L'École Primaire comme je voulais la raconter
Merci à Bambou pour cette illustration.
Version courte et limitée à la Petite Classe (TPS-PS-MS) de l'article Lecture : images, lettres, mots et phrases paru récemment.
L’image apporte des mots et des structures de phrases en quantité ; sa permanence aide à ce qu’ils soient retenus et utilisés couramment par tous, à tout instant.
L'image aide à l’éducation de l’œil : sa permanence permet aux enfants de passer du regard qui effleure les choses et les gens, sans jamais se fixer, à une observation précise, structurée par des repères spatiaux d’abord intuitifs puis, progressivement, de plus en plus conscients et intellectualisés.
Le dessin est, avec le langage, un des premiers moyens de représenter le monde.
En dessinant, on peut tout représenter : les textures, le relief, les bâtiments, les objets naturels, les êtres vivants, les paysages, etc.
En outre, le dessin est un moyen de représentation économique : il demande peu de matériau, mais aussi peu d'énergie pour aboutir à un résultat parfois impressionnant.
Dans la Petite Classe, le dessin est une activité quotidienne, et susceptible d'être très rapidement pratiquée de manière autonome.
L’image est le vecteur d’une première représentation symbolique.
Merci à Thierry Venot, pour cette illustration tirée de De l'écoute des sons à la lecture.
C'est de cette représentation symbolique que naîtra le désir de découvrir et comprendre le mode de fonctionnement de ces symboles qu'ils voient sans les comprendre : les lettres.
Méthode « Au commencement était l'image... », pour découvrir pas à pas la symbolisation :
PS/MS : 26 fois 26 symboles (1) ; PS/MS : 26 fois 26 symboles (1bis) ; MS : 26 fois 26 icônes (1) ; PS/MS : 26 fois 26 (2) ; PS/MS : 26 fois 26 (3) ; PS/MS : 26 fois 26 (4) ; PS/MS : 26 fois 26 (5)
Dessiner pour devenir intelligent ; Dessiner pour s'exprimer
Les enfants qui sortent de la Petite Classe ont appris à parler grâce à la parole des autres :
⇒ qu'elle soit issue du langage oral
⇒ qu'elle soit lue d'après ces pages absconses couvertes de petits signes noirs mais qui semblent parler aux « grands »...
Ils savent écouter non seulement les mots et les phrases que ces mots composent, mais aussi les bruits, les sons, par le biais de la musique, des instruments et des jeux de langage (comptines, virelangues, ...).
Ils discriminent de plus en plus précisément les mots proches et leur articulation en devient de plus en plus précise.
Leurs systèmes auditif et visuel sont prêts à conjuguer leurs efforts pour découvrir et commencer à maîtriser le mode de fonctionnement de l'écriture-lecture graphémique.
En intéressant nos élèves à l'écrit lu et transcrit par tous les moyens, en jouant le rôle de conteur, de lecteur, de secrétaire, nous mettons tout en œuvre pour qu'ils comprennent ce que nous leur lisons.
Grâce à des moments réguliers d'observation dialoguée collective autour d'objets concrets, d'œuvres littéraires, plastiques et musicales
Grâce la variété des activités que nous leur proposons, ils enrichissent :
⇒ leur lexique
⇒ leur environnement culturel
⇒ leurs fonctions exécutives (jugement, raisonnement, créativité)
Des contes à lire ou à dire :
Contes à dire, contes à lire - 1 ; Contes à dire, contes à lire - 2 ; Contes à dire, contes à lire - 3 ; Contes à dire, contes à lire - 4 ; Contes à dire, contes à lire - 5 ; Contes à dire, contes à lire - 6 ; Contes à dire, contes à lire - 7 ; Contes à dire, contes à lire - 8 ; Contes à dire, contes à lire - 9 ;
Racontamus, écoutatis, comprenunt (1) ; Racontamus, écoutatis, comprenunt (2) ; Racontamus, écoutatis, comprenunt (3) ; Racontamus, écoutatis, comprenunt (4) ; Racontamus, écoutatis, comprenunt (5) ; Racontamus, écoutatis, comprenunt (6) ; Racontamus, écoutatis, comprenunt (7) ; Racontamus, écoutatis, comprenunt (8) ; Racontamus, écoutatis, comprenunt (9)
MS : La « phono » naturelle et familière (1) ; MS : La « phono » naturelle et familière (2) ;MS : La « phono » naturelle et familière (3) ; MS : La « phono » naturelle et familière (4)
Maternelle : Le langage en groupe-classe
Les enfants les voient, manipulées avec aisance par l'adulte qui les écrit et les lit à de nombreuses occasions de la vie de la classe :
⇒ marquage des travaux d'élèves
⇒ dictées à l'adulte, individuelles et collectives
⇒ lecture d'albums, de contes, de lettres, de recettes, de calendrier, etc.
Ils savent
⇒ qu'elles servent à coder des messages
⇒ qu'elles servent à savoir ce que disent les messages écrits
Il arrive que certains sachent :
⇒ qu'elles ont un nom et, dans ce cas-là, nous devons en être conscients pour pouvoir les rétablir dans leur rôle de codeuses de phonèmes.
∅ parce que nos élèves sont en pleine période sensible d'acquisition lexicale orale et que nous ne devons pas rater le coche
∅ parce que, pour le moment, ils découvrent la symbolisation par l'image et qu'il convient d'asseoir cette compétence avant d'en introduire une nouvelle, plus compliquée
∅ parce que le codage graphémique est bien trop compliqué pour qu'ils puissent y accéder et que nous resterions à la reconnaissance mécanique, soutenue par aucune compréhension, d'images bien trop abstraites pour être retenues aisément par tous.
∅ parce qu'à part, de loin en loin, deux ou trois d'entre eux qui n'ont d'ailleurs pas besoin de nous pour avancer, aucun n'est en période sensible pour l'écriture-lecture et que cet apprentissage ne leur servira donc à rien
PS/MS : 26 fois 26 (4) ; PS/MS : 26 fois 26 (5)
Pour une Maternelle du XXIe Siècle
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GS-CP : Images, mots, phrases et lettres
CE1 à CM2 : Images, lettres, mots et phrases