• V.2.B. Mise en route - Mat. à CE1 ou 2 (2)

    V.2.B. Mise en route - Mat. à CE1 ou 2 (2)

    Maternelle - CP - CE 

    (2e partie)

    Premier jour de classe 

    Matinée

    0) Accueil des familles

    Le jour de la rentrée, dès l’accueil, qui aura lieu exceptionnellement[1] dans la classe, le maître présente aux parents le lieu où évolueront leurs enfants : 

    ♦ L'organisation spatiale lui permet d’expliquer brièvement le rôle central du groupe de pairs dans la pédagogie qu’il compte adopter.
    ♦ Le matériel prêt à l’emploi l’aide à mettre en avant l’autonomie qu’il se propose de leur faire acquérir. L’exposé rapide de l’emploi du temps les rassure quant à la nécessaire différenciation qu’il établira entre les enfants, non seulement en fonction de leur âge mais aussi en fonction de leurs besoins personnels.

    Enfin, il leur explique qu’il sera toujours prêt à les recevoir mais que, le temps étant compté, il préfère que ces relations aient lieu en dehors du temps scolaire qu’il compte réserver en entier à leurs enfants.
    Il leur explique que, dès l’après-midi, l’accueil de chaque demi-journée aura lieu dans la cour, le préau ou la salle polyvalente où les enfants seront occupés à jouer librement, ce qui lui permettra d’échanger quelques mots avec les familles qui le souhaitent, tout en surveillant du coin de l’œil que tout ce petit monde évolue dans le calme et la convivialité. Il conclut son propos en distribuant une courte notice qui rappelle ces quelques informations et propose la date de la réunion de rentrée[2].

    1) Déshabillage, entrée en classe

    Cette séquence d’enseignement n’aura pas lieu en ce premier jour. Dès le lendemain matin, lorsque l’accueil se déroulera dans la cour, avec l’aide de ses élèves les plus grands et de l’ATSEM, il fera de cette activité toute simple la première initiation des enfants aux règles de la vie en collectivité :

    ♦ regroupement en rang par deux ou trois ;
    ♦ déplacement fluide et calme de la cour au vestiaire ;
    ♦ rangement (sacs, vêtements et éventuellement chaussures) dans les espaces dédiés[3], signalés par des étiquettes[4] ;
    ♦ assistance aux cadets par les aînés ;
    ♦ contrôle inhibiteur : éducation sensorielle au bruit ; maîtrise de sa motricité.

    Pour que les aînés puissent aider leurs cadets, il est pratique de ne pas regrouper par âges les patères des enfants mais, au contraire, de faire en sorte que les âges soient mélangés et que des élèves de CE, CP, GS et bientôt MS encadrent les emplacements réservés à un ou deux élèves de TPS-PS.

    2) Langage : Bonjour ; appel ; date

    C’est ici que débute cette première journée d’école, au coin de regroupement où les élèves se sont installés dès le départ des familles.

    Le moment de langage est forcément écourté par l’accueil fait à celles-ci. Par ailleurs, les plus jeunes, souvent impressionnés par la nouveauté des lieux, n’auront pas forcément beaucoup de choses à dire.

    S'il est nouveau dans l'école, le maître se borne donc à demander à chaque élève de se présenter brièvement[5], se chargeant lui-même de renseigner les « anciens » sur le nom, l'âge et les liens familiaux, fréquents dans ce type de classe, des plus petits. Il note mentalement les éventuelles difficultés de prononciation ainsi que les élèves qui lui donnent l’impression d’un besoin d’encadrement précis[6].
    Cette première approche va lui permettre d’ajuster et d’anticiper la teneur des échanges qu’il aura avec son groupe-classe lors des premières semaines. Après une très courte présentation personnelle où il se contente de dire aux enfants la façon dont il entend être appelé[7], s’il reste une ou deux minutes, il finit le regroupement par la présentation visuelle d’un objet[8] « dont nous parlerons bientôt tous ensemble » …

    En cas de reprise après les vacances d'un groupe déjà constitué, ce temps de dialogue sera moins contraint et, après une présentation des plus jeunes, la classe pourra entrer de plain-pied dans l'année scolaire qui s'ouvre devant elle par quelques souvenirs égrenés ou une première observation collective des nouveautés de cette rentrée.

    3) Maternelle : Langage oral
    CP/CE : Exercices en autonomie

    Le lendemain, il consacrera les premières minutes en groupe à l’écriture de la date, que les élèves de CE iront ensuite recopier sur leur cahier avant d’y commencer leur travail du jour, que ce dernier soit inscrit sur le tableau placé devant eux ou proposé dans une pochette selon le principe des plans de travail.

