• Question de peinture...

    Puisque je n'ai plus d'élèves et que la croissance de cette rubrique s'en ressent, toujours le même, Joey, cinq ans tout juste  :

    " Tu as vu, je me suis fait mal, là, au poignet. Mais c'est pas très grave, ça a juste enlevé un peu le beige."

    Merci à nos collègues de maternelle qui ont fait remarquer aux petits enfants que non, les personnes d'origine européenne n'ont pas la peau rose jambon industriel et aux fabricants de feutres et de crayons de couleur qui ont ajouté la couleur beige rosé à leur catalogue !


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  • Clément Aplati.

    Figurez-vous que, pendant ces vacances, je reçois un courrier de ma petite-fille qui était présente chez moi. Enfin... de l'école de ma petite-fille. De sa classe de CE2-CM1 très exactement. Copié par elle, sur une lettre que chacun a dû écrire puisqu'il y a son prénom dans un coin mais que l'entête indique Madame, Monsieur et que jamais encore depuis sa naissance, ma petite-fille ne m'a appelée ainsi.

    Une lettre et un petit personnage bien colorié — rappelez-moi qu'un jour, je dois écrire un article sur le coloriage avant la GS — que la lettre me présente : Clément Aplati. Ceci dit, je le connaissais déjà, je fréquente les bons forums d'instits, moi, messieurs-dames, ceux où Clément Aplati est une institution !

    Je survole la lettre, peste intérieurement contre ma fille qui a eu la bonne idée de donner MON adresse et non celle de je ne sais quelle autre de ses connaissances, demande quelques précisions à la rédactrice du courrier qui ne m'en donne guère, peste à nouveau en voyant que je dois faire mon Amélie Poulain de service et peste encore une fois en voyant qu'il me faudrait normalement courir à l'Office de Tourisme pour récupérer des dépliants.
    Puis je rumine pendant un moment en me disant que nulle part dans les programmes de cycle 3, puisque pour le moment le CE2 fait encore partie du cycle 3, il n'est écrit que l'élève doit connaître l'histoire, la géographie et l'économie de la Drôme Provençale... Et qu'il est encore moins écrit quelque part que c'est aux grands-mères de préparer les séances de géographie qui seront données dans l'école de leurs petits-enfants.

    C'est alors que me revient en mémoire ce vieux monsieur de 85 ans qui s'étonnait : "Ce n'est pas possible, je dois être maudit. Quand j'étais enfant, mes parents m'envoyaient de force les jeudis et dimanches lire le journal aux personnes âgées qui n'y voyaient plus assez pour le faire. Et maintenant que je suis vieux à mon tour, on vient me solliciter chez moi pour savoir si je ne pourrais pas venir lire des livres aux enfants des écoles ! Je les ai envoyé promener en leur disant qu'ils n'ont qu'à leur apprendre à lire plutôt que de venir ennuyer les vieillards !"

    À ce moment-là, j'avoue que ça m'a titillée un tantinet... Et si j'envoyais un beau scan des IO du 19 juin 2008, pages 24, 25, paragraphes Histoire et Géographie ? Ou même pour faire avant-gardiste, une impression des pages 163 à 175 du projet de programme du Cycle 3 valable à partir de septembre 2016 ? Et si je leur disais ma façon de pensée, façon vieux monsieur de 85 ans ?...
    Oui mais... Et si la petite se faisait mal voir par toutes les instits de l'école, lancées à fond dans leur beau projet innovant ?... Et si la mouflette se retrouvait être la seule à ne pas avoir à présenter la lettre de sa grand-mère avec Clément Aplati pris en photo devant le château de Grignan ?

