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La Finlande du pauvre
Trouvé sur le net, un article québécois (La Finlande, première de classe) décrivant l'école élémentaire finlandaise, tant prisée de nos décideurs en raison des bons résultats que certains élèves testés auraient eus à l'évaluation internationale dont le monde entier se demande depuis peu si l'opacité globale ne cache pas autre chose qu'une totale impartialité...
L'article, illustré par une double page de cahier finlandais de première année d'élémentaire, nous explique que, du monde entier, on vient observer ce système pour le copier.
En ce mois consacré aux examens nationaux, évaluons à notre tour nos copieurs nationaux et voyons s'ils ont su utiliser le travail du voisin de manière à récolter une meilleure note que lui au concours...Commençons par l'illustration. Le cahier français, piqué sur le Net, très prisé des IEN qui le "conseillent" bien souvent à leurs équipes montre un très net déficit de contenu. Là où l'élève de Finlande a l'occasion de mémoriser sans même s'en rendre compte la "table d'addition", simplement en s'exerçant, celui de France compte tout au plus quatre additions.
Vous me direz que je fais ma PISAiola et que ce n'est pas sur une double page de manuel qu'on peut tirer des conclusions. Vous aurez raison, j'arrête.Continuons notre lecture québécoise...
Or, la nation scandinave, toujours la seule en Occident à réellement rivaliser avec les « tigres asiatiques », compte les élèves parmi les moins stressés au monde : leur vie au jour le jour se trouve à des années-lumière de celle de trop d’enfants asiatiques, accablés par d’incessants tests et des heures supplémentaires de tutorat («Corée du Sud : l’enfer, c’est l’école !», L’actualité, décembre 2013). La réalité des élèves-ermites, très peu pour la Finlande…
Là, nous sommes tranquilles. À force de fréquenter les forums, je sais que nos élèves d'école élémentaire ressemblent plus aux élèves de Finlande qu'à ceux de Corée du Sud. Le stress des résultats scolaires, ils ne connaissent pas !
Le stress des cours de récréation, des cantines, des classes surchargées, des troubles comportementaux, des journées à rallonge passées en collectivité, oui, mais l'angoisse de la mauvaise note, les révisions infernales, les punitions pour travail non fait, la peur du redoublement ou l'envie de se surpasser, je vous rassure, c'est niet !
Cools, les petits élèves de France... Faut pas se biler, hein !Et puis, si jamais la maîtresse voulait s'inquiéter un tantinet, elle serait vite rappelée à l'ordre...
Par ses collègues qui lui expliqueraient que c'est parce qu'elle est trop exigeante et qu'on ne peut pas demander à tout le monde la même chose...
Par sa hiérarchie qui lui demanderait de revoir ses exigences à la baisse, pour tous, puis de mettre en place un PPRE Passerelle, une différenciation, une équipe éducative, un soutien personnalisé, que sais-je encore, le tout sans aucun moyen, bien entendu (nous y reviendrons).
Parfois, mais de plus en plus souvent car la propagande a bien fait son boulot, par les parents de l'enfant qui lui expliqueraient doctement que c'est parce qu'elle ne sait pas y faire que leur enfant est en difficulté chez elle alors qu'à la maison, tout va très bien.
Enfin, dans les cas très graves, par les services sociaux et médicaux qui, le plus souvent sans avoir vu l'enfant évoluer dans le milieu scolaire, lui démontreraient par a + b que cet enfant va très bien et que ce dont il a besoin, c'est de plus de liberté et moins de stress scolaire !
Finlande/ France : ex aequo sur le terrain du stress scolaire !« Pourquoi changer ce qui fonctionne bien ? » demande d’entrée de jeu Pasi Sahlberg, cadre au ministère de l’Éducation et de la Culture, ambassadeur international du système d’éducation finlandais et auteur de l’essai Finnish Lessons : What Can the World Learn From Educational Change in Finland ? « Le système d’éducation mis en place dans les années 1970, puis amélioré dans les décennies suivantes, est aujourd’hui simplement consolidé », dit-il.
Euh... Joker ! Après la réforme de 1972, notre système d'éducation en école élémentaire n'a cessé de se rénover, refonder, réorienter... 1972... 1986... 1989... 1995... 2002... 2008... 2013, non 2014, non 2015, enfin, je ne sais plus... Pour le moment, les refondateurs partent les uns après les autres en claquant la porte ! On verra bien.
Tous nous disent à chaque nouveau changement, que le système s'en trouve amélioré et mieux que simplement consolidé. Sœur Anne, elle, dit qu'elle tousse à cause du ciel qui poudroie de façon inquiétante et que, sous l'effet conjugué de la sécheresse et de la pollution atmosphérique, l'herbe jaunit sous les pieds des évaluateurs...
