Deux articles

Et tout cela sans DD  !!!   <br /> Quelle chance ils ont , ces petitous !   <br /> Pour ma petite Noëllie, en GS aussi, c'est moi qui m'en occupe ... Rien ne se passe dans ce domaine, à l'école ...<br />  

Mes petitous écrivent n, m, i, u, t, e, l, b, a, o maintenant. Il n'y en a plus qu'un qui ne sait pas écrire son prénom en cursive mais le pauvre, il a un h, alors... J'en ai cinq sur sept qui ont la lettre s, alors je la leur ai apprise en plus. Il sont tellement fiers d'écrire comme les grands ! Il y en a même trois qui font la jolie majuscule cursive : L, pour l'une, J, pour le deuxième et M, pour le dernier.

Merci.<br /> Donc  je vais continuer à faire ce que je fais parce que c'est exactement la même chose que toi ...<br />  

Non, je fais lever le crayon pour toutes les lettres comportant une rotation vers la gauche.

Mais toi, Doublecasquette, tu enseignes l'écriture  sans lever le crayon, comme pour écrire canard  ?

J'ai toujours admiré l'écriture de ces élèves, j'ai essayé  pour voir, mais j'ai garde mon écriture d'ancienne au porte plume ...<br /> je montrais au tableau, ils écrivaient sur l'ardoise et je vérifiais leurs gestes, puis ensuite, ils faisaient comme ils  en avaient pris l'habitude à la maternelle !<br /> Cela ne me posait aucun problème tant que c'était joli  et dans le bon sens ...

Bouhouh, mon ordi a perdu sa Bluetooth et du coup, je ne peux pas afficher la photo du mot canard écrit sans lever le crayon ! Et zut alors !

Si, si, je sais écrire canard en attaché sans lever le crayon. J'ai dû apprendre quand j'ai commencé à être instit parce que, quand j'étais petite, j'ai appris à écrire au porte-plume et qu'au porte-plume, ce n'était pas possible.

Mico est bien mignon, mais c'est une méthode "d'avant-hier ..."<br /> Je m'étonne quand je lis des gens qui voudraient l'utiliser maintenant ...<br /> J'ai été une instit "d'hier", donc j'ai eu la chance d'accueillir des gamins qui n'écrivaient pas en majuscules d'imprimerie.<br /> Par contre, ils écrivaient "en attaché" d'une très belle écriture pour la majorité d'entre eux, et ce qui m'épatait, c'est qu'il ne levaient pas le crayon d'un bout à l'autre des mots.<br /> Essaie d'écrire "canard" sans lever le crayon ...<br />  <br /> Mico me servait surtout pour la progression et pour les images, et à côté, nous avions un cahier (de 66 pages et il fallait coller quelques pages à la fin)  dans lequel nous collions des textes dont les héros étaient issus du livre -où pas- et où très vite nous avions des mots à reconnaître : un- une- est-dans- pour- avec ...   afin que les phrases fassent partie du langage courant d'un enfant de 6 ans.<br /> Et à la  mi-mai, nous avions terminé et nous prenions un livre de lecture courante avec des contes ...<br />  <br /> Donc nous avons eu deux démarches très similaires ...<br /> Raison pour laquelle j'ai tout de suite adhéré à ta méthode.

Méthode analytico-synthétique, comme celle que j'ai élaborée sur le même principe : l'histoire de quatre enfants qui ont un petit chat, des animaux qu'ils aiment, des parents, des camarade et qui dans le deuxième livret découvrent un univers plus large grâce à la lecture de contes traditionnels et de documentaires. <br /> La seule différence, c'est que la mienne prend en compte la réalité des élèves d'aujourd'hui, dressés depuis leur première année de maternelle à repérer leurs prénoms et quelques mots.  Cela m'a permis d'introduire quelques mots provisoirement sommairement reconnus à quelques détails que le maître s'emploie à rendre pertinents.<br /> Ces quelques mots aideront les élèves à vivre sans trop de difficultés la transition entre le tout-global de la maternelle et le nécessaire passage à la lecture alphabétique spécifique aux langues comme la nôtre puisque c'est grâce à eux qu'ils vont apprendre à passer du mot aux lettres et des lettres aux mots.<br />  

Dans la préface de "Mico mon petit ours", j'ai retrouvé une définition qui qualifierait fort bien ton livre :<br /> "Voici une méthode que nous définissons comme traditionnelle et nouvelle à la fois."<br /> Ensuite ...<br /> "Nous avons voulu intéresser nos jeunes lecteurs.<br /> Nous racontons l;histoire de deux enfants qui ont un petit ours, des animaux qu'ils aiment, des parents, des camarades. D'une leçon à l'autre, ce petit monde se retrouve et deviendra familier  aux élèves.<br /> Dans le second livret, les deux enfants seront en vacances à la campagne, chez les grands parents, et y vivront d'autres jours heureux.<br /> De toutes les phrases, on pourra donc exiger une lecture naturelle, intelligente, expressive déjà."

Meuh non ! Et puis, s'ils ont des questions à poser, je me ferai une joie de leur répondre .

Tes lecteurs vont être tout troublés avec cette définition de ta méthode de lecture "ni globale, ni syllabique", DC !