographie et 40 de sciences, cela fait exactement 100 par an ! 

    Et cela ouvrira tant nos moyens que nos plus grands à la diversité d'une culture dont ils ont besoin d'avoir commencé l'exploration avant d'entrer au collège.
    En reprenant chaque année nos cohortes exactement avec les mêmes thèmes bassement scolaires, en aménageant chaque année un peu plus tous les chemins déjà fréquentés, pour être sûrs que tous ont bien retenu quelques bribes, même ceux qui se contenteraient volontiers du thème de la Coupe du Monde de football ou du look de la starlette dont ils sont fous...

    Abandonnons l'idée du thème unique sur lequel bâtir une année scolaire entière

    Par ce qu'il nous faudrait cent années d'école primaire pour nous permettre de consacrer toute une année scolaire à un item du programme d'Éducation Morale et Civique ou à une seule époque parmi les plusieurs dizaines de milliers d'années de l'histoire des hommes !

    Et parce que ce sont des ordinateurs que nous devrions greffer dans les têtes de nos élèves à la place de ces imparfaits cerveaux humains capables de préférer se souvenir de la massue de Mowgli au lieu d'avoir mémorisé à jamais l'œuvre impérissable de Sir Joseph Rudyard Kipling !

     


  • Commentaires

    1
    Jeudi 20 Juillet 2017 à 18:09

    Je n'ai jamais été adepte de "une année=un thème" sans trop savoir expliquer pourquoi. Cette analyse réflexive est très intéressante. Merci pour cet article !

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    2
    Jeudi 20 Juillet 2017 à 18:09

    j'aime bien avoir un thème ... pour décorer ma classe, mes groupes, donner un univers , lancer l'année en somme . oui j'avoue je fais partie de ceux qui aiment harry potter pour çà , et pire que ça j'aime l'idée d'en changer régulièrement au fil des années (j'aimerai faire mythologie, tour du monde en 80j, superhéros ,  etc ...) 

    Maintenant j'aborde aussi plein de choses différentes au fil de l'année. Ma classe va encore être décorée harry potter et surement lirons nous le tome1 (ou bien seulement des extraits) mais nous ferons aussi des haikus, lirons les 12 travaux d'Hercule et le feuilleton d'Hermès, travaillerons sur des extraits des misérables, ferons du théâtre, des projets (potager, arts visuels, journal d'école)  , et il n'est pas question de forcément faire tout en relation avec ces thèmes. 

    Je suis une grande éclectique et je le vis aussi ainsi en classe même avec un grand thème (et mes CM2 adorent) . 

     

      • Vendredi 21 Juillet 2017 à 10:52

        Bonjour Auléric,

        Je n'ai rien contre Harry Potter, loin de là. Lire quelques extraits ou même un volume entier et se plonger dans son univers, pourquoi pas ?

        À condition que, lui comme les autres, reste à sa place : le compagnon des moments de littérature (et d'Éducation Morale et Civique puisque l'univers de Poudlard peut amener les élèves à réfléchir sur l'école et ses missions, tout comme les relations entre pairs et avec des personnes détentrices d'une autorité).

        Tant que ta classe tourne, que les relations sociales restent dans la limite du raisonnable et que les élèves entrent dans la classe supérieure avec un niveau correspondant à celle-ci, chacun fait ce qui lui plaît.

        Quant à moi, je sais que je serais incapable de chausser les lunettes et le chapeau de Dumbeldore pour faire tourner ma classe comme il fait tourner Poudlard. Alors, je préfère rester moi-même et décorer ma classe avec mes élèves, en fonction de nos intérêts communs et des obligations des programmes scolaires.

    3
    Nana
    Jeudi 20 Juillet 2017 à 22:13
    Merci pour cet article! Je suis tout à fait d'accord ! Je n'ai jamais vraiment compris l'intérêt de travailler avec un thème. ..
      • Vendredi 21 Juillet 2017 à 10:53

        C'est forcément limitant. Quoi qu'on fasse et qu'on qu'on dise.

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