    Puis ce sera le moment de l’« appel » des enfants grâce à un jeu d’étiquettes portant leurs prénoms en script[9] que les élèves de GS et CP distribueront avec son aide. Après cette activité, il enverra « les CP » rejoindre leurs camarades de CE pour qu’ils réalisent eux aussi un travail écrit d’écriture-lecture, sous la surveillance de l’ATSEM à qui il aura préalablement expliqué son rôle.

    Pendant ce temps, il échangera avec ses élèves les plus jeunes, le plus souvent autour d’un objet ou d’une image pour fédérer l’intérêt de tous et donner matière à un dialogue commun[10]. Cet échange obéira dès le début aux règles d’un débat collectif :

    ♦ prises de parole échelonnées, en commençant par les plus jeunes,
    ♦ écoute active de l’émetteur,
    ♦ essais de réponses,
    ♦ contrôle inhibiteur, au moins pour les plus âgés.

    4) Maternelle : Passage aux toilettes + Dessin libre 
    CP/CE : EDL

    Pour ne pas laisser les plus grands tout seuls, le maître ne peut accompagner l’ATSEM dans la salle de propreté. Si l’effectif des petits est trop important, il fera en sorte de venir l’aider néanmoins en prolongeant le travail écrit des aînés quelques minutes encore .

    L’ATSEM pourra aussi, dès que ceux-ci en auront compris le principe, laisser les élèves de CP et CE seuls sur leurs exercices et prendre les enfants pendant la séance de langage, par petits groupes de deux à quatre enfants chacun, pour leur permettre d’aller aux toilettes, se laver les mains et boire.

    Le travail des élèves d’élémentaire est corrigé immédiatement, en individuel ou deux par deux, et rangé jusqu’au lendemain. 

    De retour de la salle de propreté, l’ATSEM et le maître installe les enfants de maternelle aux tables d’activités, en groupe hétérogène. Ils montrent aux plus grands comment distribuer les cahiers de dessins[11] ouverts à la première page et les crayons gras de diamètre compatible à une préhension entre le pouce et le majeur à leur tablée. L’ATSEM reste avec le groupe, dialoguant avec les enfants, les aidant à tenir leur crayon, faisant régner un calme relatif (voix basse, position assise variant d’une ou deux minutes pour les plus jeunes à une dizaine pour les plus âgés). Lorsqu’un enfant a fini son dessin, elle lui montre où poser son cahier et l’aide à choisir l’espace où il pourra désormais aller jouer.

    Pendant ce temps, pas à pas, le maître entraîne son petit groupe d’élèves d’élémentaire vers l’analyse de la première notion de grammaire qu’il compte leur faire aborder. Ce qui sera apprentissage grammatical pour les plus âgés sera analyse du langage oral, découverte du principe alphabétique ou même tout simplement vocabulaire pour ceux du Cours Préparatoire. La notion découverte par les élèves eux-mêmes est alors travaillée à l’oral et au tableau, pour tous. Seul le niveau des questions et des attentes distinguera les plus âgés des plus jeunes.

    5) TPS-PS/MS/GS : Jeux sensoriels, d’imitation et d’expérimentation plastique
    CP : Lecture – Dictée – Écriture
    CE : Travail programmé de français – Dictée

    Lorsque la leçon collective est finie, les élèves de CE entament la deuxième partie de leur travail programmé de français alors que le maître garde près de lui ses élèves de CP.

    La première leçon du manuel est reproduite au tableau et c’est ensemble, à petits pas, qu’ils vont l’explorer et l’étudier. Le groupe étant peu nombreux, chacun est forcément partie prenante et l’attention, encore très dispersée après deux mois d’interruption, est sollicitée brièvement par des tâches courtes et immédiatement gratifiantes car porteuses d’un savoir supplémentaire. C’est par la dictée des principales acquisitions, conçue de façon à ce que les élèves les écrivent seuls sur l’ardoise ou les montrent grâce à des étiquettes, qu’il finit la leçon de lecture du jour.

    Il ne lui reste plus qu’à indiquer le travail d’écriture, différent selon l’avancement pris dans l’enseignement de ce domaine pendant l’année de Grande Section, qu’il finit ce moment consacré exclusivement aux enfants de CP[12].

