• L'école primaire, c'est pas cher et ça peut rapporter gros !

    L'école, c'est pas cher et ça peut rapporter gros !

    À chaque nouveau ministre, je ne peux pas m’empêcher d’avoir un tout petit espoir. Tout est tellement simple et les solutions sont si faciles à mettre en œuvre…

    Et si celui-là, enfin, voulait bien, même à petite échelle, tenter l’expérience ? S’il était moins frileux que les autres ? S’il était plus réaliste et cherchait enfin des pistes qui sortent des sentiers battus par les experts autoproclamés des dernières décennies ? S’il voulait mettre l’école, la vraie, celle qui sert à apprendre et à grandir, sur les rails d’une réelle démocratie en action ?
    L’école, ce n’est pas si cher que ça et les résultats peuvent rapporter gros tellement rapidement !

    Alors, j’essaie de faire taire la petite voix aigre qui résonne désagréablement au fond de moi... même si nos dernières expériences communes lui donnent chaque fois plus de force et d’amertume. Non ! Je ne t’écouterai pas, la sorcière des mauvais jours ! Non, ils ne sont pas en train de nous brader pour nous faire disparaître ! Non, si vraiment ils nous font passer sous la coupe des régions, des départements ou des communes, ce qu’à la déesse Raison ne plaise, ils n’iront pas plus loin ! Pas ici, pas chez nous…

    Après l’École aux 36 000 vitesses des régies communales qui est hélas déjà en marche, comment oseraient-ils en venir aux partenariats économiques ? Qu’est-ce que Total, Veolia, Suez, Axa ou les autres auraient à faire du cadavre de l’École ? Tais-toi, la sorcière néolibérale, tu vas m’empêcher de dormir, et écoute-moi plutôt…

    Imaginons des méthodes qui marchent. Des méthodes qui enseignent à tous les enfants sans discrimination et leur apportent à tous selon leur mesure. Des méthodes si simples qu’elles ne demandent qu’un bon bagage culturel pour être mises en œuvre. Des méthodes qui permettent à chaque enfant de réussir, de progresser et de se dépasser.
    Vous imaginez l’économie ? Aussi bien en formation des maîtres qu’en suivi des cohortes ?

    Ah, je sens que là, mon discours interpelle… Alors, j’explique.

    Faites fi de tout ce qu’on vous a raconté jusqu’à présent, soyez innovants, acceptez d’envisager deux secondes l’impossible, le politiquement-totalement-incorrect et allons-y !

    I) La formation des maîtres.

    a) Formation initiale
    Et s’il n’y avait surtout pas besoin de cinq ans d’études universitaires pour apprendre à être professeur des écoles (ça veut dire instituteur) ? Si même, dans bien des cas, c’était carrément contre-productif ?

    Imaginez des personnes qui, pendant presque cinq ans, font tout autre chose qu’approfondir, comprendre et apprendre à enseigner les bases qui feront le quotidien de leur carrière professionnelle.

    Ne pourrait-on pas plutôt consacrer deux années, juste après le baccalauréat, à l’approfondissement et à la compréhension de ces bases puis à nouveau deux années à apprendre à les enseigner ?

    Au sortir du lycée, leur baccalauréat en poche, les étudiants intégreront des classes post-bac dans lesquelles ils recevront un enseignement renforcé de tous les fondamentaux de l’École : français, mathématiques, histoire, géographie, sciences, musique, arts visuels, éducation physique et sportive.

    Ces deux années seront sanctionnées par un diplôme prouvant que les personnes l’ayant en poche sont capables d’écrire sans faute un texte long en expliquant leurs choix grammaticaux et lexicaux et de résoudre un problème arithmétique complexe. Il attestera en outre qu’ils ont une culture étendue au point de vue scientifique, littéraire, historique, géographique, artistique et qu’ils possèdent une maîtrise musicale, artistique et sportive qui leur permettra d’en faire profiter leurs élèves.

    Après ces deux ans, ceux qui en feront le choix continueront dans la voie qui les entraînera vers la fonction de professeur des écoles primaires. Leurs études seront alors orientées vers la pratique professionnelle.