Finlande/France : match annulé pour tricherie et langue de boisSitué à proximité de prestigieuses écoles de musique (héritage de la renommée mondiale du compositeur Jean Sibelius), l’établissement offre un programme de musique reconnu partout au pays. D’un point de vue nord-américain, on se croirait dans une école privée. Or, la Finlande a aboli les écoles privées dans les années 1970. « Si vous permettez l’existence de l’école privée, vous ne pouvez garantir l’égalité des chances, principe qui tient à cœur aux Finlandais et qui sous-tend tout notre système d’éducation », estime Pasi Sahlberg.
Occasion loupée en 1984.
Finlande : 1 ; France : 0
Varpu Sivonen nous fait visiter plusieurs classes de son école : dans chacune, une vingtaine d’élèves sont supervisés par un professeur et un assistant, qui vont et viennent entre les rangées de pupitres. En sortant d’une des classes, la directrice baisse le ton comme pour me faire une confidence : « Un point pour moi fondamental, c’est la formation des enseignants. » Et elle rappelle que tous les professeurs et assistants du primaire ont une maîtrise en poche.
Vingt élèves par classe ? En France, c'est : "Vite, on en ferme une ! Et hop, un poste de fonctionnaire récupéré ! C'est l'OCDE qui va être content !"
Comment deux postes ? Ah oui ! Vite, vite, on copie... Mais en restant pragmatique, hein... Pas partout quand même.
Et on invente le maître supplémentaire, poste à profil, obtenu de haute lutte par un syndicat majoritaire ! Des classes à trente élèves et plus d'un côté et un clampin, sur son poste à profil (plus inégalitaire d'accès, tu meurs) par ci par là qui joue les apprentis sorciers pour respecter le beau cahier des charges du PPPCPC (projet pondu par le conseiller pédagogique de circonscription) !
On évaluera plus tard, qu'ils ont dit dans Fenêtre sur Cours... Ne me faites pas dire ce que ça veut dire, vous avez très bien compris !
Finlande : 1, France : 0Ah ! Et puis le niveau Maîtrise ! Master 2, c'est ça ? C'est fait. C'était facile.
Ma grand-mère, avec son Brevet Supérieur, aurait pu être institutrice si elle avait tenté et réussi le concours de l'École Normale d'Institutrices. Ma mère, après son Brevet, y est entrée et y a passé son Baccalauréat Sciences Expérimentales pour pouvoir continuer et devenir institutrice. Avec un Bac D, j'ai intégré par la petite porte l'Éducation Nationale, en 1975. Certains de mes collègues ont un DEUG, d'autres une Licence.
Les plus jeunes ont ce fameux niveau Maîtrise... Dans l'Académie de Versailles, ils vont devenir Professeurs des Écoles avec une moyenne de 4/20 au concours d'admissibilité (Concours de l’enseignement : des notes inadmissibles pour être prof ?).
Le niveau monte !
Finlande/France : Ex aequoIls seront nombreux à le souligner au cours de mon séjour en Finlande : l’enseignant, s’il n’est pas aussi bien rémunéré que le médecin ou l’avocat, bénéficie d’un prestige comparable à ces deux professions. « Voilà pourquoi les facultés d’éducation reçoivent parmi les meilleurs étudiants du pays », estime Kristiina Volmari, responsable de la collaboration internationale au Conseil national finlandais de l’éducation.
Tonton, pourquoi tu tousses ?
Chez nous, c'est la caissière, la référence : Il aurait été plus malin qu'ils soient en activité pédagogique", a déploré M. Raoult, estimant qu'a prévalu l'intérêt des profs qui refusaient une longue coupure. "Mais les enseignants sont là au service des enfants comme la caissière est là au service des clients"...
Ceci dit, je n'ai rien contre les caissières, moi.
Finlande : 1 ; France : 0Le Ministère impose le contenu des cours, mais les professeurs jouissent d’une très grande liberté dans le choix des méthodes d’enseignement employées. « Ils se sentent donc très valorisés. Et non surveillés, comme c’est malheureusement le cas dans certains pays », dit Kristiina Volmari.
Encore joker ? Même pas. Laissons la parole à un ancien inspecteur de l'Éducation Nationale : La liberté pédagogique des enseignants, alibi des conservateurs, obstacle à la construction de l'Ecole du 21ème siècle. Pierre FRACKOWIAK Inspecteur de l'Education Nationale.
