• Contes à dire, contes à lire (8)

    Cette semaine, trois contes à raconter aux plus grands, un qui peut se comprendre dès quatre ans et enfin, un classique parmi les classiques, lisible dès le plus jeune âge.

    27. Le petit héros de Haarlem

    Une histoire, inventée au XIXe siècle par une conteuse américaine du nom de Mary Mapes Dodge, qui paraît si réelle qu'on la croirait tirée d'un journal hollandais de la même époque.

    Le thème, très éloigné de leur imaginaire, n'est pas très parlant pour les plus petits et risque de ne pas les intéresser. Le personnage du héros est bien trop « ordinaire » pour qu'ils s'attachent à lui. Quant à son courage, dont ils ne pourront évaluer l'ampleur, faute d'avoir une appréciation suffisante du temps long, il ne les émouvra pas.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Histoire simple à raconter. Quelques compléments géographiques sur la Hollande, ses digues et ses polders seront les bienvenus, bien que ces informations soient présentes dans la premières parties du conte.

    Le lexique est simple, pas de difficulté notable.

    Faire suivre la narration (ou la lecture) des exercices de reformulation, d'illustration et de mise en scène rapide, comme cela est proposé dans Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8.

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Seule la longueur du texte justifie de le réserver aux aînés. On pourra si on le souhaite le faire lire à de bons CE1, en toute fin d'année.

    28. Histoire de la princesse Aurore

     Le conte merveilleux dans toute sa splendeur. Tout y est : la belle princesse, ses parents émerveillés, les gentilles fées et la méchante, le mauvais sort, le beau prince déguisé en paysan... et la fin heureuse telle que la conçoivent les contes de de type.

    Je ne connais pas le dessin animé qu'en ont tiré les studios Disney, je ne peux donc pas dire l'ampleur des « mises au point » à faire auprès des élèves. L'important sera qu'à la fin de leurs années de Primaire (c'est-à-dire au CM2, nous avons du temps), tous aient compris que, le plus souvent, le conte ou le roman rédigé par un auteur précis ou issu de la tradition populaire précède sa version cinématographique et que ce sont ces œuvres littéraires qui racontent l'histoire « en vrai », contrairement à ce qu'ils croient souvent.
    Pour ceci aussi, la technique du « peu mais souvent » fonctionne mieux que celle de la séquence interminable où les élèves doivent scène par scène et chapitre par chapitre s'auto-persuader – et vite !... l'évaluation approche – que les frères Grimm, ou MM. Shakespeare et Molière avaient collecté ou conçu leurs intrigues bien avant Disney,  Zeffirelli ou Mnouchkine.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    J'ai fixé l'âge à 5 ans, soit en fin de MS, parce que l'histoire est longue et qu'avant, il faut avoir écouté La Belle au Bois Dormant, Cendrillon et pourquoi pas aussi Blanche-Neige, qui sont plus connus.
    Par ailleurs, le principe des phases de la Lune n'est pas évident à comprendre et de tout petits enfants ne rattacheraient à rien cette histoire d'enfant qui grossit et maigrit jusqu'à disparaître périodiquement.
    Enfin, la façon dont l'exigence selon laquelle le prince ne doit pas reconnaître la princesse est satisfaite est un peu subtile et amène à beaucoup de rebondissements peu propres à rendre l'histoire intéressante pour des enfants qui aiment bien que les solutions aux problèmes soient simples et rapides.

    On pourra, si les autres contes cités ci-dessus sont déjà connus des enfants, s'amuser avec eux à retrouver les similitudes et les différences.

    Le vocabulaire sera expliqué en cours de lecture ; on s'attachera plus à faire mémoriser (provisoirement, nous sommes dans la lecture plaisir pas dans le pensum qui amène à réciter, à froid, des listes de mots pour – paraît-il – les retenir) les mots courants  que ceux qui, comme mouches à feu, n'apparaissent que dans ce conte.
    Ceci est d'ailleurs valable pour tous les contes que nous lirons au cours d'une année scolaire : fréquenter des mots rares, au quotidien, les retrouver de loin en loin (cette semaine deux contes emploient le mot lieue), les associer à un moment de plaisir et de convivialité les feront bien mieux mémoriser que tous les répertoires et autres rituels visant à tourner en rond autour d'un mot qu'on ne reverra plus jamais ensuite.

    Si les contes cités ci-dessus ont déjà été lus, il ne sera peut-être pas la peine d'illustrer le conte par des images ou des personnages utilisés comme des marionnettes.

    La représentation théâtralisée risque d'être longue et compliquée pour les élèves. Rien n'empêche cependant de la faire pratiquer, comme cela est décrit dans Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8. En revanche, la reformulation, épisode par épisode, et pourquoi pas entière, ainsi que les illustrations me semblent tout à fait pertinentes.

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Lecture oralisée paragraphe par paragraphe, avec reprise explicative à la fin de chaque « chapitre ». Penser à exiger une lecture de plus en plus fluide, de conte en conte.

    Attention aux élèves qui « mettent le pilote automatique », ceux dont les yeux parcourent la feuille pour permettre à la bouche de « faire du bruit » sans pour cela écouter ce que cela raconte.
    La lecture oralisée permet cette vérification, bien mieux que la lecture silencieuse, et combat la principale cause du trouble, considéré actuellement comme presque pathologique, qui affecte ces élèves qui liraient sans comprendre : une petite interruption en pleine lecture pour lancer un : « Qu'est-ce que tu viens de dire, là ? Je n'ai pas bien compris. » les remettra sur les rails et leur fera reprendre leur lecture avec plus d'attention. À condition bien entendu qu'ils sachent réellement lire et qu'ils n'aient pas trop de difficultés à déchiffrer presque lettre à lettre les mots qu'ils ont devant les yeux.

    La lecture d'une partie prenant tout au plus une dizaine de minutes, on pourra s'autoriser une relecture par un autre groupe d'élèves. Éviter la troisième lecture qui commencerait à aboutir sur du « par cœur, les yeux au plafond » chez les plus auditifs de nos élèves.

    L'exploitation sera la même que si le conte est raconté ou lu. Ne pas négliger en priorité la reformulation, plus anecdotiquement l'illustration (pourquoi pas, dans un coin de la classe, une table, des feuilles à dessin et des crayons ou du papier à découper, ainsi qu'un panneau d'affichage intitulé « Le coin des contes » ?).

    29. Le petit Moulin

    Encore un conte très long, mais pas forcément très compliqué, à lire aux enfants dès 4 ans et à leur faire lire dès la fin du CE1. C'est la version complète du « conte des pourquoi » (ou conte étiologique) expliquant la raison pour laquelle l'eau de mer est salée.

    Cette version longue ajoute à cette explication « savante » qui fera rire les enfants un thème d’Éducation Morale et Civique souvent présent dans les contes : l'opposition entre le gentil frère pauvre et généreux et le méchant frère riche et avare. Dans les classes d'enfants de 5 à 8 ans, on en parlera certainement avec beaucoup de ferveur et de générosité ; chez les plus grands, certains élèves, moins positifs et bienveillants que la moyenne, auront sans doute des exemples de réussite sociale construite sur l'exploitation des faibles à rétorquer à cette morale. À leur enseignant de leur opposer la Loi et rien que la Loi, sous la forme de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (1948) et de celle des Droits de l'Enfant (1959).

