• II. 2. D. Mise en route - Élémentaire - a (2)

    II. 2. D. Mise en route - Élémentaire - a (2)

     Au CP/CE1 (2e partie)

    Voir 1re partie ici :
    II. 2. D. Mise en route - Élémentaire - a (1)

    Premier jour de classe 

    « À quoi sert l’école ?
    - À apprendre ce que nous ne savons pas encore. »

    Voici la réponse que nos élèves devraient tous connaître. Aux enseignants de s’appliquer à transmettre ce message, en paroles peut-être, en actions sûrement.

    Matinée

    1) Langage oral et écrit :

    - Lecture oralisée, langage oral :

    L’entrée en classe effectuée, le matériel collecté si tel est l’usage, le maître s’emploie immédiatement à mettre en pratique cet adage.
    Les élèves de CE1 prennent leur manuel de lecture[1] et s’installent face à leurs camarades de CP pour leur lire la première histoire de l’année scolaire. C’est un embryon de récit, au vocabulaire simple, aux phrases courtes et répétitives, pour aider à retrouver les réflexes de l’année scolaire précédente[2]. L’intrigue est évidente pour que tous la suivent sans difficulté. Si de plus elle est amusante, le maître part à coup sûr gagnant ! Après cette lecture, parfois très, très hésitante, le maître relit, en surjouant la scène, de manière à capter l’intérêt de tous. L’utilisation de marionnettes ou de petits personnages permettra de faire comprendre l’histoire aux élèves à l’intérêt le plus dispersés.

    Puis il laisse les enfants s’exprimer. Les plus jeunes sont sollicités les premiers, les plus âgés, encouragés à les écouter pour compléter, préciser ensuite ce qui a été dit. Le maître relance l’intérêt par des questions de sens, de vocabulaire, des encouragements à préciser, à reformuler. Il sollicite les hypothèses, la verbalisation de l’implicite, les rapprochements sémantiques, l’interprétation des motivations des héros de l’histoire…

    - Étude de la langue :

    Puis, pas à pas, il entraîne les élèves sur le chemin de l’analyse de la première notion de grammaire qu’il compte faire aborder à tous ses élèves, des plus âgés aux plus jeunes.
    Ce qui sera apprentissage grammatical pour les élèves du Cours Élémentaire 1 sera analyse du langage oral, découverte du principe alphabétique ou même tout simplement vocabulaire pour ceux du Cours Préparatoire.
    La notion rapidement découverte par les élèves eux-mêmes est alors travaillée à l’oral et au tableau, pour tous. Seul le niveau des questions et des attentes distinguera les plus âgés des plus jeunes.

    Lorsque la leçon collective est finie, les plus grands ouvrent leur cahier ou leur fichier[3] et apprennent comment ils doivent présenter leur première journée de travail en suivant les balises que le maître y a placées à l’avance et reproduites au tableau.

    - Geste d’écriture :

    Les élèves de CP rejoignent leurs places et s’installent face au tableau pour observer le geste d’écriture que le maître souhaite leur voir pratiquer. Comme il sait qu’il ne pourra pas être présent pendant toute la séance, il a volontairement ciblé l’exercice bien en-deçà des capacités de ses élèves[4] et ne s’attend pas à des miracles.
    Ce peut-être un coloriage de la ligne d’écriture sur le cahier seyes agrandi, des suites de cinq ou six boucles à tracer sur une feuille blanche qu’on apprend à placer correctement sur la table, un coloriage appliqué de petites surfaces ou une ligne de la lettre qu’on étudiera ensuite, si ses élèves ont la chance d’avoir été initiés à l’écriture cursive et à la gestion d’un cahier à lignes l’année précédente.

    - Dictée ; exercices écrits :

    La première dictée des élèves de CE1 est très courte, très simple. Elle vise juste à mettre le pied à l’étrier. Elle peut avoir été préparée par la leçon d’étude de la langue qui a précédé et synthétiser un de ses acquis, sans prétention ni ambition[5]. Comme elle est amplement commentée à voix haute par le maître et par les élèves invités à s’exprimer, à épeler, à vérifier leur travail, la correction en est rapide, ou même inutile puisque tout le monde a juste !

