• Jouer les textes pour les comprendre.
    Merci à Brune et à sa petite dernière pour cette illustration. 

    Le morcellement de l'apprentissage de la lecture dû à la théorie de l'enseignement par compétences amène parfois à des contorsions incroyables pour qu'un enfant se mette enfin à déchiffrer intelligemment un texte, c'est-à-dire à être capable de lire, à la vitesse normale, un texte correspondant à ses intérêts et à son âge, en l'oralisant sans difficulté tout en comprenant ce que ce texte raconte.

    C'est ainsi qu'on multiplie les outils de remédiation grâce auxquels les élèves vont :
    1) déchiffrer et oraliser les syllabes et les mots ;
    2) enrichir leur vocabulaire ;
    3) lire une phrase en se représentant mentalement ce qu'elle raconte ;
    4) lire un enchaînement de phrases  en se représentant mentalement ce que raconte la première de façon à pouvoir comprendre la deuxième, ce qui amène à interpréter correctement la troisième qui trouvera sa suite dans la quatrième et ainsi de suite jusqu'à la fin du
    texte1 ;
    5) trouver les indices qui permettent de révéler un sens caché2
    alors qu'il aurait été si simple de se débrouiller que depuis les premières phrases lues, au CP, les élèves y soient entraînés conjointement et systématiquement !
    ... et qu'on passe finalement plus de temps à redresser ce qu'on a bâti tordu, faute d'avoir commencé par construire droit, dès le début.

    C'est ce que j'ai essayé de faire3 dans Écrire et Lire au CP et que je continue de faire dans son petit frère, le livre de lecture destiné aux CE1 dont j'ai déjà mis quelques extraits ici et là, sur ce blog.

    Et c'est ce qu'a très bien compris Brune, maman IEF, qui a fait travailler à sa fille un extrait de Sans Famille, tiré du chapitre 6 de ce futur manuel.
    La petite a déchiffré, compris mot à mot l'histoire et, pour le plaisir de s'approprier le texte, de l'incarner, elle a convoqué ses peluches qui ont joué la scène sous ses ordres.
    Vous verrez ce que ça donne en vous connectant au site suivant : Grandir près du châtaignier.

    Merci à elle (et à sa fille) de démontrer ainsi qu'un même manuel peut servir à déchiffrer, comprendre et enrichir sa culture littéraire simultanément et que le temps gagné en échappant aux exercices de remédiation peut être consacré au jeu créatif et récréatif !

    Nota Bene : Je rappelle qu'après avoir acheté à leur éditeur de manière régulière, au prix public, les manuels et livres que j'ai écrits ou co-écrits, je peux vous les envoyer, toujours au prix public, en réduisant les frais de port à ceux destinés au timbrage. Il vous suffit de me contacter via cet onglet : Contact

    Notes : 

    1 Parfois, on fait ça pendant longtemps !... Demandez à Tolstoï, à Dumas ou à Victor Hugo !

    2 Ce sont les fameuses inférences ; le truc que la Mme Jourdain que je suis faisait depuis ses premiers essais de soutien scolaire et qui consiste à faire trouver aux élèves que si Maroussia porte une chapka et se promène en troïka sur la Volga gelée, c'est que l'histoire se passe en Russie et en hiver même si on ne leur a pas dit !

    3 Dans les classes qui utilisent cette méthode au niveau du CP, les élèves, même s'ils sont issus de milieux prétendument défavorisés, y arrivent sans avoir besoin d'exercices de remédiation.

     


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  • Jouer librement

    Ce matin, un internaute m'a fait la réflexion suivante. La question étant très importante, je préfère lui répondre ici, où tous ceux qui fréquentent ce blog la verront.

    Pour le jeu libre a écrit :

     

    Oui, les enfants de 4 ans peuvent apprendre à lire, pour la plupart. So what? 

    Les enfants de 4 ans ont besoin de JOUER LIBREMENT, beaucoup plus que d'apprendre à lire ! Ceux de 5 ans aussi !  Laissez-les être des enfants !