    Alors voilà... Je l'ai pondu, le document. Façon GRIP... une leçon d'observation, à la sauce École Primaire. Un texte "littéraire" racontant les aventures de Clément venu visiter la région. Avec beaucoup de vocabulaire parce que les enfants en retiendront au moins cela. Plus un document sérieux et aussi largement documenté que possible pour les grands du CM1 qui ont besoin d'apprendre pour avancer. Et des anecdotes pour rendre le sujet moins aride aux petits du CE2 qui commencent juste à s'intéresser au monde qui les entoure mais qu'ils ne voient pas.
    En y ajoutant les fameuses photos dans lesquelles Clément s'est inséré sans que j'aie besoin d'aller faire le guignol sous la pluie grâce à une utilisation rationnelle des outils numériques actuels.
    D'ailleurs, tiens, les collègues qui envoient Clément Aplati visiter nos belles régions, si vous donniez l'adresse mail de votre école, cela permettrait à vos élèves d'apprendre à ouvrir un courrier électronique et à en lire le contenu directement sur écran. C'est ça qui serait bien pour leur éducation au développement durable, non ?

    D'ailleurs, je commence et j'offre à tous les grands-parents, tatas, tontons, amis drômois provençaux et autres à qui une connaissance fera la mauvaise blague de donner leur adresse à l'instit de leur enfant ! À charge de revanche...
    Si toutefois l'un d'entre vous possède le même genre de document, plutôt un peu moins fourni, sur le Canada et plus particulièrement les réserves d'Indiens du Québec, n'hésitez pas à me le faire parvenir. C'est pour l'exposé que l'autre grand-mère doit faire avant le mois de mars, je crois...

     

     

     


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  • Info spéciale Sud et Sud-Est

    Tout ce que vous n'apprendrez pas forcément dans les animations pédagogiques habituelles !


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  • Dictées CE1 : Périodes 1 et 2

    Pour assurer un bon niveau d'écriture-lecture, au CP et au CE1, en plus de la lecture quotidienne à haute voix, il est indispensable de faire écrire tous les jours les enfants sur le même sujet afin qu'ils aient à plusieurs occasions dans la journée de classe l'opportunité de lire et écrire les mêmes mots, les mêmes tournures de phrases qui se fixeront durablement dans leur mémoire, surtout si l'exercice se renouvelle chaque jour, devenant ainsi pour eux la façon incontournable d'apprendre à écrire et à lire.

    Chaque jour, on peut pour cela programmer  des exercices d'entraînement qui portent sur un point de grammaire, d'orthographe ou de vocabulaire. On peut aussi, si on en trouve encore le temps sans supprimer les autres domaines (EPS, musique, arts visuels, langue vivante étrangère mais aussi découverte du monde ou plus rarement mathématiques), poser par écrit des questions de lecture auxquelles les élèves répondent en se servant ou non du livre. On peut enfin laisser les enfants écrire librement une phrase ou deux qui se rapporteront la lecture du jour. Mais tout cela ne serait pas complet si l'on n'y ajoutait pas la dictée.

    En effet, si les exercices d'entraînement sont nécessaires, surtout en notre époque de temps extrêmement réduit et contraint où tous ceux qui n'ont que l'école pour apprendre risquent de laisser passer quelque chose si l'on se contente d'effleurer avec eux les points d'étude de la langue que leurs camarades travaillent en famille dans l'immensité du temps extrascolaire, ils ne suffisent pas toujours pour donner aux enfants une orthographe et une syntaxe sûres et quasi naturelles.
    Au CP et au CE1, ils leur permettent de se repérer dans la jungle des règles et des régularités. Certains élèves commencent aussi à voir venir de loin le fouillis a priori inextricable des exceptions et des bizarreries étymologiques ou non. Mais il est encore trop tôt pour que, d'eux-mêmes, ils fassent le transfert nécessaire à l'application de toutes ces règles en situation d'écriture autonome.
    Par ailleurs, lier chaque jour ces exercices à la lecture du jour nécessite de choisir ces lectures en fonction de ce que l'on souhaite apprendre à ses élèves en suivant des programmes scolaires. Au CE1, cela nécessiterait donc de dire adieu aux textes au passé simple, aux phrases complexes contenant trop de mots dont la nature est inconnue des enfants, au vocabulaire trop riche ne permettant pas de construire des exercices simples accessibles à tous. Quant au travail de rédaction de ces exercices, quel casse-tête pour ne pas risquer l'erreur, l'approximation ou la trop grande difficulté qui déroute tout le monde !
    On aura tout avantage à choisir un manuel d'étude de la langue qui propose à la fois un petit texte d'étude adapté à la difficulté qu'on abordera, un questionnaire permettant de dégager la nouvelle notion, des exercices oraux et écrits à proposer pour l'entraînement[1].