Finlande : 1 ; France : 0Quand la sonnerie retentit, une marée d’enfants se déverse dans la cour de l’école. Cela se répète plusieurs fois au cours de ma visite. Entre chacune des cinq périodes de 45 minutes, les enfants enfilent leurs bottes et leur manteau pour aller jouer dans la neige. « On prend le jeu très au sérieux, en Finlande, dit Varpu Sivonen, sourire en coin. Ça améliore la concentration pendant les cours et ça fait aimer l’école aux enfants, surtout aux garçons. »
En France, on réveille les enfants de maternelle pour qu'ils ne loupent pas la belle séance prévue par la maîtresse. En France, on prévoit des séquences pédagogiques composées de 15 séances d'une heure ou plus. En France, on fait longuement "explorer" le texte à des enfants qui ne savent pas lire pour qu'ils en tirent du sens... En France, ils ont 15 minutes de récréation par demi-journée, en théorie.
En Finlande, on ne connaît pas la durée de ces coupures de jeux libres. En Finlande, on ne sait pas ce qu'ils font pendant les 5 périodes de 45 minutes.
Finlande/France : match annulé en raison du manque de données.Dans un petit local au rez-de-chaussée de l’école Kaisaniemen, un professeur s’occupe de six enfants de différents niveaux. Ils ont pris un léger retard, alors ils y viennent une heure ou deux par jour pour le « soutien général » et ensuite retournent dans leurs classes respectives. « À mon avis, le secret de la réussite finlandaise, c’est la prévention, dit Varpu Sivonen. Dès que les résultats d’un élève baissent, nous réagissons très rapidement. Les professeurs se consultent, on prend rendez-vous avec les parents et, au besoin, on fait intervenir un spécialiste. L’idée est de ramener le plus vite possible l’élève vers la réussite. »
Presque tous les enfants finlandais bénéficieront d’un « soutien » à un moment ou à un autre dans leur parcours scolaire, selon Pasi Sahlberg. « Il n’y a donc aucune honte à avoir obtenu de l’aide au primaire ou au secondaire. C’est le pari tenu par la Finlande : n’abandonner personne en chemin. »
Depuis deux ans, le « soutien », avec ses trois niveaux (général, intensif et spécial), est devenu une norme nationale. Déjà très présent depuis une décennie, il a été systématisé, pour permettre aux écoles de l’appliquer avec encore plus d’efficacité. « Étant donné la nature très décentralisée de notre système d’éducation, qui laisse beaucoup de latitude aux écoles, il est normal que le Ministère insiste parfois a posteriori sur des façons de faire qui ont fait leurs preuves », explique Pasi Sahlberg.
Là, ce n'est plus joker, ce sont juste grosses larmes qui roulent, hurlements de désespoir, tête couverte de cendres.
Chez nous, les RASED disparaissent. Les MDPH ne voient que des enfants à inclure dans des classes de 30 élèves "normaux". Les IME, ITEP, CLIS, SEGPA, SESSAD sont réduits à la portion congrue.
Le soutien, assuré par l'enseignant lui-même, en dehors du temps de classe, sans formation préalable, est passé de 60 heures annuelles à 36 heures et les parents peuvent le refuser s'ils jugent que leur enfant n'en a pas besoin, comme ils peuvent refuser toute mesure de redoublement ou d'orientation spécialisée.
Finlande : 1, France : 0.Dans une classe où sont assis une quinzaine d’élèves de 8 à 10 ans originaires du Népal, du Kenya, du Bangladesh, trois professeurs enseignent les rudiments du finnois. L’objectif : en deux ou trois mois, les faire accéder aux classes normales. Ces enfants profitent même de cours payés par l’État, dans leur langue maternelle, afin que leur « développement cognitif » ne soit pas freiné, explique la directrice, Merja Kuosmanen. Mesure qui peut faire sourciller au Québec, mais qui est représentative du système d’éducation finlandais, où tout est centré sur l’enfant.
« Au cours des cinq dernières années, le ministère de l’Éducation s’est donné comme priorité d’intégrer les immigrants », dit Kristiina Volmari, du Conseil national finlandais de l’éducation. Et pour cause. Depuis 2005, le flux annuel de la population immigrante a plus que doublé.
Trois professeurs pour 10 à 15 élèves. A plein temps... Ça laisse rêveur.
Finlande : 1 ; France : 0« Notre école est comme n’importe quel autre établissement scolaire », assure la directrice de Meri-Rastila. Comme dans toutes les écoles primaires du pays, les élèves commencent l’école à 8 h ; après le repas de midi, ils retournent pour la énième fois dehors, avant de suivre deux périodes de cours de 45 minutes en après-midi. Vers 14 h, les parents viennent les chercher. Ceux qui travaillent cueillent leur progéniture à 16 h ou 17 h, les enfants se livrant entre-temps à des activités sportives ou artistiques, payées par l’État, à l’école ou au centre communautaire.
Ah mais voilà d'où ça vient ! On ne s'en serait pas douté... Peut-on réécrire tout simplement ce paragraphe en français de France ?