    Ceux-ci finiront leurs exercices seuls, ou sous la houlette de l’ATSEM qui surveillera la bonne acquisition des gestes appris, puis iront rejoindre librement leurs camarades de maternelle qui, depuis un moment déjà, s’activent dans les coins de jeux et d’expression, surveillés par l’ATSEM qui veille à ce que les élèves de Maternelle en activité libre adoptent des comportements d’autonomie compatibles avec la vie d’un groupe d’individus d’une vingtaine de personnes dans un espace clos.

    Elle rappelle les règles, encourage les plus timides en jouant au besoin avec eux, freine au contraire les plus remuants et leur trouve une activité calme pour les canaliser un moment. Le maître garde un œil sur tout cela et prend en main la situation si des difficultés interviennent.

    Le maître s’approche alors du groupe des élèves de CE afin de leur proposer, après avoir rapidement corrigé leurs exercices écrits, la première dictée de l’année. Comme c’est une dictée d’apprentissage, pas question de noter autre chose que le taux de réussite à l’exercice du jour ; ce taux ne sera même pas gardé en mémoire et n’entrera dans aucune moyenne, qu'elle soit hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle ou annuelle.

    Cette dictée peut d’ailleurs même être corrigée en direct, segment par segment, selon les difficultés constatées par le maître en regardant par-dessus l’épaule de son petit groupe d’élèves.

    Enfin, comme nous sommes en début d’année, il a choisi un « matériau » simple visant à encourager plutôt qu’à décourager tout ou partie des enfants :

    ♦ lettres et syllabes pour un CE1 très faible ;
    ♦ syllabes et mots simples pour un CE1 moyen ou un CE2 très faible ;
    ♦ courte phrase sans marques d'accords grammaticaux inaudibles pour un CE1 fort ou un CE2 faible ;
    ♦ deux ou trois phrases dont les idées s’enchaînent, seulement s’il sait avoir à faire à un excellent CE2.  

    Dans le cas d’une classe recevant à la fois des CE1 et des CE2, comme il va devoir jongler entre deux dictées, il a regroupé ses élèves de CE dans le même secteur. Il fait en sorte de rester bref et très précis dans ses demandes afin d’apprendre aux élèves à se concentrer sur leur travail pendant qu’il dicte un nouveau segment à l’autre groupe.

    L’effectif de chaque groupe étant peu important, le maître peut, simplement en circulant entre les tables, provoquer la discussion au sujet d’une difficulté, aider un élève à rectifier directement une erreur, demander à un autre d’épeler.

    Enfin, pour gagner en efficacité et en durée, c’est « en direct » que la correction est écrite au tableau, évitant ainsi la perte de temps d’une correction collective différée que bien souvent personne n’écoute.

    6) TPS-PS/MS/GS : Dictée à l’adulte – jeux sensoriels, d’imitation et d’expérimentation plastique
    GS/CP : Jeux Mathématiques
    CE : Travail programmé de mathématiques

    C’est au cours de ce moment, très libre pour le moment, que les élèves de GS et de CP pourront pratiquer des jeux de manipulation visant à renforcer leurs connaissances mathématiques (comptage, calcul, géométrie, mesures et résolution de problèmes). En ce premier jour, ils en sont encore au stade de la découverte et le simple rangement des ateliers après activité, ainsi que les déplacements en rang joueront le rôle d’activités mathématiques inscrites dans la progression linéaire. Le maître peut aussi demander à l’ATSEM, si elle est disponible, de mener avec les élèves de ce groupe des manipulations sur table prévues à l’avance[13].

    Les élèves de CE quant à eux rangeront leur travail de français après correction et entameront celui de mathématiques par quelques exercices préparatoires simples qu’ils pourront mener seuls (frise géométrique ; préparation de compendium de calcul pour chaque membre du groupe ; utilisation des outils pour une reproduction sur quadrillage, un paiement en monnaie factice, ... ).

    Le maître, installé au milieu des enfants de maternelle, prend la pile des cahiers de dessins et appelle ses « petits » un par un en commençant par ceux de Grande Section. Il les encourage à décrire leur dessin et, pour les plus grands, à résumer par une phrase la situation illustrée. Il laisse les plus petits évoluer à leur rythme et évoquer ce qui leur passe par la tête en montrant leurs premières traces, s’extasiant sur la moindre marque d’intention, même fugitive, de représenter quelque chose... S’il lui reste un peu de temps, il se rapproche du groupe des élèves de CE et leur propose son appui.