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Avec les plus jeunes, on pourra se servir d'illustrations ou de petits personnages pour donner à voir aux enfants.

    Peu de vocabulaire à retenir (hutte, basse-cour et éventuellement écuelle) ; surtout chez les plus petits, on laissera de côté l'expression plus un rouge liard (on pourra avoir en poche pour les plus grands, des pièces de 1, 2 et 5 c, nos rouges liards actuels). ainsi que les mots casaque, long cours et écoutille, ces derniers risquant de revenir, pour les plus grands, lorsqu'ils liront ou chanteront des récits ou chansons de marins.

    On pourra faire jouer les scènes par les enfants, si on dispose d'assez de temps pour cela (je ne dirai jamais assez combien la soustraction de trois heures de classe par semaine a privé les enfants de tout ce qui faisait le sel de la vie scolaire). La reformulation est bien entendu indispensable, l'illustration est un plus à ne pas négliger (voir Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8).

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Lecture à ne pas entreprendre avec des CE1 qui ânonnent encore car elle serait interminable et, de ce fait, propre à les dégoûter durablement de la lecture.

    La lecture se fera donc paragraphe par paragraphe, sans préparation préalable pour favoriser la fluidité vraie, celle qui naît de l'association œil/cerveau/bouche et non celle qui a transité par l'écoute et la mémorisation auditive. On pourra faire relire une fois chaque paragraphe après reformulation, surtout dans les petites classes (CE1 et début de CE2).

    L'exploitation sera la même que si le conte est raconté ou lu. On pourra avoir un débat sur les contes étiologiques, avec rappel de ceux que les élèves connaissent déjà. On pourra aussi évoquer le débat moral sur richesse et pauvreté, générosité et avarice, bonté et méchanceté. Enfin, on pourra montrer un navire au long cours et en répertorier les éléments, dont les écoutilles.

    30. Billy et son taureau

    Un conte merveilleux encore dont l'originalité est due à un mélange entre deux genres :

    • celui de l'enfant rejeté par sa marâtre qui trouve sa place dans une famille royale après avoir été recherché activement par celle-ci
    • et celui du héros solitaire, passant par de multiples épreuves pour venir à bout de sa quête.

    Car ici, en Irlande, c'est un garçon que sa belle-mère cherche à supprimer, en le privant de son taureau ; c'est ce même garçon qui perd son petit soulier, après avoir délivré la pauvre princesse d'un sort atroce ; et c'est encore ce garçon qui, caché dans la foule des prétendants, est adoubé par la princesse qu'il épousera enfin, grâce à son petit pied et à la présentation de l'autre soulier !
    Parfait pour rajouter une couche supplémentaire à toutes celles que nous faisons au quotidien, plutôt que par un thème « Me voilà avec mes gros sabots », pour établir le principe de l'égalité filles/garçons ! Cendrillon/ Billy, un point partout, la balle au centre !

    Surtout que ceci n'empêche pas notre héros d'être un vaillant pourfendeur de géants et autres dragons à douze têtes... Ni d'avoir le cœur assez tendre pour préférer quitter son milieu afin de protéger d'une mort certaine son ami de toujours...

    Si on ajoute à cela une propension à l'exagération et un humour subtil, toujours l'air de ne pas y toucher, on se délecte à la lecture des aventures du jeune prince irlandais déguisé en berger.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Pour les enfants de 6 à 11 ans car l'histoire est un peu longue. Un gros avantage au niveau du vocabulaire : il est toujours repris dans la suite du conte et permet ainsi une meilleure mémorisation active.

    Les épisodes peuvent être joués et illustrés par le dessin, après la nécessaire reformulation habituelle.

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Lecture paragraphe par paragraphe obligatoire car sinon l'histoire sera interminable.

    Faire lire les dialogues par le même élève, qui doit varier son intonation en fonction des personnages est un excellent exercice de fluidité vraie, associant déchiffrage extrêmement rapide et compréhension fine. Il faut cependant permettre la relecture immédiate d'une réplique, lorsque le lecteur le réclame : c'est la preuve irréfutable qu'il a compris ce qu'il lisait, comme ça, en direct, sans avoir eu besoin pour cela d'accumuler les séances de  « Si je descends du vélo, je me verrai pédaler et ça m'aidera à grimper la côte ».

    En résumé, préférer les méthodes actives plutôt que la pédagogie frontale du maître qui apporte du tout cuit, tout prêt et savamment calibré et s'attend à ce que tous transfèrent cette compétence hors-sol dans leur vie quotidienne de lecteur (qui bien souvent passe à l'as, faute de temps et de moyens, ce qui fait que les enfants n'ont d'autre contact avec la lecture que ces exercices hors-sol assez peu motivants). 

    Les reformulations seront suivies de débats où il ne serait pas étonnant que les « garçons », les « mecs à capuches », comme le dit cette chanson qui me révolte, se rebiffent contre leur rôle dans l'histoire du soulier. Encore une fois la Loi, les deux Déclarations Universelles des Droits citées ci-dessus feront plus, et mieux, que la morale à dose de cheval unique, si elles sont rappelées souvent, à doses homéopathiques.

    J'espère aussi que les plus grands seront sensibles à l'humour de cette histoire qui sent le pub irlandais et les rodomontades de ceux qui y racontent des histoires vraies de vraies dont ils auraient été les témoins directs, voyant de leurs propres yeux, et à plusieurs reprises encore, les rochers se transformer en fontaines et les fontaines en rochers au cours de batailles homériques entre taureaux qui parlent...

    31. Le loup, la chèvre et les sept chevreaux

    Conte traditionnel par excellence. Aucun enfant ne devrait entrer au CP sans avoir engrangé ce conte dans son répertoire mental. En effet, ce ne sera qu'après avoir entendu de très nombreux contes traditionnels qu'il pourra comprendre la saveur des « contes détournés » par les auteurs de la littérature de jeunesse contemporaine.

    Par ailleurs, cette imprégnation à la langue « classique » sera le fond sur lequel s'établira leur capacité à lire de l'écrit, à l'employer soi-même à l'écrit et à en faire l'analyse grammaticale.

    Alors, allons-y, dès la Petite Section, pour la lecture classique elle aussi, sans  « le loup, il a dit que...  ni « et alors, qu'est-ce qu'elle a fait, la chèvre ?... », du Loup, de la Chèvre et de ses sept Chevreaux !

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Dans les petites classes (PS, mais aussi MS et GS, si les élèves ne sont pas habitués à cette forme de narration), se munir de matériel :

    • 9 petits personnages représentant 7 chevreaux, 1 chèvre et 1 loup ;
    • 7 objets représentant : 1 table, 1 lit, 1 fourneau, 1 cuisine, 1 armoire, 1 évier, 1 pendule ;
    • photos : verrou ; brassée de paille ; fourneau (voir en fin de tapuscrit). 

    Le conte pourra être interrompu aux endroits signalés par ◊ ◊ ◊ ; la suite sera racontée le lendemain. Ces interruptions doivent permettre :

    • le dialogue entre enfants, animé par l'enseignant,
    • la manipulation des figurines utilisées jusqu'alors par le conteur,
    • le dessin libre ayant trait à l'épisode,
    • la mise en scène simple et rapide de l'extrait.