C'est simple, le voici :« Dans les écoles primaires du pays, les élèves arrivent parfois à l’école à 7 h ; la classe commence entre 8 h et 9 h. Après le repas de midi, ils retournent dehors pour la pause méridienne. Cela doit durer au minimum 1 heure 30, on ne sait pas pourquoi. Ensuite, peuvent suivre selon les PEdT locaux : rien, une période, deux périodes ou trois périodes de cours de 60 minutes en après-midi, avec ou sans coupure (récréation). Vers 15 h, 16 h, 16 h 30, les parents viennent les chercher. Ceux qui travaillent cueillent leur progéniture à 18 h, 19 h. Les enfants se livrent entre-temps à des activités sportives, artistiques, occupationnelles, ou à de la garderie type un berger pour 20/30/40/50 brebis. Le tout est payé par les mairies et se déroule à l’école avec du personnel recruté sans critères nationaux, régionaux ou départementaux.
Finlande : 1 ; France : 0Conclusion : En France, c'est même pareil qu'en Finlande mais ça coûte beaucoup moins cher ! On est les meilleurs !
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Commentaires
2sandrineDimanche 15 Juin 2014 à 13:22chère Doublecasquette,
Malgré votre humour, votre article me laisse un goût amer. J'ai une boule dans le ventre et une autre dans la gorge qui se forment insidieusement à sa lecture. Je suis peut-être trop sensible, encore trop révoltée, je n'arrive pas à me dire: "ben, c'est comme ça, essaie de faire de ton mieux dans ta classe et laisse couler".
Magnifique article ! On n'est pas près de remporter la coupe. Mais bon, on s'en fiche un peu, hein, du moment qu'on gagne au foot...
Quant au commentaire de Loys, il parle de lui-même.
(N'empêche que 18,3 élèves français en élémentaire par enseignant, ça ne fait pas beaucoup. Notre moyenne par classe doit tourner davantage autour des 24. Mais effectivement, beaucoup (trop ?) de maîtres sans classe...)
DC, éclaire ma lanterne politique : c'est vrai qu'en 1984 (j'étais au collège...) on a failli supprimer les écoles privées ?
Wow !
On a juste failli mais la Manif pour tous, c'est de la rigolade à côté de la levée de boucliers qui a eu lieu à l'époque. Il a fallu reculer, le pays étant à feu et à sang.
Voilà. Pascale a tout dit. Les défenseurs de l'École Publique ont eu le tort de faire des manifs départementales. Je n'ai jamais vu autant de monde à Valence que ce jour-là ! C'était géant ! Peut-être encore plus qu'en 1995 ou en 2003 ! Mais ça restait départemental et même si, très certainement, nous étions largement aussi nombreux, ça n'avait pas le poids d'un défilé Bastille-Nation où les premiers arrivent alors que les derniers n'ont toujours pas démarré.
L'École Privée, elle, n'a fait que des manifs nationales, à Paris. Ils étaient très nombreux eux aussi. Encore plus que pour la Manif pour Tous. Ils avaient sorti leurs évêques, leurs archevêques, pitoupitou... Je ne me souviens plus si, comme maintenant, ils avaient mis les gosses en première ligne.
Et Mitterrand a reculé.
"N'empêche que 18,3 élèves français en élémentaire par enseignant, ça ne fait pas beaucoup. Notre moyenne par classe doit tourner davantage autour des 24. Mais effectivement, beaucoup (trop ?) de maîtres sans classe... " abcdefgh
Euh... Quand tu es malade et qu'un remplaçant arrive au pied levé, tu n'aimes pas ? Et quand les maîtres du RASED prennent (prenaient) tes élèves en rééducation, ça t'ennuyait ? Et quand le CPC vient aider ta collègue à monter son projet de classe de découverte, tu trouves ça trop ? Et la personne qui décharge ton directeur ou qui te permet d'être à 3/4 temps, tu la trouves inutile ? Et l'enseignant-référent de la MDPH qui aide à monter les dossiers de handicap ?
Parce que ce sont ces enseignants-là qui font descendre le taux d'encadrement à 18,3 élèves par enseignant... Tous ceux qui ne sont pas titulaires d'une classe mais qui bossent pourtant devant les élèves ou à coordonner leurs parcours scolaires.(Si je suis à 3/4 temps, je compte pour 3/4 de poste !)
Au pied levé, au pied levé... faut le dire vite...
Mais oui, OK, 18,4, ce n'est pas significatif du nombre d'élèves par classe.
Et non, tu comptes comme une titulaire de ton poste et ton complément de quart temps comme personne n'ayant pas de poste classe même si elle effectue quatre compléments de temps dans quatre classes.
Je ne dis pas que c'est la réalité, je dis que c'est comme ça qu'ils comptent leur taux d'encadrement.
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Un indicateur très intéressant fourni par l'OCDE (RSE 2013 D2.3) et complémentaire de la taille des classes : le nombre d'élèves par personnel d'éducation dans les établissements scolaires (2011)