    Les élèves de CE1 retournent alors à leurs premiers exercices écrit en autonomie, écrits au tableau ou proposés sur fichier et amplement commentés pendant la leçon de grammaire du matin. Pendant ce temps, les élèves de CP sont invités à feuilleter leur manuel de lecture et à en observer attentivement la première page de leçon. Cela permettra au maître d’arriver tout de suite dans le vif du sujet devant quelques élèves ayant déjà pris quelques repères.

    Les élèves de CE1 vont alors évoluer un long moment seuls. Leurs capacités d’écriture et d’autonomie ne leur permettent cependant pas d’être ainsi livrés à eux-mêmes pour aligner exercice sur exercice jusqu’à ce que la cloche les délivre. Il convient de ne leur donner qu’un seul travail simple, décrypté au tableau, parfois même préparé individuellement sur chaque cahier. Le maître peut y ajouter un second exercice, plus ludique, sous forme de fiche photocopiée[6]. Il peut encore profiter de ce que la leçon de lecture des élèves de CP sera encore nécessairement très courte pour préparer avec les plus grands, deux lignes d’entraînement au geste d’écriture qu’ils réaliseront avant de s’entraîner à la grammaire. Enfin, les élèves de CE1 doivent savoir qu’une fois leurs tâches accomplies, ils auront toute latitude pour aller pratiquer une des nombreuses activités libres permises par l’installation de coins d’activités et l’exposition en libre-service de jeux, jouets, matériaux, livres, etc. 

    - Lecture ; dictée :

    Pendant ce temps, le maître s’installe avec ses élèves de CP pour leur première séance de lecture de l’année scolaire. Il sait quelle importance revêt cet apprentissage pour ces petits enfants et leurs familles et ne saurait différer plus longtemps cette attente[7].

    Observation d’images ou d’objets, expression orale, écoute et attention auditive, observation et attention visuelle, geste d’écriture, le tout toujours sous-tendu par la compréhension lexicale et technique, se succèdent alors, selon l’ordre recommandé par le livre du maître de la méthode de lecture utilisée[8].
    La séance se termine par cinq minutes d’observation attentive du geste d’écriture permettant d’écrire seul, et correctement, la ou les lettres étudiées dans cette première leçon. Ce travail d’observation débouchera sur une dictée de ces lettres, au tableau, enfant après enfant, dans le cas de classes qui découvrent réellement l’écriture cursive, sur l’ardoise ou même sur le cahier si le maître en sait les élèves capables.

    2) Récréation :

    Le maître donne quelques habitudes d'ordre à ses élèves : ranger la classe et le travail fini avant de se mettre en rang, se déplacer en silence. Il rappelle à tous qu'ils doivent profiter de ces minutes de récréation pour boire et aller aux toilettes ; au besoin, il organise un passage dans la salle de propreté de l'école pour bien mettre en place ces bonnes habitudes.

    3) Mathématiques :

    - Jeux et manipulations collectives :

    Après la récréation, la première séance de mathématiques débute dans la cour ou la salle polyvalente de façon à ce que les élèves, de CP comme de CE1, vivent corporellement les mathématiques. Ce qui sera découverte pour les plus jeunes sera renforcement pour les plus âgés ; quant à ce qui pourrait être découverte au CE1, il n’est vraiment pas dangereux que les élèves de CP s’y trouvent confrontés, en auditeurs libres, prêts à en assimiler quelques bribes, sans pression ni attente de la part de l’adulte…

    De retour en classe, on continue les manipulations au tableau, dans le coin de regroupement, avec du matériel concret. Ceux qui savent déjà écrire font profiter de leur savoir les plus jeunes qui découvrent ce super-pouvoir digne des meilleurs super-héros !

    - Exercices écrits et jeux :

    Ce n’est qu’en fin de séance que chaque groupe s’individualise pour réaliser quelques exercices propres à rendre inutile une leçon de mathématiques copiée dans un cahier et apprise par cœur à la maison, comme au bon vieux temps qui n’a jamais existé.