    En première année, ils alterneront stages d’observation à tous les niveaux de l’école primaire et périodes de formation. Cette dernière comportera un volet culturel retraçant objectivement l’histoire de l’école, de ses méthodes, de ses techniques et de ses grands hommes, en France et ailleurs, afin que l’étudiant puisse en toute connaissance se faire une opinion personnelle et opter pour les méthodes qui lui semblent correspondre à ce qu’il attend pour ses élèves. Elle sera complétée par un volet de psychologie et sciences médico-sociales, ceci pour que chaque professeur des écoles soit un réel spécialiste de l’Enfance. Enfin un dernier volet, plus pratique, regroupera les travaux d’analyse et de synthèse des observations menées pendant les stages dans les écoles et permettra à chacun de se forger des convictions quant à la manière de conduire les apprentissages avec efficacité.

    En deuxième année, les stages de pratique remplaceront ceux d’observation. Ils auront lieu dans des classes, en présence du titulaire de la classe au premier trimestre, puis, pour des périodes de plus en plus longues, en autonomie dans des classes libérées par leurs titulaires partis en formation continue.

    b) Formation continue
    L’offre de formation continue pourra être recentrée sur tous les apprentissages fondamentaux cités plus haut. Elle devra nécessairement revêtir l’aspect pratique qu’elle a totalement perdu.

    La formation des plus jeunes permettra aux professeurs des écoles chevronnés d’élargir leurs compétences en recevant dans leurs classes de jeunes collègues à instruire.

    Les formations proposées devront tenir compte du nouvel élan donné à l’enseignement primaire et s’ouvrir elles aussi à l’objectivité et à la pluralité de choix.
     

    II) L’accueil des élèves

    a) périscolaire
    Le périscolaire est à la charge des communes. Les règles d’encadrement et la formation des animateurs doivent être renforcées. Une séparation claire entre scolaire et périscolaire doit être partout mise en œuvre afin que les élèves fassent clairement la différence entre l’école où on apprend et le périscolaire où on se détend.

    b) scolaire
    Le temps scolaire doit être reconquis. Les élèves ont droit à un temps scolaire long qui seul peut garantir le soutien des plus fragiles. Les professeurs des écoles, dégagés des contraintes rendues nécessaires par des programmes et méthodes flous et d’une complexité de mise en œuvre effarante, n’auront plus à assurer 108 heures hors de la présence des élèves et consacreront la totalité de leurs 27 heures par semaine à la conduite de leur cohorte d’élèves.

    En contrepartie, une journée de classe par période, soit cinq journées par an, sera banalisée et consacrée à la formation continue, à la tenue des divers conseils auxquels la profession est habituée.

    L’organisation du temps scolaire se décidera collégialement, au cours de conseils de secteurs1 réunissant professeurs des écoles, représentants des parents d’élèves, des communes et de l’Éducation Nationale, de manière à ce que chaque écolier bénéficie au cours de l’année scolaire de 942 heures de classe (972 h - 30 h banalisées). Les dérogations communales seront étudiées avec bienveillance et validées sans contrepartie.  Les services de remplacements seront étudiés de manière à ce qu'aucun professeur des écoles n'effectue plus de 27 heures de classe en une semaine.

    L’innovation sera encouragée. Une dizaine d’écoles par département s’inscriront pour suivre, sur la totalité des trois cycles une expérimentation des méthodes visant à sortir des sentiers battus et rebattus depuis des années. Elles s’engageront à suivre les programmes ci-dessous et à recevoir en stages étudiants-professeurs des écoles et collègues souhaitant découvrir l’innovation. Elles bénéficieront d’aides à la mise en place sous forme de subventions à l’achat de matériel scolaire, de stages de formation, d’appuis de la hiérarchie.

    III) L’école maternelle

    a) de deux à cinq ans
    L’enfant de deux à cinq ans vient à l’école pour apprendre à être adroit, réceptif, observateur, curieux et attentif. Il doit y acquérir un vocabulaire riche, une syntaxe claire, des connaissances variées, une aisance graphique qui lui permette de s’exprimer par le dessin ainsi qu’une discipline intérieure librement consentie qui lui rende possible l’apprentissage collectif.

    Ces apprentissages, il les mène par le jeu, l’activité manuelle et physique, les exercices sensoriels et la présence permanente de son professeur des écoles qui, en toute confiance et sans évaluations prématurées ni progressions rigides, l’aide à s’ouvrir au monde et à la culture.

