• La ritualisation des rituels, quelle barbe !

    La ritualisation des rituels, quelle barbe !

    Les rituels de début de matinée, dans toutes les classes, c'est un truc qui a pris une importance démesurée alors que, si on y regarde bien, ça ne contient pas tant de savoirs que cela.

    Les présents et les absents, par exemple. En maternelle, cela peut être judicieux parce qu'en effet, il arrive que certains enfants aient une fréquentation irrégulière jusqu'à la MS parfois. Et encore, la reconnaissance des prénoms, si tant est qu'elle soit utile à l'apprentissage de l'écriture, se fait très bien sans ou à d'autres moments. Quant à la socialisation que ce rite d'accrochage du prénom sur un tableau permettrait, elle est sans doute bien mieux obtenue par le partage d'un jeu commun, ronde, danse, comptine au cours de laquelle on appelle tout le monde en chantant et en jouant.
    En GS et a fortiori en élémentaire, en revanche, ce rite est inutile du fait de l'obligation scolaire pour les plus grands et d'une fréquentation qui, en GS, est généralement très régulière, sauf cas lourd... qu'il est bien inutile de stigmatiser en rappelant à ses petits camarades que, pour la troisième fois cette semaine, Untel manque encore la classe du matin !

    La date maintenant. Si l'on analyse le travail demandé, c'est très compliqué pour un enfant qui n'a rien à gérer socialement. On a en effet, trois systèmes à faire fonctionner en parallèle :
    - Celui de la semaine avec ses noms de jours qui se ressemblent tous et ne veulent rien dire pour quelqu'un qui n'a de comptes à rendre ni à un patron, ni à un dieu qu'il convient d'honorer à jours fixes.
    - Celui des quantièmes du mois, qui serait le plus simple si nous avions classe tous les jours mais qui devient bien plus difficile lorsque nous fonctionnons dans un système 5/2 (faussé qui plus est par une rentrée un mardi matin).
    - Celui des mois, qui tourne sur douze mots qui changent de loin en loin, surtout pour un enfant de moins de sept ans.

    En demandant à nos élèves de nous donner la date tous les matins, on procède finalement à l'évaluation répétée d'un savoir dont on sait pertinemment que la plupart des plus jeunes d'entre eux ne le maîtrisent pas encore. Même chose pour les plus grands, lorsque la date doit être donnée en anglais. Ce qui devrait être un apprentissage se transforme en contrôle quotidien... Plus fort et plus surveillé que l'acquisition des tables de multiplication ou des règles d'orthographe !

    Pourtant, ce n'est pas grand-chose et cela ne justifie pas un tel acharnement.
    Dans l'année scolaire, il convient en effet que les élèves de GS commencent à maîtriser la comptine des jours et l'ajout "+ 2" des lundis, mais ils ont l'année entière pour le faire. Certains y arriveront, d'autres non. En revanche, l'ajout "+1" des mardis, mercredis, jeudis et vendredis devra quant à lui venir tout seul, jusqu'à 31. Vous verrez que dans neuf mois, vous ne vous rappellerez plus que c'était si difficile pour eux en début d'année.

    Les CP devront quant à eux maîtriser la suite des noms de jours et être capables de dire immédiatement que si nous sommes un mardi, c'est qu'hier nous étions un lundi et que demain nous serons un mercredi.
    Il se peut d'ailleurs que vous en ayez un ou deux totalement incapables de cet exploit. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien.
    J'ai toujours eu, de loin en loin, des élèves atteints de cette incapacité, parfois jusqu'au CM. Cela ne les a pas empêchés de réussir en 6e et de maîtriser cette compétence pour remplir leurs cartables des bons livres et des bons cahiers, au moment opportun. Ce sont les mêmes qui demandent régulièrement si on est le matin ou l'après-midi ou si c'est aujourd'hui que le professeur de musique vient alors qu'il est venu la veille... J'ai d'ailleurs l'impression que leur nombre a largement augmenté depuis qu'on a fait une religion de tous ces rituels et que tous les enfants, de la PS au CM2, doivent donner la date tous les matins au réveil à un maître ou une maîtresse qui font semblant de l'ignorer alors qu'ils sont les seuls à la connaître[1] !