    7) Rangements – Observations

    Le dernier moment avant la récréation va être employé à remettre la classe en état et à observer, tous ensemble, si tout est revenu à sa place. Le maître profite de ce moment pour afficher solennellement aux murs les premières œuvres des enfants, dessins et peintures, et pour placer sur la table d’observation les premières réalisations plastiques. Les plus grands ne sont pas oubliés et tous s’intéressent brièvement à l’avancement de leur travail.

    L’ATSEM emmène les plus petits aux toilettes pendant que le maître apprend aux aînés à faire leurs premières armes d'exercices de vie pratique en aidant leurs cadets à s'habiller et se boutonner seuls. Avant de sortir, il leur rappelle que ce moment de récréation pourra leur permettre de satisfaire à leurs besoins naturels sans perturber les activités du groupe.

    8) Récréation

    Le temps de récréation, pendant lequel le maître est obligatoirement de service, peut permettre éventuellement à l'ATSEM de prendre sa pause ou d'effectuer quelques rangements ou préparatifs. On peut aussi décider qu'elle sera présente dans la cour et aidera à l'encadrement du groupe.

    En fin de récréation, après un temps de rangement des jeux et jouets et un passage aux toilettes, pendant lequel les élèves pourront boire[14], l'heure du regroupement autour des activités motrices sonne.

    9) Motricité large : jeux collectifs et individuels ; jeux de découverte mathématique

    Le maître peu habitué à la classe à cinq niveaux ou plus peut trouver très difficile la gestion d'une séance de motricité regroupant des quasi bébés avec de grands enfants déjà bien à l'aise dans leurs gestes. Il va en effet devoir ruser et permettre aux petits de progresser sans brider le développement des capacités physiques de leurs aînés.

    En plaçant la séance à la suite de la récréation, il peut bénéficier d'un temps double pendant lequel les enfants, toujours grâce à l'équipement matériel et l'organisation de l'espace, exerceront seuls ou par petits groupes leur motricité large. En prévoyant dans la cour des espaces à courir, à grimper, à escalader, à sauter, à exercer son équilibre, en l'équipant de vélos, tricycles, porteurs, ballons, cerceaux, échasses mais aussi planches, tasseaux, grandes pièces de toile, cartons de tailles variées, il n'aura qu’à suivre les plus habiles de ses élèves et à encourager les moins à l'aise à essayer.

    Ce n'est que lorsque l'ennui commencera à se faire sentir qu'il regroupera tout ou partie de son effectif près de lui pour l'exercice d'un geste, l'exploration d'un matériel, l'organisation d'une ronde, d'une danse ou d'un jeu collectif.

    Ce matin, pour que les tout-petits nouveaux se sentent membres du groupe, c'est autour d'eux qu'il a décidé de faire tourner sa séance « sportive ». Et comme il doit fixer chez ses élèves de Grande Section les mots du vocabulaire spatial, chez ceux de Cours Préparatoire l’usage des nombres de 1 à 5 et chez ceux des deux Cours Élémentaires ceux des nombres de la première dizaine, les petits serviront de « repères ».

    ♦ Tout le monde se promène d'abord au son d'une comptine[15]. En entendant sonner une clochette, les élèves se figent et le maître annonce : « Tous autour de Pierre ! » ou « Tous en ligne devant Louna ! », etc.
    ♦ Puis on joue à se mettre par deux, par trois, par quatre et par cinq avec, dans chaque groupe, avec au moins un petit ou un moyen…
    ♦ Les élèves de CE sont alors invités à prévoir le nombre obtenu en rapprochant deux groupes, le nombre de pas à faire pour aller toucher tel élève, le nombre d’élèves à aller chercher ailleurs pour compléter à 10 tel groupe, etc.
    ♦ Enfin, on finit la séance en organisant une course autour de la cour, chronométré par un groupe qui compte, lentement, en suivant la pulsation donnée par le maître.

    10) Musique : chant – éducation rythmique et voix

    Après un deuxième épisode d’exercices de vie pratique dans le vestiaire, le maître entraîne ses élèves vers le coin de regroupement pour une activité destinée à souder le groupe de manière à lui donner la capacité d’agir et d’apprendre à plusieurs, en cohésion de plus en plus parfaite.

    La musique au sens large va aider tout ce petit monde à se sentir appartenir à une communauté dans laquelle tous se soutiennent et s’entraident.

    Les exercices[16] se succèdent rapidement ; cette séance étant inscrite à l'emploi du temps de chaque jour, les progrès viendront d'eux-mêmes, sans qu'il soit besoin de s'appesantir longuement : 

    ♦ rythmes frappés,
    ♦ éducation du souffle,
    ♦ travail de la voix,
    ♦ apprentissage d’une comptine ou d’un chant,
    ♦ écoute musicale en guise de retour au calme.