    Cette démarche est expliquée ici : Racontamus, écoutatis, comprenunt (8) 

    S'il s'agit d'une lecture offerte par un élève bon lecteur (au cours d'un projet visant à envoyer des élèves de Primaire lire des contes aux enfants de Maternelle, par exemple), prévoir un ou deux autres élèves pour manipuler les figurines.

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Cet exercice, très courant au CP, disparaît trop fréquemment quand les élèves accèdent à la lecture courante. Il est pourtant d'une importance capitale pour assurer une automatisation intelligente du décodage par unités de sens (déchiffrage rapide permettant la compréhension au fil de la lecture).

    Il ne faut cependant pas le confondre avec l'exercice qui consiste à acquérir les qualités d'un bon conteur (voir Racontamus, écoutatis, comprenunt - 6 et Racontamus, écoutatis, comprenunt - 7). La lecture ne doit donc pas avoir été donnée à préparer à la maison ou pendant un temps de lecture silencieuse.

    Nous ne recherchons pas la récitation, ni l'adaptation libre à partir d'une trame,  mais bien au contraire, du mot à mot précis et clair prouvant une bonne compréhension du texte lu. Il n'est donc pas souhaitable que les élèves puissent s'appuyer plus sur leurs souvenirs que sur le texte qu'ils ont sous les yeux.

    Le conte 31. Le loup, la chèvre et les sept chevreaux que les élèves connaissent sans doute déjà se prête parfaitement à ce type d'exercice.

    Sa lecture se fera phrase à phrase, surtout s'il s'agit d'élèves de CP, et pourra avoir été précédée d'un moment pendant lequel les enfants raconteront librement l'histoire qu'ils connaissent.

    La position des virgules pourra être accentuée par leur surlignage, avant lecture. Attention à ne pas assimiler la virgule à une figure de solfège : ce n'est pas parce qu'il y a une virgule ( = un soupir) que l'on s'arrête, mais parce que le sens réclame de s'arrêter que l'auteur a mis une virgule.

    La lecture sera fractionnée en 4 épisodes dans une classe de CP tout juste déchiffreurs, elle pourra être plus rapide avec des élèves déjà capables d'une lecture oralisée rapide. Les élèves doivent au préalable avoir étudié les sons suivants : er = erre ; ce, ci, cy, ç ; ail, eil, ouil.

    Penser à faire définir les mots du lexique avant la lecture de l'épisode dans lequel ils apparaissent (verrou, brassée : 1er épisode ; fourneau : 2e épisode). La photo ne suffit pas, il est intéressant de lire aux élèves la définition donnée par un dictionnaire adapté à l'âge des enfants.

    Chaque lecture sera fractionnée, phrase par phrase avec des débutants, paragraphe par paragraphe avec des lecteurs plus compétents.
    À la fin de chaque « tronçon », on interrompra la lecture et on demandera aux élèves ce qu'ils ont compris. Le lecteur suivant reprendra la partie lue puis continuera avec sa propre partie.
    Lorsque l'épisode aura été entièrement lu et commenté, on procédera à une nouvelle lecture, toujours tronçon par tronçon, mais sans interruptions cette fois.

    Nota bene

    Les nouvelles recommandations ministérielles demandent d'éviter les photocopies et autres feuilles volantes. Si un éditeur passe par là, je serais ravie de travailler avec lui sur l'édition d'un livre regroupant ces différents contes.
    En attendant cet heureux événement, je vous suggère d'imprimer les contes, de couper les feuillets A5, de les perforer pour les relier grâce à des « peignes » ou pour les stocker dans un classeur format 17 x 22.

    Les contes :

    Télécharger « 27. Le petit héros de Haarlem.pdf »

    Télécharger « 28. Histoire de la princesse Aurore.pdf »

    Télécharger « 29. Le petit Moulin.pdf »

    Télécharger « 30. Histoire de Billy et de son taureau.pdf »

    Télécharger « 31. Le loup, la chèvre et les sept chevreaux.pdf »

    Dans la même série :

    ♥ Racontamus, écoutatis, comprenunt :

    Un résumé du livre « Comment raconter des histoires à nos enfants » (Miss Sara Cone Bryant) :

    Racontamus, écoutatis, comprenunt - 1Racontamus, écoutatis, comprenunt - 2 ; Racontamus, écoutatis, comprenunt - 3Racontamus, écoutatis, comprenunt - 4)Racontamus, écoutatis, comprenunt - 5Racontamus, écoutatis, comprenunt  - 6 ; Racontamus, écoutatis, comprenunt - 7Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8 ; Racontamus, écoutatis, comprenunt - 9

    ♥ Contes à dire, contes à lire :

    Contes à lire, Contes à dire (0) (Sommaire) ; Contes à dire, contes à lire - 1Contes à dire, contes à lire - 2 ; Contes à dire, contes à lire (3) ; Contes à dire, contes à lire - 4 ; Contes à dire, contes à lire - 5Contes à dire, contes à lire - 6 ;  Contes à dire, contes à lire (7) ;... ; Contes à dire, contes à lire - 9 Contes à dire, contes à lire (10)Contes à dire, contes à lire (11) ; Contes à dire, contes à lire (12) ;

    À l'époque des commandes :

    N'oubliez pas :

    Pour une maternelle du XXIe siècle

    Se repérer, compter, calculer en Grande Section

    Écrire et Lire au CP

    Lecture et expression au CE

    Questionner le monde au Cycle 2

    Fichiers et manuels de Mathématiques en élémentaire

    Fichiers et manuels d'Étude de la langue en élémentaire


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  • CP : Ateliers mathématiques - 1

    En mathématiques, les fichiers n'ont plus le vent en poupe. Il faut dire que, parfois, c'était un peu la solution de facilité, surtout quand, non content de donner à « faire » la page du jour sans avoir préalablement manipulé, on sélectionnait cette page en évacuant toutes celles pour lesquelles il aurait peut-être fallu préparer le terrain au préalable par des activités de manipulation difficiles à mener.

    L'autre travers des fichiers consistait à suivre une phase de préparation extrêmement coûteuse en temps et en énergie, parfois très éloignée dans l'esprit des enfants de la notion ou de la compétence à acquérir.

    Quand on ajoutait à cela des enfants difficiles à socialiser, très individualistes, à l'attention visuelle et auditive très diluée, et plus habitués à travailler en petits ateliers dirigés par l'adulte qu'en grand groupe, on comprend pourquoi l'organisation en groupe classe, visant à faire le tour d'une notion en une séance de mathématiques ponctuée par la page d'un fichier peut être très difficile à installer.

    Je continue à croire cependant que l'école est là pour ça et que, s'il doit y avoir des moments très individualisés, pendant lesquels chaque enfant travaille en autonomie, ceux-ci doivent être consacrés à une même tâche, sans autre différenciation que celle qui consiste à fournir plus d'aide et de conseils à l'enfant en difficulté.