     Je suis tout à fait d'accord avec vous. Vous n'aurez qu'à lire Pour une maternelle du XXIe siècle pour vous en rendre compte.

    Cependant; c'est très souvent au cours de jeux libres que la plupart des enfants de Grande Section découvrent le pouvoir des lettres et c'est en pratiquant ce jeu libre qu'ils se passionnent pour l'écriture et la lecture de mots puis de petits messages simples qu'ils s'écrivent et lisent entre eux, parfois même sans l'intervention de l'adulte.

    Comme il vaut toujours mieux bâtir droit que d'être obligé ensuite de redresser ce qui a été acquis de travers, quoi faire de mieux alors que de les aider dans leur entreprise spontanée et de leur fournir outils et méthodes pour y arriver simplement, sans autre effort que celui librement consenti par un enfant qui a envie de grandir et d'apprendre ?


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  • Cinq ans et demi, c'est le bon âge !
    Merci à Sophie Borgnet pour son illustration

    J'ai la joie, l'honneur et l'avantage de vous annoncer que mon petit bonhomme de cinq ans presque et demi réclame tous les jours à sa mère de lire sa page de lecture !
    Et comme il est encore un peu jeune pour Écrire et Lire au CP et que c'est un garçon très prudent, il a préféré lire d'abord le livret alphabétique qui peut le précéder, illustré lui aussi par Sophie Borgnet.

    Puisque, après tout, il y a sans doute quelques collègues ou parents d'enfants de GS qui suivent ce blog, je leur offre à eux aussi ce livret téléchargeable qui aidera les enfants à prendre confiance en eux avant d'entamer le CP, au mois de septembre.

    1) Version à consulter pour voir l'ordre des leçons :

    2) Version à télécharger pour impression recto-verso et reliure en format A5 (demander impression livret) :

    Télécharger « Manuel alphabétique paginé.pdf »

    3) Et voici même la version avec police spéciale pour dyslexique (sans pagination) :

    Et, pour ceux que ça intéresse, je me permets de signaler deux autres ouvrages utiles à ce niveau scolaire :

    Se repérer, compter, calculer en GS

    Pour une maternelle du XXIe siècle

    Bon travail avec vos petits presque grands !

     


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  • Une semaine en GS (6)

    Et voilà, la semaine se termine dans notre Maternelle du XXIe siècle. Nos élèves survoltés d'hier sont revenus en forme et la journée s'égraine d'activité en activité, sans affolement ni stress, malgré le cumul qui étonne certains collègues plus habitués à un emploi du temps moins chargé.

    Si l'accumulation effraie, c'est sans doute parce que nous avons de la peine à nous projeter dans un univers différent où le temps des enfants donne la mesure. Un temps de sauts continuels, d'éparpillements, de coq-à-l'âne perpétuels où tout moins de sept ans se retrouve pourtant en terrain connu, celui du jeu libre et de la cour de récréation, de la curiosité tous azimuts, de la croissance rapide qui bat son plein et donne le tempo.

    Le temps des adultes n'a pas cours dans cette classe. On ne commence pas le matin par un moment d'acclimatation parce que, où qu'il soit, l'enfant est chez lui, dès qu'il arrive, et il est prêt puisqu'il est venu pour ça.
    Et pourquoi est-il venu à l'école ? Pour les copains et la maîtresse ! Pour le groupe, la bande, les relations humaines... Alors, tout de suite, dès que tout le monde est là, c'est par la cohésion de ce groupe que la journée commence. Pas d'accueil en classe, pas d'activités libres où le groupe qu'on se constitue s'apparente à la bande, au gang, à l'association de malfaiteurs hélas parfois.
    Le groupe qui a cours ici, c'est celui de la classe, avec un leader qui se veut positif : ouvert au dialogue, partageur de ses savoirs et de ses compétences, protecteur du faible et du réprouvé, juste dans ses décisions, accueillant, bienveillant, visant à instaurer dans sa meute un climat d'empathie, de souci de l'autre, de curiosité saine et créative. Ce leader, vous l'aurez compris, c'est la maîtresse.
    Cette idée est tellement « détonnante » que, même en ayant pris toutes les précautions pour expliquer comment elle conçoit ce rôle de manière positive et socialement correcte, je me sens toute drôle en écrivant cela, tant j'ai peur de choquer... Et pourtant, quoi de mal à se reposer sur ses compétences d'adulte pour aider de tout jeunes êtres à prendre leur envol ?...