    Il est en revanche très peu probable qu'au CP, on ait des élèves qui, en plus de savoir réciter l'ordre des mois, maîtrisent la succession de leurs durées respectives (31/28 ou 29/ 31/ 30/ ...). Pour cela, il faudra attendre, pour les plus concernés, le CE1, et pour les autres, le CE2 ou même plus tard.
    Je suppose qu'il existe des adultes qui, pour savoir combien de jours compte le mois d'août ou celui de novembre, se contentent de regarder sur un calendrier et ne s'en portent pas plus mal pour cela.

    Forts de toutes ces bonnes raisons, en ce tout début d'année scolaire, ne vous bilez pas si personne, avant le CE1 ou 2, peut, en début d'année, vous donner la date du jour, même et y compris si nous sommes vendredi et qu'ils viennent de revoir la succession des jours et des nombres toute la semaine.
    Pour ma part, j'ai arrêté de souscrire à ce rituel l'année où, après avoir remarqué que mes CP s'en sortaient mieux que mes CE1, je leur ai demandé d'exposer leur façon de faire pour qu'elle puisse servir à leurs aînés, décidément bien en retard par rapport à eux.
    Les uns m'ont alors dit qu'ils demandaient tous les matins à leur maman, juste avant de sortir de voiture pour être sûrs de ne pas oublier, alors que les autres m'ont expliqué qu'ils ouvraient discrètement leur cahier du jour pour regarder la majuscule que je leur avais tracée puisqu'ils ne savaient pas encore les faire. Celle-ci les aidait à pouvoir dire si nous étions Lundi, Mardi, Jeudi, Vendredi ou Samedi (nous n'avions pas classe le mercredi à cette époque-là).  Les CE1 ont confirmé que, depuis la rentrée, ils étaient désavantagés puisque, ayant appris à tracer ces majuscules, ils n'avaient plus d'aide pour énoncer le nom du jour !
    J'ai été confortée du bien-fondé de ma démarche à plusieurs reprises depuis. La dernière fois, ça a été l'an dernier, lorsqu'un petit bonhomme de GS nous a expliqué, à l'EVS et moi-même, que, pour lui, le moment qu'il détestait le plus à l'école, c'était celui où il fallait dire la date à la maîtresse pour qu'elle l'affiche au tableau !

    Si vous vous sentez obligés néanmoins de souscrire à ce rituel, vous pouvez l'inverser et énoncer la date à voix haute vous-même à vos élèves qui devront ensuite aller chercher les étiquettes qui permettront de l'afficher au tableau. Cela donnera par exemple :
    "Hier, nous étions Jeudi 10 septembre, alors aujourd'hui, nous sommes donc... après jeudi ?... vendredi... après 10 ?... 11... et toujours septembre qui durejusqu'au... 30 (en laissant un petit temps mort pour voir si un élève répond à notre place, dans ce cas on le félicite, et on dit qu'on espère que bientôt, ils seront plus nombreux à avoir compris comment ça marche). Voilà, vvvvendredi 11 sssseptembre. Untel, tu vas nous chercher l'étiquette du VVVVVendredi ? Bidule, tu cherches le nombre 11, 1 dizaine et 1 unité, s'il te plaît ? Et qui va nous chercher ssssseptembre, aujourd'hui... Ah oui, c'est Truc."

    Petit à petit, en cours d'année, on évolue :
    - En ne prenant au début que des élèves de CP[2]
    , puis un élève de CP et un de GS (pour que le grand apprenne au petit), et enfin, en fin d'année, quand les CP sauront déchiffrer les noms des jours et des mois, deux ou trois élèves de GS,
    - en changeant les règles quand on voit qu'ils sont très nombreux à parler "plus vite que la maîtresse" : "Je ne dis plus que le nom du jour... Vous vous dites le numéro et le nom du mois. Le jour où nous changerons de mois, je vous le rappellerai". Puis, plus tard, on demande si quelqu'un veut dire le nom du jour à notre place. Encore plus tard, en janvier par exemple, après avoir affiché un calendrier dans la classe, ce seront eux qui devront vérifier si le mois est bientôt fini ou pas.