    Les questions de lecture permettent au maître de tester la capacité de copie, de repérage dans la page et, pour certains élèves seulement, celle à comprendre ce qu'ils lisent et ce qu'ils écrivent. Car il arrive hélas souvent que des élèves particulièrement visuels se contentent de repérer, globalement quelques formes de mots, aussi bien dans la question écrite au tableau que dans le texte du livre et qu'ils recopient la phrase du livre qui paraît en contenir le plus. Et ce ne sera repérable que si la réponse est fausse ! Jusque là, tout le monde aura pensé que l'élève lisait et qu'il comprenait...

    Enfin, les textes "libres", s'ils exercent les enfants à écrire, sont lourds pour eux puisqu'ils doivent ajouter à la correction orthographique celle de la syntaxe et de l'enchaînement des idées.
    Si le maître n'apporte pas un soin extrême à cet exercice, poussant les uns et retenant les autres, l'exercice peut rapidement tourner à vide ou engager les élèves dans des fausses-pistes. Je souhaite bien de la persévérance aux maîtres à qui il échoira la tâche de les convaincre de rebrousser chemin et de s'évertuer enfin de commencer par le commencement !
    Certains élèves se contentent alors de recopier quelques lignes, bien choisies ou non, ou, si le maître prend le soin d'interdire l'accès au texte d'origine, d'aligner quelques mots simples qu'ils savent écrire afin de se débarrasser du travail rapidement. D'autres au contraire, remplis de la sûreté de soi de l'enfant de six à huit ans, alignent, au fil de leur pensée, trois ou quatre lignes, quand ce n'est pas plus, peu ou pas ponctuées truffées de fautes d'orthographe et de coq-à-l'âne... 
    Personnellement, en raison du peu de temps disponible pour assurer tous les apprentissages, j'avoue que je réserverais cet exercice à une seule des cinq matinées de classe. Mais je reconnais que, si l'on peut le faire quotidiennement en maintenant la vigilance orthographique des élèves, c'est un excellent exercice qui vaut largement celui de la dictée quotidienne.
    Les personnes intéressées se reporteront au Blog de Zaubette ou au forum La Salle des Maîtres où cette technique, en plus de celle de la dictée, est expliquée.

    Reste la dictée. Elle a l'avantage de débarrasser l'élève de l'effort de synthèse des idées et d'organisation du texte sur la page. Elle permet au maître de varier juste assez le vocabulaire pour permettre chaque jour le petit saut qualitatif qui mènera très graduellement ses élèves d'un "Lulu a lu", écrit en début d'année de CP à un enchaînement de quatre à cinq phrases, au vocabulaire déjà recherché, d'une fin de CE1.
    Enfin, s'il prend le soin de la lier au texte de lecture du jour et que ce texte fait partie d'une œuvre que les enfants liront en plusieurs épisodes, cette dictée réemploiera les mêmes mots plusieurs jours d'affilée permettant un brassage de ces mots très utile à la mémorisation.
    Il n'aura plus qu'à en faire autant pour la grammaire et utiliser dans le petit texte qu'il créera pour ses élèves les temps et les accords étudiés à ce moment-là. Pour la période qui nous occupe, le premier trimestre du CE1, ce seront les verbes au présent et au futur et l'accord de l'article avec le nom.
    Enfin, parce que l'été est passé par là, et que certains de ses élèves ont un petit peu oublié les sons complexes vus au CP, il fait en sorte que les mots à copier pour les apprendre contiennent tous un "son vedette" qui restera le même toute la semaine. Cela lui donne une raison supplémentaire de redonner plusieurs fois les mêmes mots, de manière à ce que ceux-ci s'impriment de façon plus sûre dans la mémoire de chacun.