    Après ce passage par la trace écrite, la matinée se termine dans le calme d’un temps de jeux libres. Le maître laisse les élèves explorer les coins-jeux et les étagères, se réservant le droit d’orienter plus tard les plus grands vers des jeux réellement mathématiques. Aujourd’hui, c’est le Premier Jour et ses élèves en ont déjà fait beaucoup ! Chacun joue, si possible dans le calme, et le maître est à la fois nulle part et partout, s’intéressant à tous sans être monopolisé par certains.

    Après-midi

    1) Musique, chant :

    L’après-midi, le groupe est accueilli dans la cour, sous le préau ou dans la salle de musique. Il se ressoude en apprenant à chanter en chœur une mélodie simple, à pratiquer un jeu instrumental amusant ou en écoutant un extrait musical qui sera prétexte à expression corporelle si les locaux le permettent. Si cela n’est pas possible, ce moment d’expression (danse, mime) prendra place, de manière routinière, pendant l’une des séances d’EPS de la semaine.

    2) Lecture, exercices écrits :

    De retour en classe, après la reprise à l’identique de la leçon de lecture du matin pour les élèves de CP, le maître guide la réalisation de la première page du cahier d’exercices correspondant à la méthode de lecture. Pendant ce temps, les élèves de CE copient[9] sur leur agenda ou leur carnet le travail qu’ils feront à la maison. Ils réalisent un dernier exercice de français ou de mathématiques, illustrent la poésie qu’ils apprendront bientôt, relisent silencieusement leur page de lecture…

    3) Questionner le monde :

    Le travail par niveaux est fini pour la première journée. Les bureaux sont rangés, les cartables sont prêts. Le maître installe alors tous ses élèves pour un exercice d’observation simple. Il a choisi, selon sa sensibilité, de commencer par l’Histoire, la Géographie, les Sciences ou la Technologie. L’important est que les élèves, dès le premier jour, découvrent le plaisir d’apprendre, la joie d’observer attentivement, de formuler des hypothèses, d’expérimenter, de confronter leurs savoirs… En bref, qu’ils apprécient et fassent leur le sérieux d’un apprentissage commun.

    Ce que le maître leur propose, ce sont des connaissances, riches et variées. Les compétences comportementales que feront naître ces savoirs sont une conséquence de cette accumulation de données qu’il convient de rapprocher, d’opposer, de lier, de combiner. L’enfant est heureux des connaissances qu’il accumule, alors que le maître est satisfait de ce qu’il installe, au jour le jour, sans précipiter ni retarder au prétexte qu’il est indispensable, ou inutile, qu’un enfant de six à huit ait acquis tel comportement savant[10] ou telle connaissance académique…

    Il ne s’agit pas cependant de faire le tour de la question mais plutôt juste un petit tour de piste, une mise en jambes intellectuelle qui, elle aussi, donne le ton de l’année scolaire qui commence. « Mens sana... », pense le maître… « ...in corpore sano ! » répondent les élèves qui, après deux mois de vacances, ont des fourmis dans les jambes !

    4) Éducation physique et sportive :

    Vite ! La marque de fabrique de l’école républicaine et des grands mouvements d’éducation populaire est en train de disparaître du paysage scolaire, tuée par la bouffissure de ses prétentions associée au manque chronique de temps.

    Pourtant, elle participait si bien à l’acquisition des valeurs de partage, de solidarité, d’échange, de camaraderie, pas toujours perceptibles dans le sport associatif encouragé de toute part à produire des champions. Pourtant, elle donnait l’occasion aux élèves à l’intelligence plus pratique de briller face à leurs camarades plus à l’aise dans les domaines intellectuels. Pourtant, elle permettait cette première compréhension concrète de l’espace et du temps, celle vécue corporellement, intégrée sans même s’en rendre compte.