    Il y a des collègues aussi qui font enlever une étiquette d'éphéméride tous les jours à partir de la rentrée de janvier et qui la font coller sur un tableau à double entrée. Si ça ne prend pas trop de temps aux apprentissages "sérieux" (lecture, écriture, maths, découverte du monde, musique, arts plastiques, EPS, anglais) pourquoi pas, mais bon, ce n'est pas si indispensable que ça et ça n'aide que ceux qui étaient suffisamment mûrs pour aller voir dans le futur plus loin que le lendemain soir et dans le passé, plus loin que l'avant-veille...

    On peut le rendre utile en faisant marquer sur chaque feuille qu'on colle le temps du jour. Cela sensibilise un peu au temps qu'il fait (sans pour cela espérer qu'un enfant de 5 ans, surtout un garçon, ne demandera pas à chaque récréation s'il faut mettre le bonnet, les gants, le blouson ou si ce n'est pas la peine) et apprend à la plupart de nos bambins qui sont venus à l'école en voiture, sans décoller les yeux de leur tablette, qu'il peut être utile de regarder la couleur du ciel... Chez les plus grands, cela peut s'accompagner d'une lecture du thermomètre, du baromètre et du pluviomètre, avec écriture sur un graphique. Mais il ne faut pas non plus que cela tourne à vide et que cela finisse par barber tout le monde, adulte compris ! À faire sur une période, pendant laquelle les changements risquent d'être très lisibles par tous.

    De même, chez les petits, jusqu'au début de CP, on peut rendre la cérémonie des présents un peu moins barbante en chargeant deux élèves (des facteurs) de distribuer les étiquettes-prénoms à leurs camarades après les avoir montrées à la classe entière. C'est ce que j'appelle le Jeu du Facteur.

    Autre rituel, qui est très chaudement recommandé actuellement, pour les CP à CM2 (et même au collège), c'est la "phrase du jour". Cela consiste à observer attentivement l'orthographe d'une phrase qui a été dictée à partir de mots et de règles apprises préalablement.
    C'est au programme d'Écrire et Lire au CP, assez vite. Cependant, vous n'êtes pas obligés de le faire le matin en arrivant, surtout si vous avez une classe à plusieurs niveaux et que vos autres élèves ne sont pas concernés. Pensez à le signaler néanmoins à la personne qui viendrait vous inspecter. Vous souscrivez bien au rituel de la phrase du jour, tous les jours, de telle heure à telle heure, avec vos élèves de CP, c'est prévu dans votre manuel d'apprentissage de la lecture.
    Je suppose qu'on doit pouvoir dire la même chose dans toutes les classes de CE1, CE2, CM1 et CM2 où, forcément, à un moment ou à un autre de la journée, on demande aux élèves de se poser un moment sur l'orthographe lexicale et grammaticale d'une phrase écrite collectivement mais aussi dictée et même rédigée individuellement. Il n'y a pas UNE phrase du jour, il y en a plusieurs, aussi bien lorsqu'on écrit un exercice de grammaire, une solution de problème mathématique, un compte-rendu d'observation scientifique, un résumé de fait géographique ou historique.

    Il y a aussi le "mot du jour". On achète une série "Les Incollables" correspondant à l'âge de ses élèves et, chaque jour, on lit un mot et on l'explique.
    Même constat que pour la "phrase du jour". J'ose espérer que c'est un travail qui est lié à tout exercice de lecture, qu'elle soit offerte par le maître ou la maîtresse, ou réalisée par les élèves eux-mêmes. Et ce n'est pas un mot par jour mais plusieurs, tous les jours, dans tous les domaines, du matin au soir, en revenant sur ceux qui ont été découverts, utilisés, rappelés quelques jours plus tôt et qui ont besoin d'être réactivés, encore et encore pour s'intégrer au vocabulaire mental de chacun.