    Les contacts très nombreux avec l’écrit sont le fait de l’adulte qui raconte, montre, fait commenter et expliquer. L’enfant apprend par le jeu à compter et à calculer. Aucune leçon, aucune écriture, aucun chiffre ne sont imposés aux élèves. En revanche, le dessin et les activités manuelles de création, le chant et la musique sont largement pratiqués. Les connaissances, le vocabulaire actif, l’envie d’apprendre et de comprendre sont encouragés et valorisés.

    b) de cinq à sept ans
    C’est l’âge où, encore à l’école maternelle, l’enfant découvre et apprend à dominer les apprentissages fondamentaux cités ci-dessus et parmi ceux-ci, l’écriture, la lecture et le calcul écrit.

    Par des méthodes faisant encore une part très large au jeu, au mouvement, à l’activité manuelle, il apprend à se servir des lettres et des chiffres pour écrire, lire, compter et calculer. Ces apprentissages sont menés en interdisciplinarité constante avec les apprentissages moteurs, sensoriels, artistiques et culturels qui continuent à être pratiqués chaque jour.

    À sept ans, lorsqu’il quitte l’école maternelle, il lit et écrit couramment, commençant à organiser ses connaissances orthographiques et grammaticales. Il compte, lit et écrit les nombres jusqu’à 100. Il résout par le raisonnement et le calcul des problèmes relevant des quatre opérations qu’il commence à savoir poser selon les techniques en usage. Ces nouvelles connaissances lui ont par ailleurs permis de découvrir un choix large d’auteurs et d’œuvres littéraires (contes, récits mythologiques, fables, premiers romans, …) ainsi qu’une première culture scientifique, technique, historique, géographique et artistique basée sur l’observation, l’acquisition lexicale et la pratique expérimentale guidée par son enseignant.

    IV) L’école élémentaire

    a) Trois à cinq ans pour approfondir
    Les élèves sachant lire, écrire et ayant acquis les bases du calcul sont prêts à approfondir toutes ces connaissances de manière rapide et efficace. En s’appuyant sur des programmes résolument ambitieux, les professeurs des écoles feront le pari de l’intelligence de nos élèves plutôt que de continuer à déplorer les manques socioculturels de leurs milieux d’origine.

    On peut sérieusement envisager que, si pour la plupart d’entre eux, ce nouveau cycle se fera en quatre années scolaires, un nombre non négligeable d’enfants pourra le parcourir en trois années seulement.

    Cela permettra, sans coûts supplémentaires, d’autoriser certains élèves, peu nombreux, à bénéficier de cinq années scolaires pour acquérir les connaissances nécessaires à l’entrée en Sixième.

    Le but est de réduire au maximum l’échec scolaire en s’adaptant aux capacités cognitives de chaque élève et en cultivant sa confiance en lui-même. Ce n’est pas en adaptant les exigences et en condamnant les plus fragiles à ne jamais pouvoir combler leurs retards que nous réduirons ce qu’il est convenu d’appeler la fracture sociale.

    b) Et après ?
    Lorsque des élèves confiants en leurs capacités et sûrs de leurs connaissances arriveront au collège, celui-ci pourra parfaire dans la continuité l’œuvre entamée par l’école primaire. Je laisse à mes collègues professeurs du Secondaire, faisant comme mes camarades professeurs des écoles et moi-même le pari de l’élitisme pour tous sans aucune discrimination, le soin de détailler des programmes et méthodes réellement innovants pour nos jeunes concitoyens.

    V) L’enfance handicapée

    a) donner plus à ceux qui ont moins
    Parmi tous nos enfants, ceux qui réclament le plus d’attention de notre part, le plus de sollicitude aussi, ce sont bien entendu ceux qui ont le malheur de vivre le handicap.

    Notre rôle est d’alléger leurs souffrances et de leur permettre, autant que faire se peut, de vivre sereinement, entourés de toutes les aides, tous les soins, tous les soulagements que nous pouvons leur apporter.

    Leur accueil à l’école, au milieu des enfants valides, ne peut se concevoir qu’avec un accompagnement médical, psychiatrique et pédagogique rigoureusement adapté à chacun de leurs cas.

    Il y va de l’honneur de notre société d’être prête à engager des frais pour permettre à ceux dont l’exclusion a été malheureusement programmée par le hasard de vivre dignement. L’époque est bien heureusement révolue où cette exclusion s’accompagnait d’exclusions sociales basées sur la mise à l’index.

    b) inclure sans négliger
    Si nous admettons qu’un enfant handicapé peut être accueilli à l’école, nous ne pouvons tolérer que cette inclusion se fasse à son détriment.