    Et je suis toujours persuadée qu'une vingtaine d'enfants peuvent aussi, bien avant l'âge de six ans, réfléchir, dialoguer, s'intéresser ensemble à une même activité dirigée par leur enseignant et que c'est par ce biais-là que l'école est la plus efficace et la plus équitable.
    Au-delà de vingt-cinq, avec les enfants d'aujourd'hui, c'est souvent très difficile, surtout tant que les programmes appliqués en école maternelle continueront à démarrer le tri des « scolaires » et des « non-scolaires » dès les premières années, et pour les siècles des siècles, au lieu de les encourager tous à se sentir bien dans les activités d'apprentissage.

    Une fois ces quelques principes posés, me voilà embarquée dans un nouveau projet : proposer aux collègues (et aux familles), qui ne souhaiteraient ou ne pourraient pas engager les frais qu'occasionne un fichier[1], de faire vivre les mathématiques à leurs élèves de CP, comme en GS et en MS, en trois volets :

    1. le volet moteur, avec de grands jeux collectifs, pendant l'horaire d'Éducation Physique et Sportive
    2. le volet sensoriel, avec des activités en classe, à mener grâce à du petit matériel peu coûteux, quelques photocopies à plastifier (le moins possible) :

    - soit en individuel complet (système des plateaux),
    - soit en petits groupes (système des ateliers tournants),
    - soit en groupe-classe (système traditionnel)

    1. le volet écriture-lecture, en n'utilisant qu'une feuille A4 par semaine et par enfant, pour ne pas gréver le budget des collègues auxquels l'organisme gestionnaire (mairie, directeur d'école privée) non seulement ne fournit pas l'argent nécessaire à l'achat d'un fichier par élève mais en plus limite drastiquement le nombre de feuilles de papier à distribuer aux élèves.
      J'espère d'ailleurs pouvoir assez vite transformer ce quart de feuille en un modèle à recopier au tableau pour que les élèves travaillent sur leur cahier de classe[2]

    Je ne sais pas si le projet intéressera grand monde, ce qui fait que je n'ai pour l'instant préparé que deux « modules » d'une semaine. La progression est adaptée d'après un modèle très peu habituel actuellement, mais encore une fois calqué sur ce que j'ai fait pour la classe de Grande Section : très peu à la fois, très spiralaire, remettant sans cesse en jeu les acquis antérieurs pour les élargir, les compléter, les appliquer à un champ numérique plus étendu.

    Cette progression est inspirée de l'époque où les méthodes de mathématiques avançaient à petits pas, plutôt que de celle où l'on s'est mis à tout poser en tas sur la table dès le début de l'année, pour faire trier ensuite.
    Cela satisfait mieux mon désir de justice et d'équité : en demandant peu, je suis sûre que tout le monde y arrive et en commençant tout petit, je peux dès le début installer le calcul mental et un embryon de calcul réfléchi (ici : ajouter 1, c'est obtenir le nombre suivant dans la comptine numérique ; retrancher 1, c'est obtenir le précédent).

    Les références, les méthodes et les habitudes scolaires, quant à elles, ne sont en aucun cas « passéistes » et s'inspirent de ce qui se fait dans l'école d'aujourd'hui. Je ne vous demanderai ni de faire recopier les consignes en anglaise au porte-plume trempé dans l'encrier, ni de distribuer bons et mauvais points à vos élèves, ni même de leur faire enfiler une blouse d'uniforme pour réussir à apprendre à compter.
    Ils feront comme leurs petits camarades des autres classes, courront dans la cour pour constituer des rondes de dix, compteront leurs points en jetant des balles dans une cible, joueront à la marchande, découperont des ficelles, estimeront des masses en les soupesant avant de les comparer grâce à une balance, transvaseront des liquides d'un récipient dans l'autre, joueront à la bataille et aux dominos, etc.

    Et à l'arrivée, après une année de CP, comme eux, ils maîtriseront les compétences attribuées à cette classe :

    • conceptualiser le système décimal jusqu'à 100
    • décomposer/recomposer les nombres
    • maîtriser les tables d'addition et de soustraction
    • maîtriser les tables de multiplication et de division par 2, 5 et 10
    • technique de l'addition posée
    • technique de la soustraction posée dans le cas où il n'y a pas de retenue
    • technique de la multiplication avec un chiffre au multiplicateur
    • technique de la division euclidienne, avec un chiffre au diviseur et au quotient
    • résolution de problèmes (quatre opérations)
    • comparer des longueurs
    • mesurer en cm, dm, m
    • monnaie (les euros)
    • capacités (le litre)
    • masses (le gramme)
    • figures sur quadrillage (carré, rectangle, triangles)
    • repérage sur quadrillage
    • symétrie sur quadrillage

    Le matériel :

    La progression :

    Réactualisée le 28/01/2019.

    Télécharger « Progression.pdf »

    Les modules pour l'enseignant :

    Module 1 :

    Télécharger « Ateliers mathématiques M1.pdf »

    Module 2 :

    Télécharger « Ateliers mathématiques M2.pdf »

    Les fiches à imprimer pour les élèves :

    Module 1 :

    Télécharger « Module 1.pdf »

    Module 2 :

    Télécharger « Module 2.pdf »

    Notes :

    [1] Pour ceux qui continuent à préférer une progression plus classique, avec un fichier d’exercices quotidiens, je ne saurai trop vous conseiller l’excellent Compter, Calculer au CP, de P. Dupré, illustré par S. Borgnet, chez GRIP Éditions.

    [2] À ce sujet, l’achat de cahiers de dessin, dont les carreaux mesurent 1 cm x 1 cm, peut être judicieux pour toutes les activités de géométrie. Ils coûtent un prix dérisoire et sont généralement vendus par lot de 50.

    Dans la même série :

    ... ; CP : Ateliers mathématiques - 1bis ; CP : Ateliers Mathématiques - 2CP : Ateliers Mathématiques (2bis) ; CP : Ateliers Mathématiques (3) ; CP : Ateliers Mathématiques (3 bis)CP : Ateliers Mathématiques (4)  ; CP : Ateliers Mathématiques (4bis) ; CP : Ateliers Mathématiques (5) ; CP : Ateliers Mathématiques (5bis)

    Avertissement d'usage :

    Je ne tiens pas à retrouver mon travail même remis en page sur le blog de Pierrette, Paulette ou Jacqueline. Si vous voulez m'aider, vous me contactez en privé ou en public, vous me proposez votre version et JE la mettrai en ligne avec votre nom, votre prénom et même votre adresse et votre numéro de téléphone si vous le souhaitez et les remerciements qui iront avec. Qu'on se le dise !


    27 commentaires
  • Contes à dire, contes à lire (7)

    Cette semaine, cinq contes d'un coup ! Le premier, lisible dès la Petite Section, trois autres à lire, pourquoi pas, dès la fin de Moyenne Section, et enfin un, tiré de la mythologie romaine, à réserver aux plus grands.

    Parmi ces contes, quatre sont à rattacher à des périodes historiques qu'il est désormais la mode de traiter « à fond » dès la Maternelle, sans pour autant les situer chronologiquement les uns par rapport aux autres.