    - Un petit échauffement tout simple qui servira aussi à fixer la latéralisation de certains, à enrichir le vocabulaire d’autres, à en calmer et concentrer quelques-uns.
    - Un jeu collectif, avec ou sans ballon, héritier des fameux jeux de colo ou de patronage.
    - Un exercice plus dirigé qui permettra, lorsque son apprentissage sera intégré par tous, de progresser dans le grand jeu.
    - Enfin, un retour au calme, assis en rond, pour un dernier jeu d’attention visuelle ou auditive et le tour est joué.

    Les enfants sont ravis, le maître n’a pas été obligé de redécouvrir l’Amérique en créant de toutes pièces une séance parfaite, s’insérant dans une progression extraordinaire aux objectifs hallucinants, truffée de mots compliqués. Demain, ils recommenceront et, peu à peu, les enfants progresseront, à leur rythme, entraînés par leurs camarades et leur maître, contents de bouger et de maîtriser leur corps. 

    5) Récréation

    6) Arts Visuels ; anglais :

    Après la récréation, c’est pour une autre des marques de fabrique de l’École, tendance Éducation Nouvelle ou École Active, que la classe se réunit encore une fois. Pendant la dernière partie de la journée, les élèves vont s’exprimer, par le dessin et les arts plastiques.

    Dans ces domaines-là non plus, point n’est besoin de grands mots, d’objectifs échevelés, de projets démesurés. L’enfant aime se voir progresser, il apprécie beaucoup moins d’être entraîné vers la noyade ou condamné au rôle d’exécutant des basses œuvres d’une production adulte  bien trop sophistiquée pour ses faibles moyens. Le maître a donc choisi une œuvre plastique[11] facile à analyser, à commenter, à s’approprier de manière à pouvoir l’intégrer à une production personnelle.

    Premières semaines

    Le lendemain et les jours suivants, le maître continue à donner forme à sa classe, de manière à ce que les enfants sachent qu’ils sont là pour apprendre et réfléchir ensemble, aidés par un adulte bienveillant qui est là pour eux.  

    Le rythme des journées, toujours identique, permet  l’acquisition de repères temporels sûrs. Le maître aide ses élèves en variant le moins possible l’ordre et la durée des activités.  L’acquisition du rythme hebdomadaire, ainsi que le nom des jours se stabilise grâce aux activités variées de l’après-midi. 

    Lecture et littérature sont le point de départ de la journée de classe. Les élèves savent que l’aisance qu’ils acquerront dans ces domaines sera le garant de leur réussite scolaire, au moins pendant toutes leurs années d’école élémentaire. 
    Le vocabulaire, la syntaxe, travaillés tant à l’oral qu’à l’écrit pendant les deux tiers de chaque matinée, leur assurent une compréhension de plus en plus fine de la langue et de son code écrit, ce qui leur servira toute la journée, au cours de chaque activité.  Chaque jour amène son lot de progrès et développe pas à pas les jeunes corps et les jeunes esprits...

    Les temps de la journée ont pris rapidement leur place.  La durée des activités, ponctuée par la sonnerie d’un minuteur, aide les élèves à garder présentes à l’esprit les échéances du temps qui passe. Les élèves, confortés dans leurs capacités, prennent leur autonomie. La cohésion du groupe installe l’envie d’apprendre.
    Les enfants prennent plaisir aux activités que le maître organise où chacun a sa place, au milieu de tous ses camarades. Ils ont compris que ces activités collectives sont toutes chargées d’une dimension instructive.

    Les apprentissages, grâce à leur place prépondérante et leur caractère routinier, se sont vite structurés. Chaque jour, chaque élève sait qu’il va au cours des moments institutionnalisés s’exercer avec ses camarades de classe à prendre des repères de plus en plus fins dans le monde des savoirs savants. Chacun sait où il va, confiant dans ses capacités car épaulé par son maître et ses camarades de classe qui avancent avec lui, sur le même chemin.

    Dans la même série :

     Tous les chapitres déjà mis en ligne sont répertoriés dans la Table des matières   évolutive que vous trouverez dans la partie Sommaires.