    Lorsqu’il s’agit d’un handicap moteur compatible avec l’enseignement délivré dans la classe, l’enfant peut en effet, après aménagements matériels, profiter pleinement de cette scolarisation. En revanche, lorsque ce handicap atteint la vue, l’ouïe, les fonctions intellectuelles ou provoque des troubles envahissants du comportement, nous ne croyons pas qu’un groupe constitué de vingt à trente enfants valides et d’un professeur des écoles soit un lieu d’inclusion idéal pour cet enfant.

    Les professeurs des écoles n’ont pas reçu la formation médicale, psychiatrique ou même tout simplement pédagogique spécialisée qui leur permette d’accueillir dans leurs classes au milieu de vingt à trente autres enfants, un ou plusieurs enfants lourdement handicapés même accompagnés d’un auxiliaire de vie scolaire qui n’a lui-même bénéficié d’aucune formation.

    Le travail qu’ils entreprendront auprès de ces enfants ne pourra que s’apparenter à du gardiennage. Le temps qu’ils lui consacreront sera forcément du temps individuel incompatible avec le temps collectif dévolu à tous.

    Inclure un enfant sans le négliger, c’est lui offrir, au sein de l’école lorsque cela est possible, la structure, le personnel, l’attention adaptés à son cas qui lui permettront de vivre et de grandir. Il devra pouvoir y progresser, apprendre à vaincre et à composer avec son handicap et ses difficultés.

    Comme nous nous engageons à traiter l’échec scolaire en accompagnant nos élèves de façon à ce qu’ils puissent suivre le parcours commun, nous demandons instamment à ce que l’inclusion des enfants handicapés ne soient pas entachée de négligences pédagogiques, médicales et psychiatriques qui les excluront aussi sûrement de la société que tous les dispositifs de mise à l’index de naguère.

    VI) Conclusion

    Je ne crois pas que ce programme coûte bien cher et soit incompatible avec les nécessités économiques actuelles. Il ne réclame ni maîtres supplémentaires, sauf là où les effectifs l’exigent, ni heures de concertation, ni commission ou rapport dispendieux sur l’état de l’école. À tout cela, il répond par un pari : Et si, plutôt que l’ignorance, on essayait maintenant l’intelligence ?

    Notes artisanales (si quelqu'un peut m'indiquer pourquoi les notes de bas de page ne fonctionnent plus, je lui en serai très reconnaissante) :

    1. Un secteur pourra être constitué d'un arrondissement, d'une ville, d'un canton et sera défini par le nombre de classes qu'il recouvre. Chaque secteur se verra affecter un nombre défini de professeurs des écoles titulaires chargés d'effectuer les remplacements courts dans cette zone.


  • Commentaires

    1
    arce
    Samedi 5 Avril 2014 à 22:09

    Le point concernant l'organisation scolaire me laisse un peu dubitative... Ecole par école?

    Bravo!

    2
    Samedi 5 Avril 2014 à 22:22

    Ou groupe d'écoles par groupe d'écoles. C'était juste pour dire que ce n'était pas à ceux d'en-haut de décider l'organisation qui convient à ceux d'en-bas.

    Ainsi dans mon département, le retour au samedi matin était quasiment interdit alors que c'est la solution qu'a choisie la mairie d'une ville aussi importante que Lille. Est-ce normal qu'un DASEN décide pour une commune si elle a le droit ou pas de préférer ouvrir les locaux scolaires le samedi plutôt que le mercredi.

    Mais tu as raison, j'arrangerai cette phrase. Là, école par école, c'est trop restrictif.

    3
    retraitée
    Dimanche 6 Avril 2014 à 10:15

    DC ministre!


    Faisons suivre ces propositions à nos députés!


     

    4
    Dimanche 6 Avril 2014 à 10:31

    Je suis très bien là où je suis, moi. Si je pouvais seulement être lue, ne serait-ce que d'un œil neutre, ça ne serait pas si mal.

    5
    Dimanche 6 Avril 2014 à 12:56

    "Et s’il n’y avait surtout pas besoin de cinq ans d’études universitaires pour apprendre à être professeur des écoles (ça veut dire instituteur) ? Si même, dans bien des cas, c’était carrément contre-productif ?"