    Dans Pour une Maternelle du XXIe Siècle, j'explique pourquoi et comment je préférerais voir l'Histoire traitée plutôt à partir de la Grande Section, en effleurant successivement chacune des grandes époques historiques, au cours de chaque année scolaire.
    Je n'y reviendrai pas et me contenterai de dire que prendre une semaine dans l'année pour lire, en quatre épisodes, 23. Le Joueur de Flûte de Hamelin puis à nouveau deux jours à un autre moment de l'année pour lire 26. Arthur et l'Épée royale, en fin de MS, c'est bien, et ça commence à préparer le terrain sur un autrefois que les enfants comprendront mieux une fois l'âge venu de se situer dans le temps long.
    Et je continuerai à penser que passer une période de 7 semaines à absorber du château fort, et du chevalier, et de la princesse, en abandonnant pendant ce temps tout ce qui n'est pas châteaux forts, princesses et chevaliers, et à travers la littérature de jeunesse, le plus souvent, c'est trop, trop longtemps, trop tôt et hélas parfois trop anachronique pour être utile.

    22. Le Petit Sapin

    Un conte bien connu, à la morale simple et accessible aux plus petits : on est comme on est et il vaut mieux s'en contenter.

    Des discussions passionnantes en perspective :

    « Moi, à ma maison, ma maman, eh ben, elle a cassé un verre...
    – Eh ben, les voleurs, c'est méchant, ça vole l'or... et les téléphones portables... et les ordinateurs... et les voitures...
    – Eh ben moi, à ma maison, mon papa, eh beh, y s'est fait voler sa voiture... Y z'avaient cassé la porte du garage, les méchants...
    –  Eh ben, moi, j'en ai vu un de petit chevreau... à la ferme... y mangeait pas des feuilles... y buvait le lait à sa maman...
    – Eh ben, les sapins, ça pique, les aiguilles... »
    [Je fais bien Boisseau, hein ?]

    Pas... sion...nant, je vous dis !
    Si on n'aime pas, on ne choisit pas ce métier, on va planter des choux chez les adultes.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Rien de spécial à dire. Avec des enfants ayant encore de la peine à écouter sans voir, utiliser des petits personnages ou des illustrations qu'on affichera au tableau.

    Les parties illustration et jeu théâtral ne sont pas à négliger (voir Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8). 

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    À faire aux élèves de CP après l'étude des graphies suivantes : ç, enne/erre, ill/euil/eil, gn, ien.

    Lecture phrase par phrase ou paragraphe par paragraphe. Même exploitation que lorsque c'est l'adulte qui lit le conte aux élèves.

    23. Le Joueur de Flûte de Hamelin

    Un conte traditionnel très connu. Sa longueur et la complexité des conflits humains qu'il évoque font qu'on ne pourra sans doute pas le raconter à profit à des enfants de Petite Section.

    Mais, dès la fin de MS ou la GS, aucun problème. Et aucune nécessité de passer neuf séances dessus pour assurer fluence et compréhension au CE1 ou CE2 ! Deux à quatre épisodes qui s'appuieront sur les contes lus précédemment et ceux qui le seront plus tard pour ancrer profondément dans l'esprit de nos élèves que lorsqu'on lit ou écoute une histoire, on suit les états mentaux des personnages pour mieux la comprendre.

    Ce conte pourra être raconté ou lu par les grands élèves eux-mêmes au moment de l'année où ils étudient le Moyen Âge, surtout pour les grandes classes, dans lesquelles le côté féodalité, châteaux forts et chevaliers, ayant déjà été abondamment traité avant, on peut commencer à voir l'organisation sociale et l'essor des villes franches.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Rien de spécial à dire. Les parties illustration et jeu théâtral ne sont pas à négliger (voir Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8) chez les plus petits et, pourquoi pas, chez les plus grands afin de le donner à voir à un public, par exemple.

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    La longueur du texte le destine plutôt aux élèves déjà lecteurs très fluides, à partir du CE2. Accessible cependant dans un très bon CE1, plutôt en fin d'année. Lecture paragraphe par paragraphe. Même exploitation que lorsque c'est l'adulte qui lit le conte aux élèves.

    24. Tarpeia la Romaine

    Un conte tiré de la mythologie romaine. Une sombre histoire de trahison, punie par la mort de l'héroïne, de la main même de ceux en faveur de qui elle avait trahi son propre peuple.

    Malgré la mode de la mythologie en maternelle (je répète mon credo, histoire que tout le monde l'ait entendu : « Un jour ou une semaine, ça va... Plus que ça, bonjour les dégâts ! »), je ne vois pas ce que tireraient de ce conte des bambins de 4 à 7 ans...
    Mais je peux me tromper, et on me démontrera sûrement que, dans la classe de X..., les enfants ont travaillé toute l'année sur l'Énéide et qu'ils ont a... do... ré !

    Et, comme d'habitude, je rétorquerai : « Et tout le reste a été assuré ? Le chant, la danse, la peinture, le collage, le découpage, la création libre, la découverte des plantes, des animaux, des techniques, les autres époques du passé, les règles d'hygiène et de sécurité, le saut, la course, le jeu collectif, les différents milieux, l'écriture, le repérage dans le temps, le modelage et tout, tout, tout le reste ? Si c'est non, je suis désolée mais pour moi, vous avez failli à votre mission. Et si c'est oui, chapeau, continuez à étudier l'Énéide et puis c'est tout, sur toute l'année scolaire, pour les siècles des siècles. »

    Au CP, même chose. Peu d'intérêt pour eux que cette histoire. À raconter un conte (pas 36 !) tiré de la mythologie, il vaut mieux choisir 25. Le Jugement de Midas que celui-ci.

    À réserver donc, pour un travail d'EMC par exemple, ou en conclusion des séances d'Histoire consacrées à l'époque romaine, aux élèves de CE ou CM.

    Penser à la situer dans le temps et dans l'espace grâce à une frise chronologique et un planisphère. Quelques vestiges de l'époque romaine (statues, bâtiments, voies de circulation) aideront les élèves à se mettre dans la peau des personnages.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Rien de spécial à dire. Un simple débat après écoute sera suffisant, surtout si ce conte a été lu pendant l'étude historique de la Rome antique.

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Lecture paragraphe par paragraphe. Même exploitation que lorsque c'est l'adulte qui lit le conte aux élèves.

    25. Le Jugement de Midas

    Autre conte tiré de la mythologie, grecque, cette fois. Mêmes réserves quant à l'étude de ce conte dans les petites classes de l'école maternelle. Cette fois-ci, en revanche, la bêtise de l'attitude de Midas et la punition qu'on lui inflige étant faciles à comprendre (et les enfants habitués à écouter de nombreux contes sachant d'instinct suivre les états mentaux des personnages pour le faire), on pourra raconter cette histoire dès la Grande Section.

    Avec des petits (GS et CP), pas la peine de situer chronologiquement le conte, bien qu'on puisse le faire dans le cadre de l'étude de l'histoire. On s'attachera alors plus au comportement de Midas et à sa punition, travaillant ainsi plutôt dans le domaine de l'EMC.

    Avec les plus grands, la lecture de ce conte pourra être programmée pendant l'étude de la période de l'Antiquité grecque afin d'habituer les élèves à ce monde dans lequel dieux et mortels se côtoient dans les tâches et les plaisirs de la vie quotidienne. Une frise chronologique, un planisphère et des illustrations de quelques vestiges (statues, poteries, bâtiments, ...) complèteront bien la lecture du conte.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Rien de spécial à dire. Les parties illustration et jeu théâtral ne sont pas à négliger (voir Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8) surtout chez les petits (GS, CP et CE1). 