    En commençant la matinée par une activité motrice en groupe, la maîtresse fait l'économie du temps d'accueil, devenu presque incontournable dans les écoles maternelles. Elle continue les économies de temps en supprimant les rituels savants, ceux qui feraient la marque de fabrique de l'école maternelle, puisque leur disparition de l'emploi du temps de cette maîtresse ont provoqué la réflexion suivante : « Du CP, alors ? ».
    La date, l'appel, la météo peut-être, des savoirs incontournables à 5 ans et demi  et avant ? Pourquoi donc ?
    Dans cette classe-ci, on préfère le langage, le dialogue, la curiosité, l'écoute, la découverte... Et l'on gagne ainsi de précieuses minutes qu'on consacre... à Jean de La Fontaine, pourquoi pas !

    Quinze minutes en compagnie de Jean de La Fontaine, avec des illustrations pour aider à comprendre un français différent, celui des adultes lettrés... À comprendre, juste comme ça, intuitivement, en s'appuyant sur les images. Et en s'aidant du groupe ! Des 28 autres personnes, maîtresse comprise, qui, chacune dans sa diversité, apporte sa pierre à l'édifice.

    De Gabrielle l'intello à Zakaria le gros pépère rigolard, de Loghan le tremblement de terre à Pavel qui ne dit pas encore grand-chose mais écoute tout, de Jawal qui ramène à l'école les savoirs de ses grands-frères à Karla la petite bonne femme, chacun a ses richesses à partager. Et chacun a ses manques que le groupe, maîtresse en tête, s'acharne à combler avec bienveillance et empathie.

    Et, de quinze minutes en quinze minutes, les unes consacrées au groupe, d'autres au travail individuel, de La Fontaine en Picasso, de Picasso en Manet ou en Brahms, mais aussi de Naïma en Tiago et de Théo en Alima, d'exercice physique en exercice sensoriel, d'éducation au langage oral, au langage écrit, de découverte mathématique en découverte scientifique, d'ouverture sur les arts et la culture en apprentissage de l'écriture, du calcul ou de la lecture, la journée avance, voletant de ci, butinant de là, entrelaçant connaissances, compétences, capacités et culture, non pas pour évaluer constamment si un socle se bâtit, mais pour fournir un tremplin qui emmènera toute la classe vers des savoirs sûrs et solides, des attitudes d'élèves qui aiment l'école pour ce qu'elle leur transmet, leur apprend, leur fait partager jour après jour.

    Le soir, les élèves repartent chez eux pour un long week-end de deux journées pleines auxquelles s'ajoutent trois longues soirées dont la maîtresse rêve qu'elles ne soient pas consacrées qu'aux écrans.
    Elle espère même que, communiquant chaque semaine les travaux écrits des enfants, quelqu'un, dans chaque foyer, se penchera sur ces cahiers et s'extasiera sur les progrès, les connaissances et les capacités de ses jeunes élèves, sans qu'elle ait besoin de communiquer de bulletin de notes déguisé ou non en cahier de réussites. 

    Annexe 10 : Mathématiques (4) :

    Annexe 11 : Lecture (4) :

    Annexe 12 : Questionner le monde (le savon)

     

    Le reste de la semaine :

    Lundi matin

    Lundi après-midi

    Mardi

    Mercredi

    Jeudi


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  • Une semaine en GS (5)

    Jeudi. Tous les collègues vous le diront, particulièrement en maternelle, le jeudi est devenu LA journée difficile de la semaine depuis le passage à la semaine de cinq jours, mercredi matin et TAP quasi obligatoires compris, en sus des garderies et cantines périscolaires !
    Enfants excités, ayant du mal à se supporter, se laissant entraîner dans tous les chahuts, toutes les querelles, tous les tourbillons qui naissent, parfois de trois fois rien, dans un groupe de plus de cinq enfants !
    Alors quand, en dépit de tout bon sens, on les colle à plus de vingt à vingt-cinq1 dans une structure trop grande pour eux, telles ces écoles maternelles urbaines à plus de cinq classes, on n'ose imaginer ce que cela peut donner...

