• Faut-il pleurer, faut-il en rire ?

    Faut-il pleurer, faut-il en rire ?

    Dire que ma volonté de faire valoir mes droits à la retraite m'a privée du visionnage en direct de cette vidéo lors d'une animation pédagogique obligatoire !

    Dire qu'à cause de cette propension à la fainéantise assistée, j'ai pendant toute ma carrière rêvé sans jamais l'obtenir de n'avoir dans ma classe que des Camille et Madeleine de Fleurville, des Marguerite et Paul de Rosbourg ou encore des Jacques de Traypi, sans aucun petit diable à la Sophie de Réan ou à la Charles Mac'Miche ! 

    Dire qu'il aurait été si simple d'apprendre à tout ce petit monde à prononcer les paroles rituelles pour que, comme par enchantement, les conflits se résolvent, les caractères s'adoucissent, les taquins deviennent sérieux comme de petits papes, les mesquins, généreux comme Laura Ingalls, les paresseux, travailleurs comme François le Bossu, les pleurnicheurs, gais comme des pinsons, les lambins, rapides comme l'éclair, et les Speedy Gonzales, posés comme Snoopy !

    N'écoutant que mon grand cœur, je vous invite à partager ma nouvelle science, en vous disant d'un ton enjoué : "Je veux vous faire un message clair." Subjugués, vous me suivez, cliquez sur la petite flèche au milieu de l'écran et écoutez, attendris, ces nouveaux héros de Mme la Comtesse de Ségur, née Sophie Rostopchine :

    Et maintenant, je vous rejoue la scène 1, sans la Comtesse, hors caméra, dans une école tout ce qu'il y a de plus normale, avec des enfants normaux, les vôtres, les miens et ceux de nos voisins :

    Perpétue
    offusquée

    Aîe ! Ça va pas la tête ? Ouiiiiiiiiiiiiiiinnnnnn !

    Aphrosine
    guerrière

    C'est Enguerrand ! C'est Enguerrand ! Je l'ai vu ! Il l'a fait exprès !

    Bételgeuse
    pinçant les lèvres et hochant la tête, l'air entendu

    Oui, c'est vrai, il l'a fait exprès. Va le dire à la maîtresse, va le dire !

    Perpétue
    l'air sérieux et responsable

    Nan, je vais lui faire un méchaze, un méchage, un mes-sage clair, comme elle l'a dit la maîtresse.

    Aphrosine
    alléchée

    Ah ouaiaiaiaiaiais ! Engueeeerrand, Engueeeeerrand ! Viens là ! Y'a Perpétue, elle veut te faire un méchaze clair ! Viens !

    Bételgeuse
    vengeuse

    Ah, il va se cacher derrière les maîtresses ! Engueeeeerraaaaaaand ! Tu dois venir pour le méchaze clair de Perpétue, d'abord. Elle l'a dit, la maîtresse. Quand on nous a touché notre corps sans demander la permission, on doit faire un méchage clair !

    Fulcran et Dioclétien, les amis d'Enguerrand
    moqueurs, le menton en avant

    D'abord, c'est même pas vrai qu'il l'a touchée dans son corps, Perpétue, Enguerrand ! Il l'a même pas touchée et elle fait semblant de pleurer. Elle a pas mal, d'abord. Les messages clairs, c'est rien que des conneries pour les filles ! Y viendra pas, Enguerrand. Vas-y pas, Enguerrand, vas-y pas. Y me l'a dit mon père : « On t'emmerde, tu te défends, mon fils ! ». Enguerrand, tu vas pas obéir à des filles, non ? Quand même...

    Perpétue, Aphrosine et Bételgeuse en chœur
    un peu saintes-nitouches, n'ayons pas peur des mots,
    fesses en arrière, mentons pointés, index levés haut vers le ciel !

    Maîtreeeeeeeessse ! Y'a Enguerrand, il a bousculé le corps de Perpétue et y veut même pas écouter son méchage clair et puis y'a Fulcran et Dioclétien, y z'ont dit que les méchazes clairs, c'était des nananas, on le dit pas paske c'est un gros mot, des nananas pour les filles ! Hein maîtresse, que c'est pas des conne..., des nananas pour les filles, les méchages clairs ? C'est pour aider à la résolutation des confits des filles mais aussi des garçons, on l'a dit à l'euhèmmecé de l'autre jour quand on n'a pas pu faire gym pask'y pleuvait. Hein maîtresse ?

    La cloche sonne. Comme après la récré, il y a EPS avec Guillaume, l'intervenant basket, beau comme un Dieu grec, Perpétue, Bételgeuse et Aphrosine, partent en courant et en se chamaillant pour être chacune la première à lui faire un bisou, oubliant complètement l'affront public d'Enguerrand et les mots mal sonnants de Fulcran et Dioclétien !

    À vous pour les autres scènes ! Rétablissons la vérité vraie, celle des enfants qui existent et vivent à l'école, sous la protection de leurs maîtres qui, je l'espère, font autre chose pour leur apprendre à vivre en société que de les formater à la mode sectaire en leur faisant réciter leurs très nombreuses autocritiques quotidiennes !

    Parce que c'est quand même malheureux qu'après les cours de récré à la mode Sa Majesté des Mouches, où chacun subissait la loi des plus forts, sous l'œil bienveillant de collègues persuadés qu'ainsi naîtraient l'homme et la femme nouveaux, on nous conseille de passer à celles de la secte Tabitha's Place ou du Mandarom du gourou de Castellane.


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  • Commentaires

    1
    profecoles
    Lundi 18 Avril 2016 à 12:05

    Il est très clair ton mechaze Akwabon. Et savoureux.

    Je suis  rassurée de voir que je ne suis pas la seule à avoir des Enguerrand et des Pérpétue dans mon école, des enfants qui crient, bavardent, taquinent, se bousculent, se chamaillent, se demandent pardon et...recommencent trois minutes plus tard, des enfants normaux quoi, qui n'ont pas l'air de pénitents adeptes d'une nouvelle secte : "Je te fais un message clair" "Je ne recommencerai plus jamais de ma vie".

     

    2
    Lundi 18 Avril 2016 à 17:42

     " Heuheuheu, de toute façon, Enguerrand, c'est un pédé ! "

    3
    Lundi 18 Avril 2016 à 17:43

    Mekiçon con ! ". Faut partager ça avec Pierre Coupon ! J'en pleure de rire et sur une scène de théâtre, dans un spectacle burlesque, ça peut se placer !

      • Lundi 18 Avril 2016 à 18:57

        Voilà. Tout à fait. Le pire, c'est que de charmants collègues, prêts à se dévouer pour leurs élèves, vont essayer, se casser les dents sur un Fulcran, un Dioclétien ou une Aphrosine et culpabiliseront de ne pas être capables d'animer les activités de communication non-violente dans leurs classes.

    4
    espinath
    Lundi 18 Avril 2016 à 22:00

    En lisant cet article, je me suis posée la même question... faut-il rire ou pleurer de ces paroles écrites par une enseignante ? Si les messages clairs sont une proposition (parmi tant d'autres possibles), c'est au moins une proposition. Quelle est la vôtre ? Comment gérez/gériez-vous les conflits entre élèves ?

    J'utilise des messages clairs dans ma classe et j'en connais les limites mais aussi les bienfaits ; et vous, vos critiques sont-elles fondées sur votre propre expérience ? J'imagine que vous avez utilisé cet outil avant de porter un jugement...

      • Lundi 18 Avril 2016 à 22:58

        Je gérais les conflits entre élèves comme la plupart des adultes le font, en tentant d'abord de les anticiper et de les résoudre avant même qu'ils ne naissent, en écoutant les plaignants les uns après les autres, en dialoguant avec eux de manière à les amener à trouver une solution commune lorsque cela était possible, en soutenant les « victimes de l'instant » et en sermonnant les « coupables » du moment, en revenant éventuellement sur l'événement plus tard, au cours d'une lecture, d'une observation d'œuvre d'art, d'une leçon d'histoire...
        J'ai pratiqué les techniques Freinet pendant des années et pratiqué le conseil de coopérative dans ma classe jusqu'à ce que les 26 heures de classe soient réduites à 24. Au cours de ce conseil, nous débattions ensemble, enfants et adultes, des questions qui préoccupaient les plus jeunes, dont celles des conflits dans la cour, à la cantine et à la garderie (le personnel municipal participait aux conseils, à tour de rôle, tant qu'il y a eu classe le samedi, ensuite cela n'a plus été possible ; il arrivait aussi qu'il y ait des parents d'élèves présents).

        Les toutes dernières années, j'ai eu à gérer quelques élèves difficiles, dont certains qui ont été orientés en ITEP avant leur entrée au collège. C'est là que j'ai senti mes limites. Lorsque les conseils d'enfant ne se sont plus bornés qu'à lire le « cahier des pleurs » puis à entendre nos enfants difficiles justifier les coups qu'ils avaient donnés, les injures qu'ils avaient proférées, à démentir tout ce que « nous » leur reprochions, ou à tout faire pour se faire virer de la réunion (trois fois « gêneur ») pour pouvoir ensuite se plaindre et se lamenter dans le couloir attenant à la salle, d'un commun accord, enfants et adultes ont décidé de ne plus faire de conseil de coopé.
        Pour moi, ça a été un vrai crève-cœur mais, comme je vous l'ai dit plus haut, je sentais bien que j'avais atteint mes propres limites : entre le temps de vie commune trop réduit pour qu'une véritable complicité s'établisse entre les enfants et nous, les enseignants, la gestion des temps périscolaires qui nous échappait de plus en plus, puisque les ATSEM ne pouvaient plus participer, et la présence d'élèves sur lesquels ne gestion coopérative des conflits n'avait aucune prise, personne ne s'y retrouvait plus et cela devenait très pesant.

        Enfin, j'ai 59 ans depuis peu. Je suis moi-même incapable de tenir l'un ou l'autre des rôles dans ce rituel des « messages clairs » parce que je suis un être humain de chair et de sang et que je veux pouvoir réagir avec mes tripes, ma raison ou ma déraison, face à un humain de chair et de sang qui a le droit de ne pas avoir envie de mentir en promettant la main sur le cœur qu'il ne réagira plus jamais avec ses tripes, son inconscience ou son insouciance. Je ne peux donc imposer un simulacre d'acte de contrition à des « petites personnes » insouciantes, inconstantes pas plus que je n'arriverais à afficher, remplir dans ma classe un baromètre, des fleurs ou des oursons du comportement. Sans doute suis-je trop vieille ou trop idéaliste pour cela.

    5
    Rikki
    Mardi 19 Avril 2016 à 10:09

    Drôle d'idée de considérer une phrase toute faite comme un "outil".

    Personnellement, je trouve que la langue française est très belle et je trouve extrêmement dommage que la pédagogie institutionnelle passe son temps à la déformer juste pour donner l'impression d'inventer des concepts nouveaux.

    Un message, ça ne se "fait" pas ! Ca s'élabore, ça s'énonce, ça se transmet, ça se diffuse, mais ça ne se "fait" en aucun cas.

    Une phrase toute faite, utilisée comme formule ritualisée, n'est pas un "outil". Un outil, ça sert à agir sur le monde réel : un marteau, des ciseaux, un logiciel sont des outils. Dire "amen" à la fin de la messe, chanter "La Marseillaise" tous ensemble, dire un Ave et deux Pater ou réciter une formule sur les messages clairs, ce ne sont pas des outils, ce sont des rituels. Ca a une fonction, c'est évident : créer un sentiment d'appartenance, donner des réponses rapides et standardisées, permettre à l'enfant de ne pas devoir réfléchir ou interagir seul, puisqu'il a une formule toute faite à sa disposition.