    Elle pourra être jouée chez les plus grands pour le plaisir ou afin de la donner à voir à un public, par exemple. 

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Lecture paragraphe par paragraphe. Même exploitation que lorsque c'est l'adulte qui lit le conte aux élèves.

    26. Arthur et l'Épée royale

    Un récit du Moyen Âge, extrêmement célèbre. À lire dès la fin de la Moyenne Section pour ravir tous les enfants, fiers d'être des faibles qui réussissent là où les forts échouent.
    Ceux d'entre eux qui auront vu Merlin l'Enchanteur, de Disney, retrouveront ici la vérité littéraire de la légende arthurienne. 

    Nous sommes là dans le domaine de la Littérature du Moyen-Âge et il est bon que les élèves le sachent. On parlera des troubadours (ou trouvères), de la légende arthurienne, des Chevaliers de la Table Ronde, des chansons de geste, etc.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Rien de spécial à dire. Les parties illustration et jeu théâtral ne sont pas à négliger (voir Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8) dans les petites classes. 

    Les plus grands pourront retrouver les personnages de ce récit, et découvrir ceux qu'ils côtoieront ensuite, dans de nombreuses collections pour enfants traitant de la légende arthurienne et des aventures des chevaliers de la Table Ronde.

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Lecture paragraphe par paragraphe. Même exploitation que lorsque c'est l'adulte qui lit le conte aux élèves.

    Les contes :

    Télécharger « 22. Le petit sapin.pdf »

    Télécharger « 23. Le Joueur de Flûte de Hamelin.pdf »

    Télécharger « 24. Tarpeia la Romaine .pdf »

    Télécharger « 25. Le jugement de Midas.pdf »

    Télécharger « 26. Arthur et l'Épée royale.pdf »

    Dans la même série :

    ♥ Racontamus, écoutatis, comprenunt :

    Un résumé du livre « Comment raconter des histoires à nos enfants » (Miss Sara Cone Bryant) :

    Racontamus, écoutatis, comprenunt - 1Racontamus, écoutatis, comprenunt - 2 ; Racontamus, écoutatis, comprenunt - 3Racontamus, écoutatis, comprenunt - 4)Racontamus, écoutatis, comprenunt - 5Racontamus, écoutatis, comprenunt  - 6 ; Racontamus, écoutatis, comprenunt - 7Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8 ; Racontamus, écoutatis, comprenunt - 9

    ♥ Contes à dire, contes à lire :

    Contes à lire, Contes à dire (0) (Sommaire) ; Contes à dire, contes à lire - 1 ; Contes à dire, contes à lire - 2 ; Contes à dire, contes à lire - 3 ; Contes à dire, contes à lire - 4Contes à dire, contes à lire - 5 ;  Contes à dire, contes à lire - 6 ; ... ; Contes à dire, contes à lire - 8Contes à dire, contes à lire - 9 Contes à dire, contes à lire (10)Contes à dire, contes à lire (11) ; Contes à dire, contes à lire (12) ;

    À l'époque des commandes :

    N'oubliez pas :

    Pour une maternelle du XXIe siècle

    Se repérer, compter, calculer en Grande Section

    Écrire et Lire au CP

    Lecture et expression au CE

    Questionner le monde au Cycle 2

    Fichiers et manuels de Mathématiques en élémentaire

    Fichiers et manuels d'Étude de la langue en élémentaire


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  • Contes à dire, contes à lire (6)

    Les contes d'aujourd'hui parlent de tsunami, de chien de berger et de nœuds de marin. Ils sont tous associables à d'autres domaines d'étude de l'école élémentaire : la géographie, les sciences.
    Ils parlent de valeurs morales : la solidarité, l'entraide, le partage des compétences, la confiance. Ils peuvent donc servir d'introduction à un débat d'Éducation Morale et Civique.
    Ils ne sont ni burlesques, ni drolatiques (dédicace spéciale à un ami forumeur).
    Ce sont des contes « réalistes » où les hommes sont des hommes et les animaux des animaux.

    Tout cela fait que ce sont plutôt des contes pour les cycles 2 et 3 (sachant que, pour moi, dès janvier, la Grande Section fait partie du cycle 2).

    Les Petites et Moyennes Sections se rattraperont dans les semaines suivantes. Promis.

    19. L'incendie des rizières

    Un conte japonais assez déroutant pour les élèves, et même certainement quelques adultes, le vieil homme semblant faire le mal alors qu'il est en train de faire le bien.
    Conte à lire ou à dire dans le cadre de l'enseignement de la géographie (habitat, productions agricoles) et des sciences (la planète : phénomènes géologiques).

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Le conte étant prévu pour des élèves de 7 à 12 ans, il ne devrait pas y avoir besoin de l'illustrer. S'il sert d'illustration à une séance de géographie, ce sont les documents iconographiques de cette leçon qui permettront aux élèves de se faire une idée de l'histoire.

    Le temps de débat après le conte est important. On peut l'associer sans peine au programme d'EMC (sous forme de débat philo) : être membre d'une collectivité, expliquer la solidarité et la fraternité.
    Ce débat pourra être précédé d'un temps de dessin libre : événement marquant, bande dessinée, ... (voir Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8).

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Lecture phrase par phrase ou paragraphe par paragraphe selon le niveau de lecture des élèves.

    L'exploitation sera la même que pour la partie « Sous forme de conte raconté ou lu ».

    20. Histoire de Follette

    L'histoire est plus simple et met en jeu des animaux. Elle est accessible dès la Grande Section.

    Toujours la culture scientifique : les interactions entre l'homme et l'animal, l'élevage. Toujours la géographie : nommer et localiser les grands repères géographiques ; nommer et localiser un lieu dans un espace géographique ; les différents espaces et les activités humaines qui y sont liées (nature, village, ville). 

    Et toujours l'EMC (ou le débat philo) : respect de l'animal ; l'élevage ; la solidarité ; la confiance.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Quelques illustrations pour planter le décor : les Highlands, le travail du chien de berger, la foire aux bestiaux.

    Expliquer le vocabulaire au fil du texte.

    Le conte sera raconté par les élèves après audition. Il pourra être dessiné et joué (voir Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8). 

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Lecture phrase à phrase ou paragraphe par paragraphe selon le niveau de fluidité des élèves[1].

    L'exploitation est la même que lorsque le conte est lu par l'adulte.

    21. Le Filet

    Un conte très court, parfait pour lire aux élèves, ou le leur faire lire à haute voix, lorsqu'un jour, en classe, un ou plusieurs élèves fanfaronnent sur leurs capacités sans jamais payer de leur personne pour démontrer leur immense supériorité. À faire suivre d'un petit débat philo, comme ça, l'air de rien, sans même signaler que l'aîné des garçons de l'histoire ressemble trait pour trait à notre petit camarade qui aime tant écraser les autres et bénéficier de passe-droits quand ça l'arrange.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Rien de spécial à dire. Les parties illustration et jeu théâtral ne sont pas à négliger (voir Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8). 

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Lecture phrase par phrase ou paragraphe par paragraphe. Même exploitation que lorsque c'est l'adulte qui lit le conte aux élèves.