     

    C'est rigolo... Je viens, avant de t'avoir lue, de me faire la réflexion inverse sur mon blog.

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    6
    Libellune
    Dimanche 6 Avril 2014 à 12:58

    Si seulement on pouvait t'entendre, Doublecasquette ! Si seulement !

    7
    Dimanche 6 Avril 2014 à 13:03

    ... mais je suis d'accord sur le reste.

    Un monde sans une école complètement indépendante des lubies locales, des grosses entreprises, et des obscurantismes de tous ordres me fait carrément flipper.

    8
    Dimanche 6 Avril 2014 à 18:16

    Juste plein de bon sens ...

    Il faut que cet article aille plus loin et tombe sous les yeux de quelqu'un  qui veut du bien à notre école !

    Est-ce l'oiseau rare impossible à dénicher ?

     

    Pour  la formation des jeunes PE, il  serait sage d' ajouter quelques heures de cours communes aux "apprentis orthophonistes et aux apprentis  instituteurs ..."

    9
    capucine
    Dimanche 6 Avril 2014 à 20:15

    "cinq ans d'études universitaires", ça dépend du contenu de ces cinq années, non? Je pense qu'une bonne culture ne peut pas nuire à des enseignants, même en primaire!


    La formation a besoin d'une sérieuse remise en question, et surtout sur l'écoute de l'élève, le laisser découvrir, s'intéresser, et vouloir en savoir plus. Ce que diverses pédagogie ont pratiqué, autrefois.


    Pour le reste:" essayons l'intelligence" je suis tout à fait d'accord.


     

    10
    françoise svel
    Dimanche 6 Avril 2014 à 20:50

    Bravo! D'accord à 99,9/100  yes!!! A faire connaître, à diffuser au maximum...

    11
    Dimanche 6 Avril 2014 à 20:55

    S'il existe un cursus universitaire qui donne une bonne culture tant en sciences qu'en histoire, géographie, littérature, musique, arts, mathématiques, sans oublier des connaissances sur le développement physique, psychique et cognitif de l'enfant de deux à onze ans, je suis d'accord, Capucine.

    Mais sinon, il vaut mieux un parcours post-bac où l'on fera tout ça plutôt que trois ans de licence de ce qu'on veut suivis de deux ans de Master "métiers de l'éducation" où la culture générale n'est pas abordée. 

    12
    Bang
    Dimanche 6 Avril 2014 à 21:01

    D'accord sur tout. Juste une question: l'école maternelle jusqu'à 7 ans? pourquoi 7 ans?

    13
    Dimanche 6 Avril 2014 à 21:10

    Pour ne pas séparer la Grande Section et le Cours Préparatoire... et comme à cinq ans, on est beaucoup mieux en maternelle, l'école maternelle, c'est mieux...

    14
    arce
    Dimanche 6 Avril 2014 à 21:18

    Je comprends mieux! smile

    15
    Dimanche 6 Avril 2014 à 21:24

    Et puis, petit calcul plus pervers : à l'école maternelle, on apprend à lire, à écrire et à compter, ça n'a donc rien à voir avec une garderie et on ne peut pas en confier les élèves à du personnel moins qualifié qu'en élémentaire... Gnerk, gnerk, gnerk.

    16
    Thalia
    Dimanche 6 Avril 2014 à 21:49

    Et qu'en pensent, les "experts", tu sais ceux d'en haut qui ont la fâcheuse habitude de ne pas écouter les gens de terrain ?

    17
    Dimanche 6 Avril 2014 à 21:51

    Ça, on ne sait pas... Sans doute que l'éducation des enfants, c'est beaucoup trop sérieux pour être confié à des professeurs des écoles ?

    18
    Bang
    Lundi 7 Avril 2014 à 19:26

    Ok, je comprends. Et je suis bien d'accord pour le fait d'apprendre à lire et à écrire en maternelle. C'est le kindergarten américain finalement :)

    19
    Bang
    Mardi 8 Avril 2014 à 13:33

    Une autre question: qu'appelle-t-on l'écriture courante ? Il ne me semble pas que les enfants sortant des CPs actuels puissent écrire couramment ?

    20
    Dimanche 13 Avril 2014 à 15:42

    Merci pour cette vision enthousiasmante du métier: si seulement cela pouvait arriver vite ( je ne serai(s!) à la retraite que dans 15 ou 20 ans moi!wink2)

     

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :