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L'École Primaire comme je voulais la raconter

Cinq ans et demi, c'est le bon âge !

Cinq ans et demi, c'est le bon âge !
Merci à Sophie Borgnet pour son illustration

J'ai la joie, l'honneur et l'avantage de vous annoncer que mon petit bonhomme de cinq ans presque et demi réclame tous les jours à sa mère de lire sa page de lecture !
Et comme il est encore un peu jeune pour Écrire et Lire au CP et que c'est un garçon très prudent, il a préféré lire d'abord le livret alphabétique qui peut le précéder, illustré lui aussi par Sophie Borgnet.

Puisque, après tout, il y a sans doute quelques collègues ou parents d'enfants de GS qui suivent ce blog, je leur offre à eux aussi ce livret téléchargeable qui aidera les enfants à prendre confiance en eux avant d'entamer le CP, au mois de septembre.

1) Version à consulter pour voir l'ordre des leçons :

2) Version à télécharger pour impression recto-verso et reliure en format A5 (demander impression livret) :

Télécharger « Manuel alphabétique paginé.pdf »

3) Et voici même la version avec police spéciale pour dyslexique (sans pagination) :

Et, pour ceux que ça intéresse, je me permets de signaler deux autres ouvrages utiles à ce niveau scolaire :

Se repérer, compter, calculer en GS

Pour une maternelle du XXIe siècle

Bon travail avec vos petits presque grands !

 

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D
Le texte de départ est prévu pour appâter les "petits lecteurs". Il m'a été demandé par des utilisateurs du Écrire et Lire au CP qui regrettent que leurs élèves perdent de vue les héros du premier livret. Il est sans doute simple, trop simple pour certains mais d'autres, que nous connaissons tous, s'y retrouveront, même dans le nom du petit chien.
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D
Alors, ça tombe bien, que penses-tu de l'allure que prend le petit dernier : Lire et s'exprimer, module 6 ? <br /> Ceux qui ont lu "papa a dérapé, il a cassé sa moto" deux ans plus tôt, en comprenant et en se passionnant pour ce qu'ils lisaient, liront des contes de Grimm, du Hector Malot et bien d'autres encore.
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D
J'avais sauté la partie de ton message concernant le Venot. Il est sûr que le côté artisanal de l'ouvrage, et tout particulièrement des illustrations, choque, et que les petits textes de la fin qui sont un peu trop simplistes pour ceux d'entre nous qui veulent « élever le niveau » et dialoguer avec leurs élèves sur un pied d'égalité.L'édition étant elle-même réalisée par de simples amateurs, ce n'est pas étonnant que l'allure générale de l'ouvrage n'invite pas à l'enthousiasme ou à l'admiration.<br /> Une fois expliquées ces contingences matérielles, qui ont sans aucun doute leur importance, je continuerai cependant de défendre la partie sur les sorcières que les enfants apprécient énormément et qui les aide vraiment à pratiquer la fusion phonémique ; comme toi, j'apprécie les trois parties "Voyelles", "Consonnes" et "Lire et écrire des syllabes et des mots" dont l'utilisation est simple, sécurisante et très peu chronophage. Ce qui permet par ailleurs de dégager du temps pour faire lire et écrire d'autres choses, bien plus passionnantes que le vélo de Tom ou la jupe de Léa que les élèves adorent, mais qui défrisent leurs maîtres et maîtresses, pénétrés de l'importance de la fréquentation des «écrits vrais» pour la construction de tous ces futurs «lecteurs experts».<br /> Enfin, puisque nous parlons des enseignants, je pense qu'au contraire, en l'utilisant plusieurs années de suite, on comprend de mieux en mieux comment cela fonctionne, ce qui permet de se détacher de ce qui ne marche pas mieux qu'autre chose et de ne conserver que ce qui est efficace avec la très grande majorité de ses élèves. Et si, malgré cela, on continue à s'ennuyer parce qu'une fois sortis des motos, des tapis, des rats et des chats, nos élèves n'arrivent pas à lire grand-chose, on passe le CAPES de philosophie et on postule pour des classes de Terminale L, dans des lycées de centre-ville !...
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N
Moi, cela me choque, je suis contre l'élevage en batterie, pour les poulets comme pour les gosses. Si on travaille, on paie une nourrice, mes parents l'ont fait, je l'ai fait et je n'ai jamais "profité" de la garderie ni de la cantine, très content d'avoir évité cela à mes enfants. Dans la vie, on fait aussi des choix, le dernier modèle de bagnole, canal machin, les sorties au resto  ou les enfants...<br /> On peut aussi avoir des poissons rouges, on n'est pas obligé d'avoir des enfants si on ne veut pas faire les sacrifices que cela impose.
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N
Dans ma région, ce n'était pas entre 2 et 3 dans les années 40 même pas 50, il fallait avoir 3 ans pour entrer à la maternelle, et on y entrait toute l'année après chaque vacances en fonction de sa date anniversaire, c'est comme cela que j'y suis entré à Pâques.  Tout le monde n'apprenait pas à lire au CP ou en maternelle (les tests des conscrits le montrent) , même à mon époque avec la méthode Boscher, il y avait dans la classe un élève qui en était à son 3ème CP et qui n'a jamais eu une lecture fluide.  Je me souviens d'interminables séances de lecture à voix haute pendant lesquelles j'allais lire les pages d'après tant je m'ennuyais à entendre des élèves ânonner en CM2, ceux qui n'iraient pas au collège et ne passeraient même pas l'examen d'entrée.<br /> Il y a des tas d'enfants qui ont appris à lire avec autre chose que la méthode de m Venot qui convient peut être à certains enseignants et à certains enfants mais pas à tous, franchement, le chat de maraba le robot sur le tapis, la moto de papa  et compagnie, je trouve qu'il y a dans le corpus de texte de quoi donner envie de ne pas lire... et je ne parle pas des illustrations, quant à l'enseignant qui devrait se taper cela tous les ans, il y a de quoi se pendre.<br /> En revanche, tous les jeux de préparation à la lecture sont très intéressants et j'avoue en utiliser à l'occasion quand je passe quelques jours en maternelle.
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D
Il faudrait le relire. Les enfants d'ouvriers y allaient dès qu'on les prenait donc entre 2 et 3 ans.<br /> Ce n'était pas forcément une école créative, et encore, Freinet, c'est 1923... J'ai les cahiers de mon père qui y est allé à 4 ans, le cahier en fait foi. En dernière année, à Joinville-le-Pont, on apprenait à lire, à écrire et à compter.<br /> L'école maternelle est en train de mourir, tuée par ceux qui ont voulu en faire une micro-école primaire (et un laboratoire de tout ce qui ne marche pas avec les moins de 7 ans) et un lieu convivial d'éducation à la parentalité.
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N
Je suis plus jeune que Cavanna qui était un peu plus vieux que mon père, je doute qu'il ait été collé à la maternelle à 3 ans et encore moins avant, mon père est entré à l'école en classe enfantine l'année de ses 5 ans(et c'était dans les cités ouvrières)  en tout cas, ce n'était pas la maternelle des petits rois tout pleins d'eux mêmes, mais la maternelle et ensuite l'élémentaire où l'on respecte l'autorité de l'adulte et où l'on ne croit pas que l'on est le centre du monde... j'ai ressorti mes photos de classe, 38 en grande section de maternelle, 34 en CP, mais quand c'était bras croisés et lecture à la baguette au tableau, on aurait entendu une mouche voler, mais elles n'osaient pas... <br /> Je n'ai jamais vu de parents venir donner des conseils pédagogiques à ma maîtresse et encore moins contester une sanction, et pourtant, il y en avait de contestables, de la fessée déculottée à l'obligation pour un "voleur" de maison limpidol de faire des tours de cour avec 2 ardoises reliées par des ficelles autour du cou avec écrit "je suis un voleur"......<br /> autres temps, autres moeurs, je n'ai pas particulièrement aimé l'école que j'ai connue, je m'y suis prodigieusement ennuyé parfois, mais je n'aime pas du tout l'école que je vois aujourd'hui, ni dans les yeux des parents, ni dans les yeux des élèves même pas dans les yeux de pas mal de collègues et évidemment pas dans les projets des ministres qui n'y connaissent rien et s'entourent de baratineurs coupés des réalités du terrain comme des réalités sociales.
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N
Le bon âge, c'est quand on est prêt, il est plus facile d'être prêt de bonne heure si on vit dans un milieu sollicitant, accordant une place à l'écrit et dans lequel la communication verbale n'est pas réduite à l'utilitaire "passe-moi le sel" "tiens toi bien", une communication dans laquelle il y a des échanges et des remises en forme et où l'on désigne les choses et les gens par leur nom, pas les diminutifs bêtifiants et encore moins les expressions familières ou grossières. (je suis encore choqué d'une petite de 4 ans et demi souhaitant aller aux toilettes qui me dit "je veux aller aux chiottes", j'ai pour habitude de ne pas comprendre les grossièretés, elle me l'a répété 2 fois, elle devait penser que la surdité allait avec les cheveux gris, quand je lui ai dit que je ne comprenais pas, elle m'a expliqué qu'elle voulait "aller chier"... )<br /> Je ne vivais pas dans un milieu favorisé, j'allais chez une nourrice qui n'était pas Bac plus je ne sais quoi, mais il fallait être poli, et pourtant, j'ai appris à lire tout seul, sans savoir comment, avant le CP, j'imagine que sa fille étant en CE1 quand j'étais en GS j'ai appris en l'entendant répéter et en jouant. Malgré les 5 enfants à la maison, je me souviens que tous les soirs après le goûter, elle nous lisait des histoires, y compris les malheurs de Sophie lus en épisodes quotidiens, il faut dire qu'à l'époque, il n'y avait qu'une seule chaine de télé et que les émissions commençaient vers 19 h ou  19h30 avec les premières actualités régionales... Mes parents faisaient de même le soir avant de dormir.<br />  <br /> Le plus difficile pour l'école, c'est de pallier les carences du milieu, surtout à 32 en grande section comme je l'ai vu cette semaine, surtout avec des petits "moi je" qui pensent que l'adulte est là pour eux seuls, l'idée des promoteurs de l'école de situer l'entrée au CP dans la 6ème année était bonne, parce que cela correspond à l'âge auquel tous sont à peu près prêts. Pourtant, dans les études internationales, dans la plupart des pays développés, le nombre d'élèves en échec a tendance à remonter, sans doute que l'abondance de sollicitations d'occupations faciles, une moindre exigence de travail  et un certain affaiblissement de la cellule familiale concourent à cette stagnation, voire à ce recul; nous avons aujourd'hui les enfants de la télé 24/24 et des consoles de jeux, on verra dans 5 ou 6 ans, si les enfants des tablettes auront progressé ou s'ils auront eux aussi fait marche arrière... 
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D
Merci à vous trois pour vos commentaires.
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P
Avec des Gs préparés comme ça, le CP va glisser tout seul ...!<br /> Bravo !
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Z
Ma petite puce ( 4 ans et demi) encode avec les alphas des syllabes simples.<br /> Je cherchais une méthode de lecture pour elle. Je l'ai trouvée. Merci.<br />  
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S
 <br /> Utilisé avec bonheur, même bien avant 5 ans avec des filles ...<br /> A consommer sans modération.
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