    Les contes :

    Télécharger « 19. L'incendie des Rizières.pdf »

    Télécharger « 20. Histoire de Follette .pdf »

    Télécharger « 21. Le Filet.pdf »

    Notes :

    [1] Et leur nombre ! Hélas, dans les classes chargées, chacun lit moins à haute voix que dans les classes d'une vingtaine d'élèves... si par hasard, Monsieur le Ministre nous lisait, n'est-ce pas, c'est important qu'il le sache.

    Dans la même série :

    ♥ Racontamus, écoutatis, comprenunt :

    Un résumé du livre « Comment raconter des histoires à nos enfants » (Miss Sara Cone Bryant) :

    Racontamus, écoutatis, comprenunt - 1Racontamus, écoutatis, comprenunt - 2 ; Racontamus, écoutatis, comprenunt - 3Racontamus, écoutatis, comprenunt - 4)Racontamus, écoutatis, comprenunt - 5Racontamus, écoutatis, comprenunt  - 6 ; Racontamus, écoutatis, comprenunt - 7Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8 ; Racontamus, écoutatis, comprenunt - 9

    ♥ Contes à dire, contes à lire :

    Contes à lire, Contes à dire (0) (Sommaire) ; Contes à dire, contes à lire - 1Contes à dire, contes à lire - 2 ; Contes à dire, contes à lire (3) ; Contes à dire, contes à lire - 4 ; Contes à dire, contes à lire - 5 ; ... ; Contes à dire, contes à lire - 7 ; Contes à dire, contes à lire - 8Contes à dire, contes à lire - 9 Contes à dire, contes à lire (10)Contes à dire, contes à lire (11) ; Contes à dire, contes à lire (12) ;

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  • Contes à dire, contes à lire (5)

    Cette semaine, trois contes merveilleux, dont deux drolatiques et un troisième moins farfelu, et un conte étiologique (ou conte « du pourquoi »), tous d'origines différentes.

    Le premier se passe vraisemblablement en Inde, puisque les cours royales circulent à dos d'éléphants, le second, au Japon, dans des rizières, le troisième, en Afrique centrale, à la limite entre la savane et la forêt équatoriale, et le dernier, en Amérique du Nord.

    Ce qui nous permet de découvrir un nouvel avantage de la technique « Racontamus, Écoutatis, Comprenunt » ! Avec elle, pas besoin de programmer un thème annuel, plus riche que le programme de géographie de Terminale, consistant à faire tourner la plupart des activités de la classe autour des continents, de la vie quotidienne de quelques-uns de leurs habitants, d'éléments du folklore de quelques-unes des ethnies qui y vivent, des bâtiments que certains y ont construits, des plats que certains y apprécient... de leurs productions agricoles et industrielles et de leurs régimes politiques (j'exagère volontairement... mais nous n'en sommes pas loin parfois). 

    Ce sont les nombreux contes, racontés au fil de l'année, qui nous emmèneront, nos élèves et nous-mêmes, le lundi au Japon, à la recherche du plus puissant personnage du monde, le mardi en Allemagne, au XVIIIe siècle, à la cour du roi de Bavière, le jeudi et le vendredi dans la Grande Prairie, sur les traces des premiers Amérindiens, à l'époque où « les hommes comprenaient le langage des animaux et [où] le Coyote gris, le chien des prairies, était l’ami et le conseiller de l’homme ».

    Ainsi, par petites touches insensibles, nous ferons d'eux des citoyens du monde, habitués à d'autres cultures, sans qu'ils n'aient jamais eu à subir ni leçons indigestes à base de cartes de géographie se prétendant des jeux d'éveil aux diversités de notre planète, ni visions minimalistes et forcément fausses de pays lointains, ravalés au rang de curiosités, parfois bourrées de poncifs teintés d'un paternalisme digne de l'époque coloniale.

    Ici, c'est par le conte[1], c'est-à-dire le moyen utilisé sur la Terre entière pour apprendre la vie aux petits enfants en les distrayant, que nos jeunes auditeurs (ou lecteurs) découvrent d'autres cultures, un jour, une fois, puis une autre fois, un autre jour, en les effleurant, dans ce monde teinté de merveilleux, hors de toute prétention scientifique ou vulgarisatrice (voir Racontamus, écoutatis, comprenunt - 3, Les Paraboles de la Nature, Utilité de la fiction). 

    Et c'est de l'esprit de ces peuples qu'ils s'imprègnent, de leur façon de voir le monde, du fonds le plus ancien de leur culture populaire, celle qui, au fil des siècles, a donné naissance à ces manifestations visibles que le doigt peut montrer, sans pour cela en faire capter la profondeur, et que nos élèves découvriront sur le long terme et non, en une fois, pendant leur année de (barrer les mentions inutiles) TPS - PS - MS - GS - CP - CE1 - CE2 - CM1 - CM2

    15. Le Chat et le Perroquet

    Conte merveilleux drolatique, d'inspiration de l'Asie de l'est, semble-t-il. Le début peut faire penser à la fable « Le Renard et la Cigogne » mais très vite, la loufoquerie de l'histoire l'en éloigne et se rapproche des contes à répétitions ou contes burlesques tels 2. La maison que Pierre a bâtie, 4. La vieille femme et le cochon récalcitrant, 7. Le Conjurateur et le Loup ou encore 1. Histoire des trois petits Cochons ou  8. Le Loup, le Cochon, la Cane et l'Oie.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Conte à faire jouer par les enfants, si on le souhaite. L'usage de petits personnages peut être utile au début pour les plus jeunes s'ils ne sont pas encore habitués à écouter sans appui visuel.

    Le lexique sera expliqué en cours de lecture.

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    La lecture est à réserver aux élèves sachant déjà bien lire car les phrases et les paragraphes sont longs. Pour les plus jeunes, on préférera les contes à répétitions cités ci-dessus (sauf 7. Le Conjurateur et le Loup). Le lexique sera expliqué en cours de lecture.

    L'âge des élèves et leurs capacités de lecture fluide permettra de faire lire un paragraphe entier par enfant. Après une première lecture intégrale de l'épisode (ou du texte entier pour des élèves de CM) et un moment de débat visant à raconter l'histoire avec ses mots et échanger autour de ce qu'elle raconte (ou de ce qu'elle est, chez les plus grands), on programmera une nouvelle lecture, théâtralisée avec :

    • un narrateur
    • un chat
    • un perroquet
    • la vieille femme
    • le bonhomme, propriétaire de l'âne
    • le roi
    • deux crabes tourteaux (qui devront lire en chœur)

    Sans préparation préalable, pour s'assurer que c'est bien la compréhension et l'automatisation de l’identification des mots par le décodage (c’est ce qu’on appelle la fluidité de lecture) que les élèves travaillent et non la récitation, le groupe d'élèves assis chacun à sa place lira le texte en s'appliquant à rendre l'intonation.

    Une troisième lecture pourra avoir lieu, théâtralisée cette fois, avec des élèves debout, tenant leur texte à la main. Cette lecture sera une « lecture-récitation » proche de celle que produit le conteur lorsqu'il cherche à capter son auditoire. Une fois ceci fait, on aura fait le tour de la question et on passera à autre chose.

    16. La petite princesse Ratonne

    Conte merveilleux. Le concept de « puissance » autour duquel il est bâti le rend peut-être difficile d'accès aux enfants de Petite Section qui comprendront mieux des contes « qui bougent » parce que les héros fabriquent  des choses ou s'opposent sur des compétences qui se voient et non sur des idées.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Conte à raconter avec des objets ou des illustrations pour les plus jeunes, puis à faire :

    • raconter avec ses propres mots (sous forme de dialogue entre pairs)
    • illustrer (librement, par une scène qui les a marqués)
    • jouer

    Voir : Racontamus, écoutatis, comprenunt (8) 

    Le lexique sera expliqué en cours de lecture.

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Lecture phrase par phrase chez les plus jeunes (fin CP, début CE1), paragraphe par paragraphe chez les lecteurs fluides. Le lexique sera lu avant de commencer la lecture et rappelé en cours de lecture (on pourra l'avoir copié au tableau, pour éviter de perdre le fil de la lecture en tournant les pages du livret).

    La reformulation aura lieu après la lecture de chaque paragraphe. Celui-ci sera relu une deuxième fois, par un seul lecteur cette fois, avant de passer au paragraphe suivant.
    Au cours de la deuxième lecture, les dialogues pourront être lus :

    • soit par deux lecteurs différents
    • soit par un seul mais en variant l'intonation

    La première solution privilégie l'attention visuelle et auditive des élèves, la seconde, la compréhension fine du texte lu.
    Les deux solutions installent, à bas bruit (ou « à petits pas », comme vous préférez), les notions nécessaires à la présentation écrite d'un dialogue.

    17. Le Lion et le Moucheron

    Conte merveilleux drolatique tiré d'une Fable. Dans une classe de CE2, CM1 ou CM2, il sera intéressant de leur lire (ou de leur faire lire) ensuite : Le Cousin (ou le Moustique) et le Lion, d'Ésope puis Le Lion et le Moucheron, de Jean de La Fontaine.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Il serait dommage de ne pas profiter de ce combat singulier, dans les deux sens du terme, pour installer les compétences à reconnaître et identifier les sensations auditives sans aide visuelle. L'histoire est linéaire, les personnages sont réduits au minimum et, si le vocabulaire est parfois recherché, les événements qui se déroulent à un rythme enlevé le rend « transparent ».

    Si l'on tient vraiment à illustrer le conte pour accompagner la lecture, une seule illustration, celle du lieu où il se déroule, suffira.
    Le lexique sera expliqué en cours de lecture.

    Respecter le schéma habituel d'exploitation :

     

    • raconter avec ses propres mots (sous forme de dialogue entre pairs)
    • illustrer (librement, par une scène qui les a marqués)
    • jouer

     

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Lecture paragraphe par paragraphe avec interruptions pour explications et commentaires dès que l'attention se dilue ou que la lecture devient laborieuse. Relecture éventuelle en fin d'épisode, toujours sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix, paragraphe par paragraphe.

    La lecture théâtralisée, texte à la main, sans autre préparation que les deux lectures collectives précédentes, est envisageable. Elle sera agréablement (et utilement) remplacée avec des élèves de CM par les lectures conseillées ci-dessus (Ésope d'abord, La Fontaine ensuite), toujours sous forme de lecture oralisée à plusieurs fois, immédiatement expliquées et commentées.

    Nota bene : Une lecture laborieuse de la Fable de Jean de La Fontaine est normale. Est-ce une raison suffisante pour ne pas la proposer ?... Je ne le crois pas.
    Si, contrairement à ce que croient certains, ils ne sont pas encore à l'âge de l'apprécier seuls, en lecture autonome, ils pourront néanmoins réaliser cet exploit en classe, accompagnés par leur professeur et leurs camarades. Là, rassurés et aidés par leurs enseignants, ils pourront être fiers d'avoir réussi ce challenge difficile.

    18. La capture du Feu

    Conte étiologique amérindien (dit aussi « conte du pourquoi ») qui permettra d'enrichir la culture historique et la réflexion sur l'implicite d'enfants déjà grands.

    Cette histoire est issue d'un univers très différent de celui que connaissent les enfants de moins de six ans (sauf cas particuliers, bien sûr). C'est pourquoi il vaut sans doute mieux la réserver à des enfants plus âgés. Mais chacun est juge et peut la proposer à des enfants un peu plus jeunes (GS).

    Elle ne nécessite pas de matériel autre qu'un dessin situant l'histoire (prairie ou désert d'Amérique du Nord). On pourra aussi montrer une illustration d'une scène se déroulant à l'époque paléolithique, dans un abri sous roche.

    ♥ Sous forme de conte raconté ou lu :

    Aucun matériel particulier, si ce n'est l'illustration. On racontera, les enfants commenteront, on éclaircira certains points : les scènes de la vie quotidienne des chasseurs-cueilleurs, l'organisation sociale (les cents « coureurs »), la montagne brûlante, autant d'« implicites » à travailler de manière bien plus sérieuse et profonde qu'avec quelques petites phrases traitées « hors sol » lors d'une séance dédiée de l'emploi du temps. 

    ♥ Sous forme de lecture oralisée à plusieurs voix :

    Même chose. À lire et à comprendre. De la fin du CE1 (ou CE2 si les élèves n'ont pas assez de références culturelles pour pénétrer cet univers simplement en lisant à voix haute).

    La lecture sera prétexte à débat entre pairs, compléments culturels, sans devenir pour autant, sauf au CM peut-être, mais pour deux ou trois semaines seulement, un « thème » qui englobe tout, certes, mais qui prive les élèves de rencontrer tant d'autres univers, d'autres auteurs, d'autres cultures. 

    Les contes :

    Télécharger « 15. Le Chat et le Perroquet.pdf »

    Télécharger « 16. La petite princesse Ratonne.pdf »

    Télécharger « 17. Le Lion et le Moucheron .pdf »

    Télécharger « 18. La capture du Feu .pdf »

    Notes :

    [1] À compléter, de la même manière, c’est-à-dire peu mais souvent et tous azimuts, par des musiques et des œuvres d’arts plastiques de toutes origines.

    Dans la même série :

    ♥ Racontamus, écoutatis, comprenunt :

    Un résumé du livre « Comment raconter des histoires à nos enfants » (Miss Sara Cone Bryant) :

    Racontamus, écoutatis, comprenunt - 1Racontamus, écoutatis, comprenunt - 2 ; Racontamus, écoutatis, comprenunt - 3Racontamus, écoutatis, comprenunt - 4)Racontamus, écoutatis, comprenunt - 5Racontamus, écoutatis, comprenunt  - 6 ; Racontamus, écoutatis, comprenunt - 7Racontamus, écoutatis, comprenunt - 8 ; Racontamus, écoutatis, comprenunt - 9

    ♥ Contes à dire, contes à lire :

    Contes à lire, Contes à dire (0) (Sommaire) ; Contes à dire, contes à lire - 1 ; Contes à dire, contes à lire - 2 ; Contes à dire, contes à lire - 3 ; Contes à dire, contes à lire - 4Contes à dire, contes à lire - 5 ;  Contes à dire, contes à lire - 6Contes à dire, contes à lire - 7Contes à dire, contes à lire - 8Contes à dire, contes à lire - 9 Contes à dire, contes à lire (10)Contes à dire, contes à lire (11) ; Contes à dire, contes à lire (12) ;

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