L'École Primaire comme je voulais la raconter
À la demande d'une jeune collègue, qui voulait savoir ce que je préconiserais pour une classe de GS de 28 élèves, je rédige un récit, fictif mais basé sur une bonne trentaine d'années d'expérience dans ce niveau, exposant une semaine de vie en immersion dans une classe de ce type.
Je présente d'ores et déjà mes excuses à ceux qui trouveront que je me mets trop en avant, que je ne défends que mes idées et que je ne fais référence qu'aux outils que des amis ou moi-même avons conçus, édités et utilisés dans nos classes.
J'espère qu'ils me liront quand même et qu'au-delà de leurs réticences et sans forcément en partager les idées, ils trouveront des informations, des étonnements et même, pourquoi pas, quelques interrogations visant à ébrécher le mur de nos certitudes personnelles et antagonistes.
Comme c'est très long, je procède par étape et vous donne déjà à lire l'emploi du temps de la semaine et le compte-rendu d'un lundi matin, jour de rentrée après les vacances d'hiver.
Les élèves ont derrière eux une demi-année de classe avec leur enseignante (excusez-moi messieurs, j'ai choisi une dame, mais vous pouvez tout mettre au masculin si vous le souhaitez), ils ont des habitudes, des codes, une organisation déjà bien ancrée que je n'ai pas intégrée au récit pour ne pas l'alourdir encore.
Ceux que cela intéresse, et seulement ceux-là, pourront la trouver largement exposée dans Pour une maternelle du XXIe siècle. Cet ouvrage est en effet payant parce que prendre le risque d'éditer, puis imprimer et diffuser, cela a un coût ; je reverse ma part, les droits d'auteur, pour moitié à des associations caritatives tournées vers l'aide à l'enfance et pour moitié à mes petits-enfants afin de leur constituer un petit pécule pour l'avenir.
Mais taisons-nous, entrons sur la pointe des pieds, cachons-nous dans un petit coin, écoutons et regardons... Nous discuterons après.
La suite de la semaine :