    Ici, j'ai choisi de représenter une maîtresse reposée après des vacances scolaires, une maîtresse qui a eu la chance d'ouvrir sa classe une semaine où sa hiérarchie ne lui avait pas collé d'«animation pédagogique» le soir après l'école, à l'heure où, d'habitude, elle range sa classe, reçoit une famille qui s'inquiète pour son enfant, discute avec ses collègues de l'organisation matérielle et pédagogique des parties et des temps communs de l'école... Elle a même eu la chance de pouvoir consacrer son mercredi après-midi à « ses » affaires, préparation de classe, vie quotidienne, rendez-vous médicaux, soins à ses propres enfants, c'est vous dire si elle est tranquille, calme, reposée et stable dans ses convictions pédagogiques...
    D'autant qu'en ce moment, tout va bien à l'école, pas de famille Machin qui reproche tout et n'importe quoi, pas d'atsem ou de collègue malades et non remplacées, pas de querelles internes qui naissent parfois d'une trop grande promiscuité, d'une trop grande pression sociale ou professionnelle, d'une obligation à coopérer entre personnes qui ne partagent pas toujours les mêmes chemins pédagogiques...

    J'ai donc choisi volontairement le schéma idéal pour arriver à juguler, au moins un peu, la fatigue nerveuse d'enfants qui, après trois levers précoces successifs, ont enchaîné, pour certains du moins, déjà trois journées de collectivité au cours desquelles se sont succédé au moins quatre ou cinq adultes référents, chacun avec ses priorités, ses manques et parfois même ses lubies.
    Ce qui n'a pas empêché la séance de motricité du matin de tourner à la catastrophe ou peu s'en faut, malgré les cadres qu'elle avait prudemment mis en place pour sécuriser des enfants survoltés.

    Ce que la séance aurait donné dans ces écoles où les parcours, conçus et installés par les adultes hors de la présence des enfants, leur sont livrés clés en main mais sans leur fournir le mode de fonctionnement des serrures codées que ces clés sont censées ouvrir, je n'en sais rien.
    J'ai toujours essayé d'engager les enfants eux-mêmes dans la construction, l'entraînement et l'assurance de leurs capacités physiques comme cognitives ; j'ai par ailleurs toujours considéré que la séance de motricité large était l'endroit idéal pour apprendre aux élèves à mesurer et comparer des distances, éprouver des masses, établir des équilibres mais aussi dialoguer, coopérer, réfléchir  organiser l'activité et convenir ensemble des critères de réussite.
    Ce qui fait que je n'ai jamais pratiqué cette pédagogie du détour où les adultes conçoivent puis laissent les enfants exécuter, parfois au petit bonheur la chance tellement les activités prévues sont éloignées de leurs capacités physiques réelles. Je ne peux donc pas vous dire si dispersés dès le début de la séance autour de cinq ou six structures prévues pour entraîner les unes à la course, les autres au saut et les dernières au lancer, enjoints de s'organiser entre eux seuls, selon leurs critères parfois bien éloignés des mœurs policées en usage dans une société démocratique !

    Cette maîtresse-là a préféré rester près de Loghan, Victoria, Zoé,  Zakaria2 et toute la bande parce qu'elle l'a fait, avec succès, pendant des années et qu'elle ne voit pas pourquoi elle changerait une équipe qui gagne !
    En plus d'apprendre à s'organiser et à réfléchir ensemble, ses élèves apprennent à partager une tâche et la mener à bien ; lors de l'activité, s'ils attendent un peu, cette attente est mise à profit pour observer et commenter, comparer les techniques, se projeter dans le futur et choisir la méthode qui semble la plus performante ; enfin, ils s'exercent au partage, à la vigilance, à l'empathie et apprennent à vivre ensemble, réunis autour d'un même but : la réussite de tous.