    C'est ce que j'ai tenté de faire l'an dernier avec mes élèves de CE1. J'avais déjà donné ici et  les dictées correspondant au deuxième trimestre de l'année scolaire. On trouvera par ailleurs d'autres réflexions qui ont sous-tendu ce projet d'amélioration du niveau global d'orthographe des élèves.
    J'ai été très contente du résultat sur la cohorte d'élèves concernés particulièrement au niveau de l'orthographe lexicale, bien plus sûre que les années précédentes avec une autre organisation. J'espère que ceux qui s'inspireront de mon travail auront les mêmes résultats.

    Télécharger « CE1 Orthographe lexicale Oiseau Lyre P1.pdf »

    Dans la même série :

    Dictées CE1 avec L'Oiseau-Lyre : Périodes 1 et 2

    Dictées période 3

    Dictées période 4

    Des dictées pour apprendre l'orthographe (5)

    [1] Pour les élèves très lents, vous trouverez ici un fichier qui les soulagera de l’effort d’écriture tout en leur assurant l’entraînement nécessaire à la fixation de la notion.


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  • Les programmes 2016, de la posture à l'imposture.

    Nota bene : Cet article est le dernier épisode d’une série de quatre, consacrée à commenter uniquement la proposition de programme de Français[1] qui vient de paraître, dans sa partie réservée aux classes de CM1, CM2 et 6e, réunies toutes trois dans un cycle qui devait se nommer "Cycle de consolidation" et qui finalement s'appelle seulement "Cycle 3".
    Ne manquez pas les autres épisodes :

    I Les points positifs
    II Les points négatifs
    III Interrogations et incompréhensions

    Posture, imposture... Deux lettres de plus, c'est un tout petit pas, sans doute difficile à franchir par nos petits élèves de neuf à douze ans  qui n'auraient pas suffisamment automatisé le décodage[2]...
    Cependant ces deux lettres, pour nous lecteurs, témoignent bien du sentiment qui nous étreint à la lecture, de plus en plus perplexe, de ces 29 pages A4 bien remplies de tout petits caractères. Ces postures de lecteur ou d'auteur, ces attitudes de vigilance, cette autonomie suffisante  ou accrue dans la révision de ses écrits, ces efforts de mémorisation qui n'aboutiront à une étude explicite qu'au cycle 4, ces consignes de n'évaluer que le processus engagé par l’élève pour écrire... à quoi cela rime-t-il ? Six ans d'instruction obligatoire pour ça ?... Imposture !

    Conclusion

    Le mieux est l’ennemi du bien. Vouloir tout gérer et tout expliquer pour masquer le creux des contenus et pour placer au centre les théories de quelques-uns, éventées depuis bien longtemps, ça se voit trop.

    Les programmes 2016, de la posture à l'imposture.

    Si l’on voulait les résumer, ces fameux programmes de français, en enlevant tout ce qui ne relève pas de ce que les élèves vont réellement apprendre, que garderait-on ? Pas plus de vingt lignes bien remplies, en tout petits caractères !

    Avouez que pour trois années de scolarité d’enfants déjà un peu grandets, ça ne fait pas énorme quand même. Surtout que, parmi ces vingt lignes, on en trouve bien deux ou trois qui sont une répétition des contenus des cycles précédents...
    À un âge où on grandit, mûrit, se transforme presque à vue d’œil, c’est même un peu mesquin et il ne faut pas s’étonner si les moins policés d’entre eux trouvent des amusements qui n’en sont pas quand ils traînent, le soir, entre les cours et les allées de leurs cités sans espérance.