    Cela dit, que se passera-t-il quand le jeune pénitent, 30 secondes plus tard, recommencera à courir et rebousculera Sarah si elle a le malheur d'être sur son chemin ? Que se passera-t-il quand le gigoteur, qui ne maîtrise clairement pas sa propre agitation, recommencera à sautiller sur sa chaise ? Que se passera-t-il quand la jeune bavarde trouvera quelque chose de très important et très urgent à dire ? Il ne se passera rien. Chacun des enfants de la vidéo savait très bien qu'il dérangeait un autre. Tous les enfants savent qu'il ne faut pas bousculer dans la cour. Le gamin qui enlève la casquette de l'autre sait très bien qu'il l'embête, il ne faut pas le prendre pour un idiot. La bavarde et le gigoteur ne contrôlent pas leur tension en classe, il n'y a là rien de volontaire.

    Mentir aux enfants en leur disant qu'on pourra faire cesser les comportements des autres qui les dérangent en ânonnant des phrases toutes faites, incorrectes de surcroît, me semble peu formateur.

    6
    AGM
    Mardi 19 Avril 2016 à 11:15

    Bonjour,

    Pour ma part, le message clair ne me sert pas pour les petits "accidents" mais plutôt quand les enfants viennent se plaindre. Et je m'en sers aussi, quand j'ai à me plaindre de quelqu'un, adulte ou enfant. Par contre, je n'annonce pas ou ne fais pas annoncer "je vais te faire un message clair" mais je veille à dire/à faire dire ce qui s'est passé pour moi/elle/lui et ce qu'il/elle/moi a ressenti. Ensuite, il y a une demande ("je te demande" ou "j'aimerais" d'arrêter, de réparer, de s'excuser,... au choix de celui/celle qui fait la demande) et à la fin, pour être sûr/e que l'autre a entendu, éventuellement "est-ce que tu as compris?".

    Pour moi, la richesse de ces messages est qu'ils apprennent le dialogue entre les parties, avant d'aller chercher un médiateur, ils permettent de s'assumer en tant que personne dérangée et de s'adresser directement à celui/celle qui dérange. Et il me semble que c'est une bonne base pour éviter ensuite les non-dialogues comme il en existe tant entre adultes où on n'ose pas s'adresser directement à la personne dont le comportement nous dérange.

    A mon avis, la vidéo de présentation n'est pas adaptée, trop "lissée", manquant de naturel : les acteurs sont de tous jeunes amateurs, ma semble-t-il :-). Mais s'arrêter là-dessus pour émettre un jugement me semble improductif alors qu'il y a des choses intéressantes à retirer de ces messages clairs.

      • Mardi 19 Avril 2016 à 11:27

        Merci pour tes explications. Ce que tu fais, c'est ce que nous faisons tous. Pourquoi avoir besoin d'aller rajouter ce fourbi de "messages clairs" pour instaurer et maintenir la loi et sa justice dans une classe ou une cour d'école.
        Ce que je reproche dans cette vidéo, c'est justement ce côté artificiel qui n'ajoute rien mais au contraire alourdit et rend presque ridicule ce qui devrait être à la fois intangible et respectable.

    7
    Mardi 19 Avril 2016 à 13:51

    Une vidéo qui me semble bien plus propice à l'échange et au partage que celle qui consiste à demander à des enfants à prononcer leur acte de contrition après avoir confessé leurs fautes.

    Chevalier des temps modernes

    8
    Normandyx
    Mercredi 20 Avril 2016 à 16:35

    Mince alors, je viens d'envoyer mon justificatif pour sécher la dernière conférence pédagogique de ma carrière, je vais peut être rater cela... enfin, au sommaire c'était "les nouvelles IO de sciences"... donc peut être que les "sciences" existeront encore...

    Je préfère en rire, je passe aujourd'hui dans des classes où sont décernées des "ceintures", permis à points, des cartes, des gommettes qui colorent la liste des élèves... dans certains cas avec des réunions de petits commissaires du peuple et mises en cause des déviants qui font leur autocritique... si je n'en riais pas, je m'interrogerais peut être sur la forme de violence morale qui humilie peut-être plus parfois qu'une baffe comme j'en ai reçu à l'école, comme le dit ma fille, j'ai connu l'école en noir et blanc...

     

    Je pense que si on me collait cela à visionner à l'aube de mon départ, je prendrais la précaution de commencer ma phrase par "je vais vous faire un message clair" avant d'ajouter, vous ne vous foutriez pas de ma gueule par hasard?

     

      • Mercredi 20 Avril 2016 à 16:38

        Ça s'appelle la fracture générationnelle, ça, mon pauv' monsieur ! Même pas, d'ailleurs, car de jeunes collègues sont aussi atterrés que nous par cette violence insidieuse qui se couvre des oripeaux de la bien-pensance.

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    9
    grobert85
    Mercredi 20 Avril 2016 à 21:19

    Heu... les mises en scènes sont certes un peu caricaturales et mal jouées mais j'utilise les messages clairs depuis 2 ans et ça marche plutôt bien. J'ai une classe de ce2 de 29 élèves qui en début d'année s'exprimait bcp par la violence et cela à bien apaisé les conflits. Après, j'ai rajouté des règles; au bout de 2 messages clairs pour le même motif, les enfants ont le droit de mettre le nom de l'enfant dans la boîte à critiques et on règle le problème lors du conseil hebdomadaire soit en en discutant ou en mettant des réparations pour les "récidivistes". C'est un outil qu'il faut s'approprier. "lieu de formatage de nos collègues", c'est légèrement exagéré, chacun peut s'exprimer et n'hésite pas à dire ce qu'il pense... Nous ne sommes pas des moutons!

      • Mercredi 20 Avril 2016 à 21:27

        Oui, je crois qu'il est indispensable de s'écarter du schéma exposé dans la vidéo si on veut que les élèves s'approprient l'outil et en tirent profit.
        Maintiens-tu cette manière qu'a le plaignant de demander lui-même réparation de ce qu'il a considéré comme une offense ? N'as-tu jamais eu de contrevenant qui refusait de faire acte de contrition ? Comment règles-tu le problème alors ?

    10
    Chantal
    Mardi 31 Mai 2016 à 12:30

    Bonjour.

    J'ai bien ri en lisant ton sketche. Merci ! 

    11
    grobert85
    Mardi 31 Mai 2016 à 17:22

    Les enfants qui refusent les messages clairs trop souvent (c'est arrivé une fois avec une élève vraiment difficile) sont exclus du système mais du coup ne peuvent pas faire de messages clairs aux autres. Pour cet enfant, je règlais les problèmes directement avec elle, elle avait une feuille de comportement et on parlait avec elle à chaque conseil. Mais j'étais assez impuissante car elle avait des pb familiaux et le père ne voulait pas qu'elle soit suivie. Bref, les enfants se sentent protégés par ce système et cela régule bien leurs relations. Ils n'ont pas trop envie qu'on parle d'eux au conseil!

      • Mardi 31 Mai 2016 à 19:09

        Oui. C'est ce que j'avais constaté aussi avec l'agenda de la "pédagogie selon F. Dolto".
        Avec les élèves qui n'en avaient pas besoin parce qu'ils régulaient d'eux-mêmes. Avec les cas problématiques, ça causait plus de tracas que ça ne procurait de solutions.

        Les réunions de fin de semaine se passaient à lire leurs exactions et écouter leurs justifications.
        Quand nous sommes passés de 26 à 24 heures, nous avons arrêté les frais. Ce que les psychologues et autres pédopsy n'arrivaient pas à régler en individuel dans leurs cabinets n'allait pas s'effacer parce que deux professeurs des écoles et une petite quarantaine d'enfants de 5 à 11 ans avaient mis en place un outil de régulation dont ces enfants-là étaient bien incapables de s'emparer.

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