    La journée continue autour d'une fable de La Fontaine parce que tous les enfants ont droit d'accéder à la Culture et que seule l'école peut le faire de façon démocratique, pour tous, en même temps, si elle croit en ses élèves et en leurs capacités à se dépasser, à regarder loin devant eux et à se dire que c'est là-bas, très loin, qu'ils arriveront bientôt.
    C'est aussi dans cette intention de faire entrer les arts et la littérature dans l'éducation de tous les élèves que la séance d'écoute musicale du soir va très loin dans l'analyse du morceau choisi. J'espère que la description est assez claire, ce n'était pas facile à faire, comme ça, en silence.
    Ceux qui seraient intéressés peuvent se reporter au chapitre XIII. L'enseignement du chant de l'ouvrage déjà cité (Pour une école maternelle du XXIe siècle, Grip-éditions) dans lequel une annexe intitulée De l'écoute musicale à l'expression corporelle décrit la démarche dans son ensemble.

    Petit à petit, tout au long de la journée de classe, grâce aux habitudes, à un emploi du temps sécurisant parce que connu de tous, le calme s'installe, soutenu par la vigilance de la maîtresse qui désamorce elle-même les querelles, surveille les échanges, occupe les désœuvrés. Et c'est sans anicroche notable malgré l'utilisation de matériaux propres à susciter l'exaltation enfantine que se déroule l'avant-dernière séance consacrée à la découverte scientifique.
    Une petite lecture offerte reposante avant de partir et c'est dans une ambiance pacifiée que nos 28 apprentis-élèves quittent la classe, après une nouvelle journée bien employée.

    Annexe 7 : Mathématiques (Se repérer, compter, calculer, Grip éditions)

    Annexe 8 : LectureDe l'écoute des sons à la lecture, Grip-éditions )

    Annexe 9 : Lecture : matériel à  découper3

    Pour consulter le reste de la semaine en GS :

    Lundi matin

    Lundi après-midi

    Mardi 

    Mercredi

    Vendredi

    Notes :

    1 On commence à entendre à nouveau parler de classes de 40 élèves, comme à l'époque du baby-boom quand la France exsangue de l'après-guerre menait de front sa reconstruction, la mise en place d'une politique sociale ambitieuse et l'instruction des enfants que les familles lui confiaient ! Personne n'a encore osé leur susurrer qu'autrefois, dans les salles d'asile, on accueillait jusqu'à 100 enfants, assis sur des gradins ? Ne leur dites pas, ils sont capables de démontrer que des études sérieuses confirment que le taux de réussite y est meilleur que dans une classe de vingt…

    2 J'en profite pour présenter mes excuses à tous les adorables bambins porteurs de ces prénoms ; pour que la classe ressemble à une vraie classe, il fallait un grand costaud trop sûr de lui, une demoiselle qui aime faire marcher son petit monde et sa suivante, prête à tout pour lui faire plaisir, un bon gros pépère rigolard qui s'amuse d'un rien, tout comme il fallait des petites souris qu'on n'entend pas, un puits de sciences toujours prêt à tout expliquer, un vengeur masqué qui épouse toutes les querelles, des bourreaux de travail qui se chargent de toutes les corvées, etc. Et j'ai choisi des prénoms dans les listes de prénoms à la mode il y a cinq ou six ans. Le hasard a fait le reste…

    3 Contrairement à l'enfant sur la photo, les élèves de la classe fictive n'ont pas encore appris à écrire en cursive les lettres m, a, r et b ; j'ai donc choisi de leur fournir des étiquettes qu'ils colleront au lieu d'écrire les syllabes. Ceux qui choisiront les lettres rugueuses Montessori dans les prochains jours seront encouragés à tenter l'écriture du prénom des sorcières après les avoir composés lettre à lettre et suivis à l'aide de l'index puis d'un bâtonnet tenu comme un crayon.


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