    Les parents qui récupèrent leurs enfants pour le repas de midi sont accueillis par l’ATSEM qui les convie à venir chercher leur enfant dans la classe en silence. Puis elle-même emmène les élèves restant à la cantine vers la structure dans laquelle ils iront prendre leur repas.

    Dans la même série :

     Tous les chapitres déjà mis en ligne sont répertoriés dans la Table des matières   évolutive que vous trouverez dans la partie Sommaires.

    Pour la partie présente : V. 1. Cinq niveaux et plusV.2.B. Mise en route - Mat. à CE1 ou 2 (1) ;  V.2.B. Mise en route - Mat. à CE1 ou 2 (2)V.2.B. Mise en route - Mat. à CE1 ou 2 (3)

    Notes :

    [1] Si possible… car nous savons que les résistances sont fortes, y compris chez nos collègues, et que les habitudes, vieilles pourtant seulement d’une vingtaine d’années, sont bien ancrées dans l’imaginaire collectif !

    [2] Au moins deux à trois semaines après la rentrée des classes pour que, déjà, quelques habitudes soient prises et que le contact soit réellement établi entre les enfants et le maître.

    [3] Patères surmontées d’une étagère, casiers au ras du sol pour les chaussures.

    [4] Prénom de l’enfant en cursive pour les enfants de GS à CE, dessin facilement identifiable pour les plus jeunes (animaux, fruits, véhicules, ...).

    [5] Prénom, nom de famille, âge, classe, personne qui viendra le chercher, présence ou non à la cantine et au périscolaire…

    [6] Élèves trop ou trop peu à l’aise, trop ou trop peu couverts, élèves très remuants ou au contraire complètement atones… 

    [7] Prénom, nom de famille, « titre », tutoiement, vouvoiement, tout cela est possible et sans aucun lien prédictif de respect ou d’irrespect envers son statut et sa personne.

    [8] Un objet rappelant les vacances et l’été ou au contraire un objet évoquant la rentrée des classes. Le tout est qu’il soit suffisamment intriguant pour susciter l’intérêt de tous.

    [9] Initiale en majuscules, puis minuscules : Nathan, Emma, Ilyes, Inès...

    [10] Voir Pour une Maternelle du XXIe Siècle, chapitre IX : Des images au langage, p. 64 à 68 et ANNEXE : Une journée dans la Classe des Petits, p. 69 à 74.

    [11] Simple recueil de feuilles A5 blanches reliées en un cahier de vingt à trente pages (selon la durée de la période de classe, de manière à pouvoir faire un dessin par jour sur les pages au recto).

    [12] Si le niveau est très faible et que les enfants n’ont pas encore normalisé la tenue du crayon et les gestes pour le diriger, le maître aura tout intérêt à jumeler les groupes de GS et CP pour entamer rapidement la partie « Préparation systématique avant l’écriture » présentée dans le cahier d’écriture cité plus haut.  

    [13] S’il utilise Se repérer, Compter, Calculer en GS et Compter Calculer au CP, en ce premier jour, l'ATSEM demandera aux élèves de placer un à un des objets devant ou derrière un petit personnage qu’ils auront posé face à eux sur leur table puis, elle leur donnera des cartes portant les chiffres 0 et 1, des mains où sont levées 0 ou 1 doigt, le dé du 1 et un dé blanc, des sachets vides ou contenant un seul élément qu’ils rapprocheront selon les quantités représentées avant de jouer à Pigeon Vole.  

    [14] On peut aussi profiter de la récréation pour demander à l'ATSEM d'apporter dans la cour un plateau de gobelets et de pots à eau afin que les élèves puissent se servir lorsqu'ils en ressentent le besoin.

    [15] Sur mon chemin ; Passe, passe, passera ; La petite hirondelle ou même Prom'nons-nous dans les bois…

    [16]  Voir Pour une Maternelle du XXIe Siècle, chapitre XIII, L’enseignement du chant, et Chapitre IX, Trois sections ou un seul cycle ? – Apprendre à bien parler, p. 67.

    À l'époque des commandes :

    N'oubliez pas :

    Pour une maternelle du XXIe siècle

    Se repérer, compter, calculer en Grande Section

    Écrire et Lire au CP

    Lecture et expression au CE

    Questionner le monde au Cycle 2

    Fichiers et manuels de Mathématiques en élémentaire

    Fichiers et manuels d'Étude de la langue en élémentaire


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