    Pour la partie présente :
     I. Idées reçuesII.1. Deux niveaux dans la même classeII. 2. D. Mise en route - Élémentaire - a (1)II. 2. D. Mise en route - Élémentaire - a (2) ; II. 2. D. Mise en route - Élémentaire - b (1) ; II. 2. D. Mise en route - Élémentaire - b (2) - c.  

    Notes :

    [1] L’utilisation d’un manuel de lecture, composé de contes et de récits complets, adaptés aux capacités de lecture d’un enfant de tout juste sept ans, complété d’exercices de compréhension et de vocabulaire, est un confort qui nous est refusé aujourd’hui. Rien ne nous empêche cependant de nous en concocter un, mêlant textes « classiques » et extraits de romans « modernes ». À moins que nous préférions fouiller les vide-greniers et retrouver ces petits ouvrages qui enchantaient les élèves et les entraînaient, progressivement donc sûrement, vers la pratique fluide et aisée de la lecture.

    [2] Certains élèves n’auront pas lu une ligne de tout l’été, il faut le savoir.

    [3] Voir Annexe V, dans II. 2. D. Mise en route - Élémentaire - a (1)

    [4]  Voir site Écriture-Paris, onglet « Pour les enseignants ».

    [5] Le fichier Étude de la langue propose les lettres, les syllabes et les mots comme première leçon. On peut par exemple envisager que la dictée de ce premier jour soit celle de l’alphabet, lettres séparées par des virgules ; comme il évoque aussi les syllabes, la dictée peut être le prétexte pour séparer en syllabes quelques mots très simples…

    [6] Celui-ci peut être une anticipation du travail prévu pour le lendemain. Plus les élèves seront préparés en amont à ce qu’ils vont découvrir ensuite et plus le temps d’intervention du maître sera optimisé.

    [7] Un jeune Nans était revenu fort dépité de sa première matinée de CP et avait reproché à sa mère : « Tu m’avais dit qu’au CP, j’apprendrais à lire et on n’a rien fait ! À cause d’elle, je ne sais toujours pas lire ! »

    [8] Voir II.2.C, Mise en route - GS/CP (2), pour un exposé plus détaillé des tenants et des aboutissants de cette première séance de lecture au CP. Voir aussi la mise en garde quant aux méthodes de lecture que nous évoquons dans cet ouvrage.

    [9] Je conseille de ne pas faire copier les « leçons » aux élèves de CP mais de coller ou de faire coller dans leur agenda une feuille photocopiée qui récapitule pour les parents ou l’association d’aide aux devoirs quel sont les courtes tâches à effectuer chaque soir de la semaine.

    [10] Les principes de la démarche d’investigation, au CP, guidé par le maître, je suis d’accord ; seul, en autonomie, même par reproduction, est-ce bien raisonnable ?...

    [11] Excellente progression pour le CP, facilement adaptable pour des élèves de GS, sur ce site : http://ouiphi.eklablog.com/une-progression-pour-le-cycle-2-c25389902. Pistes musicales dans Une année au concert, cycle 2, Scéren.


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  • Commentaires

    1
    Orelie021
    Jeudi 22 Août 2019 à 13:54
    Quel travail!
    Merci.
      • Vendredi 23 Août 2019 à 10:51

        Merci beaucoup, Aurélie !

        Je suis très attachée au multi-niveaux dans lequel j'ai travaillé la majeure partie de ma carrière. Il fallait que cela soit fait avant qu'ils aient réussi à serrer les enfants comme des sardines dans des « fermes aux 1000 gosses » situées très loin de chez eux. Parce que, forcément, un jour, la population se révoltera et on en reviendra aux écoles de proximité, même si elles reçoivent seulement une quinzaine d'enfants dont les âges s'étagent de 2 à 11 ans.

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    2
    Odré
    Lundi 17 Juillet 2023 à 14:45

    Bonjour , une petite coquille dans cette phrase : 

    "L’entrée en classe effectuée, le matériel collecté si tel est l’usage, le maître s’emploie immédiatement à mettre NE/ en pratique cet adage."

     

    Merci.

      • Mardi 18 Juillet 2023 à 09:33

        Merci, c'est corrigé. Bonnes vacances !

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