    Dans les petites classes, jusqu'au CE1 inclus[3], un rituel qui n'est plus en cours et qui pourrait cependant être largement aussi formateur que la date ou la météo, ce serait d'observer quotidiennement un petit fait naturel lié à la saison, aux événements du moment (la semaine du goût par exemple, mais aussi les jours qui raccourcissent, au temps qui rafraîchit, aux festivités, etc.), à ce qu'on va découvrir dans la semaine de classe en lecture (je pense par exemple aux documentaires dans Écrire et Lire au CP, ou à la série sur le loup, les personnages imaginaires, la chèvre, etc...). Cela peut être une graine que l'on a semée, un fruit qu'on décortique tous ensemble, un petit animal qu'on garde dans un vivarium, un objet qu'on démonte, une photo ou une illustration que l'on observe, un article de journal, un tout petit film, un chant, un poème ou une comptine...

    Cela pourrait remplacer le "Quoi de neuf" où, malheureusement, ce sont toujours les mêmes qui parlent et qui monopolisent l'attention avec ce que leurs parents ont pensé à leur faire apporter à l'école, à leur faire visiter le week-end, à leur raconter, à leur faire lire...

    On pourrait appeler cela le "Quoi de plus ?", expliquant qu'il s'agit de fédérer le groupe-classe au sujet d'une découverte commune qui permet d'aborder en toute interdisciplinarité tous les domaines de l'école primaire, par petites touches, dès le matin, pour ritualiser la découverte, l'esprit d'observation, d'analyse et de synthèse, l'ouverture aux autres comme marques de fabrique de l'école.
    Si l'on se sent obligé que ce rituel serve à l'apprentissage du temps qui passe, les découvertes pourraient s'aligner, datées, de gauche à droite sur une table d'observation et donner aux enfants un début de commencement d'embryon d'idée de chronologie. Dans les petites classes, elles peuvent aussi faire l'objet d'un répertoire en noir et blanc que chaque élève collerait en fin de mois dans son cahier de découverte du monde, répertoire qui contiendrait pour chaque jour d'école (date écrite en entier) une photo ou un dessin du "quoi de plus" découvert le matin, une phrase dictée à l'adulte et tapée par lui à la fin du moment de "rituel".
    En tout cas, cela ne doit pas durer plus d'un quart d'heure ni empiéter sur les apprentissages. L'avantage de ce rituel-là, c'est qu'il vient en plus de ceux-ci au lieu de se substituer à eux.

    À moins que, tout simplement, on décide que la journée de classe commence par ce que le cycle 1 dénomme maintenant « Explorer le Monde » et ce qui s’appelle toujours au Cycle 2 « Découverte du Monde » alors que le Cycle 3 intitule cela « Sciences expérimentales et technologie » et « Culture humaniste »...

    À ce moment-là, il ne s’agit plus d’un rituel mais d’un objet d’enseignement à part entière, ce qui donne une tonalité plus noble et plus formatrice à l’activité .Personnellement, je préfère… mais bon, « le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas », aurait dit Malraux…
    Alors, allons-y pour les rituels, en lieu et place des savoirs !

    [1] Je suppose que, très bientôt, un savant nous expliquera que c'est une Carence Récurrente de l'Acquisition Chronologique (CRAC) et qu'il convient de fournir à ces élèves des agendas électroniques que les PE rempliront pour eux, des montres parlantes, des AVS qui leur souffleront la date au moment opportun et une rééducation longue et coûteuse dont on n'est pas sûr qu'elle servira à quelque chose mais qu'il vaut mieux entreprendre quand même avant de tenter le référencement MDPH...

    [2] Je ne vois pas l’intérêt de commencer avant la GS, ni de continuer après le CP (ou le tout début de CE1).

    [3] Mais aussi chez les plus grands du cycle 3 si l’on se trouve dans une école où les élèves ne sont pas entraînés à faire feu de tout bois et à toujours avoir une attitude réflexive devant les petits riens de la vie quotidienne qui peuvent apprendre autant et même plus que les grands projets lourds et longs à installer, mener, et conclure. Ce sera l’occasion pour eux de compléter leur vocabulaire, d’apprendre à regarder au lieu de voir, à vérifier in situ ce qu’ils ont vu sur des livres ou des documents vidéos.


  • Commentaires

    1
    Sapotille
    Jeudi 10 Septembre 2015 à 21:28

    Ces rituels seraient-ils apparus dans les classes maternelles au même  moment que les majuscules d'imprimerie  dont l'enseignement se passait très bien  avant leur avènement  ?

    2
    Jeudi 10 Septembre 2015 à 21:56

    Oui. C'est l'époque où on expliqua que les prérequis, c'était sans intérêt et que c'était de l'activité vraie, de même nature que celle faite en élémentaire, en collège, en lycée ou même à l'université qu'il convenait de faire avec les tout-petits.
    On donne l'info brute à l'enfant et il la fait sienne. Et puis, on l'évalue et on sait où il en est de son appropriation de l'information...
    Cela mène à ces rituels qui sont censés motiver les élèves et déclencher chez eux une prise de repères qui leur facilite l'apprentissage.

    Et comme tout cela n'a pas fonctionné du tout, une vingtaine d'années plus tard, on persiste et signe, prolongeant indéfiniment ces acquisitions qui auraient dû naître d'activités ritualisées de plus en plus tard.
    Il me semble avoir vu récemment que des professeurs de lycée se concertaient pour trouver des rituels de début de cours à mettre en place pour engager leurs élèves dans la voie de l'apprentissage.

     

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    3
    Jeudi 10 Septembre 2015 à 22:56

    C'est marrant, moi qui viens de la pédagogie institutionnelle, ce n'est pas tout à fait comme ça que je vois les rituels. Un rituel, dans mes classes de lycée, c'est de dire bonjour à chacun des élèves qui entre en classe; au revoir à la sortie. Et je ne prétends pas alors enseigner quoi que ce soit.

    Un autre rituel, c'est que quand je fais l'appel, je m'efforce de regarder mes élèves autant que possible et qu'ils ont pour consigne de réviser en silence le poème que nous étudions ou la leçon en cours ou je ne sais quoi encore.

    Est-ce que j'ai compris quelque chose aux rituels ?

    4
    Jeudi 10 Septembre 2015 à 23:12

    J'ai honte, je fais la date tous les matins avec mes élèves. 

    M'en vais me cacher...

    5
    Jeudi 10 Septembre 2015 à 23:14

    Oui, pour moi aussi, en Primaire aussi, c'était ça. On peut rajouter suspendre son manteau, rentrer en classe sans se bousculer, vider son cartable et ranger ses affaires dans son casier, aller poser son ticket de cantine... Des rituels, quoi.

    6
    Jeudi 10 Septembre 2015 à 23:20

    Écrire la date... Mais parce qu'on en aura besoin pas pour en faire un rite indispensable à la formation intellectuelle et morale de tout individu.
    Ce que je critique, Maîtresse de CP, ce sont les proportions que ces simples gestes de mise en route ont pris. Je lisais tout à l'heure qu'il est des classes maternelle où le déroulement de tous ces rituels prend jusqu'à 45 minutes tous les matins.

    Et puis, au CP, cela fait en effet partie des apprentissages à mettre en place même si, en début d'année, il faut faire en sorte de rendre cela le moins barbant et répétitif possible, surtout pour les élèves qui n'en sont pas encore là et ont encore besoin de consolider le déroulement "hier, aujourd'hui, demain" et pour ceux  qui n'en sont plus là et qui trouvent évident qu'après le jeudi 10 septembre, il y ait le vendredi 11 septembre.

    7
    coindeparadis
    Samedi 10 Septembre 2016 à 15:08

    Moi j'expédie la date : Quel jour sommes nous ? Et demain ? Et hier ? Et après-demain ? Bon allez on se met au travail ! wink2

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