    Alors, chiche, on dégage, on ventile, on disperse, on propulse ?... C’est fait. Voici ce qui reste.

    LANGAGE ORAL :
    Écouter un récit et manifester sa compréhension en répondant à des questions sans se reporter au texte ; Dire de mémoire un texte à haute voix ; Interagir de façon constructive pour confronter des réactions ou des points de vue ; Réaliser une courte présentation orale.

    LECTURE ET COMPRÉHENSION DE L’ÉCRIT :
    Situations de lecture nombreuses et régulières indissociables du travail de compréhension (reformulation, réponses à des questions, notes, schémas...) pour développer leur bagage linguistique et en particulier leur vocabulaire, nourrir leur imagination, susciter leur intérêt et développer leurs connaissances et leur culture .

    ÉTUDE DE LA LANGUE (GRAMMAIRE, ORTHOGRAPHE, LEXIQUE) :
    - orthographe lexicale et grammaticale : régularités du système de la langue
    - grammaire : Nom, verbe, déterminant (article indéfini, défini, partitif ; déterminant possessif, démonstratif), adjectif, pronom ; Groupe nominal ; Verbe de la phrase, sujet du verbe, complément du verbe (complète le verbe et appartient au groupe verbal), complément de phrase (complète la phrase), complément du nom (complète le nom) ; Sujet de la phrase, prédicat de la phrase ; Verbe : radical, marque du temps, marque de personne ; Phrase simple, phrase complexe.
    - conjugaison : verbes fréquents (être, avoir, aller, faire, dire, prendre, pouvoir, voir, devoir, vouloir) et verbes dont l’infinitif est en –er à l’imparfait, au futur, au présent, au conditionnel, à l’impératif et aux 3èmes personnes du passé simple ; distinction temps simples/temps composés.

    ÉCRITURE :
    Maîtrise de l’écriture cursive ; apprentissage méthodique de la dactylographie ; écrire un texte d’une à deux pages organisé et cohérent, à la graphie lisible et respectant les régularités orthographiques étudiées, adapté à son destinataire. 

    Vous voyez, je vous l’avais dit, pas plus de vingt lignes de contenus ! Tout le reste n’est que littérature… Du pipeau inutile, et parfois même toxique, des ingérences caractérisées dans le domaine de la liberté pédagogique, des postures du professeur copiées depuis des décennies chez les mêmes imposteurs, plus préoccupés par le processus engagé que par le résultat obtenu. Rien de plus.

    Alors, s'il vous plaît, bazardez cette littérature-là, madame la Ministre. Passez de vingt à quarante lignes de contenus réels, sans postures, attitudes, autonomie suffisante ou accrue et autres processus engagés.
    Et faites-nous une belle édition papier pour que chaque professeur des écoles, chaque professeur de français puisse avoir son exemplaire à compulser rapidement, au lieu de devoir se connecter sur internet chaque fois qu’il souhaite savoir ce qu’il est censé enseigner à ses élèves.

    Parce que dans le cas présent, par souci d'efficacité, l’objet-livre[3] est indispensable. Beaucoup plus que pour faire lire de la bonne littérature à des enfants !

    [1] Pages 96 à 125 du document en lien.
    [2] Je rappelle que je ne vise pas là les enfants dûment déclarés dyslexiques mais bien ceux à qui l’École, empêtrée dans ses préjugés, a tout bonnement oublié d’apprendre à lire et à écrire. Loin de moi l’idée de refuser l’accès à l’instruction à des élèves « dys », bien au contraire.
    [3] L’objet-cahier plutôt, parce qu’à 20 à 40 lignes par matière, vous verrez que ça ne fait pas un si gros ouvrage, finalement...


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