-
Apprendre à s'exprimer
À cinq ans et demi, bientôt six ans, on a le droit de commencer à écrire "pour de vrai" comme les grands.
On est si fiers d'écrire seuls des syllabes...... puis des mots...
... et enfin une phrase, décidée collectivement.
Et à six, sept et même déjà huit ans, on se sent capable de faire naître un monstre à la force de tous nos esprits assemblés et toutes nos mains conjointes.
Réfléchir, écrire, construire, créer... pour s'exprimer en étant sûrs d'être compris sans décodeur, c'est un droit dont tous les enfants devraient bénéficier.
-
Commentaires
Tiens, des statistiques ethniques... Est-ce le FN qui déboule ? Eh bien, nous voilà beaux !
Jusqu'à combien de générations sommes-nous censés remonter pour avoir droit à des capacités intellectuelles et créatrices convenables ?
Ils doivent faire fournir les factures des fringues dans les écoles sérieuses... Ou alors, comme les dames patronnesses, ils tricotent tout en couleur caca d'oie ; comme ça, chacun reconnaît ses pauvres à soi !
Oui, mais sérieusement, sur les photos que tu as mises, à quoi on reconnaît si les mômes sont de milieux favorisés ou non ?
J'en ai vu, moi, des classes de milieux favorisés, où les gamins sont tous habillés chez Cyrillus ! Ca se voit !
Mais là, ils m'ont l'air bien ordinaires, tes pitchounes, sans vouloir les vexer.
Tu n'as rien compris. Ça se voit aux outils. Dans les écoles qui reçoivent des élèves dont les parents ont un très faible pouvoir d'achat, il n'y a pas de lettres magnétiques, pas de règle Celda, pas de cartons de récupération.
C'est comme ça.7ZorglubMardi 17 Mars 2015 à 21:45Pas beaucoup d'enfants "d'ailleurs et défavorisés" dans la classe, on dirait. Cela permet de laisser libre cours à la pensée pédagogique: chouette!
Ça c'est ben vrai !
Pask'avec les pitits nègres ou pt'its zarbis, pas besoin de "pensée pédagogique" : de toute façon on peut en général rin leur apprendre.
Et même si, ces gens là y comprennent que la schlague.
Pis pour sky est d'aller vite en vélo y sont bien trop branleurs pour ça.
Du coup votre phrase serait tombée à plat.Par contre, Catherine, je suis client pour un conseil : vous en faites quoi dans votre village pour vous en débarrasser ?
Dans notre ville on n'a pas trouvé la solution.C'est Ebahi qui est venu les chercher pour les mettre dans son école parce que chez nous, nous refusions de les discriminer d'office.
@ebahi. Bien qu'ayant la peau mate et originaire d'un pays d'afrique du nord et ayant des parents ne sachant ni lire ni écrire, je suis fier d'avoir appris à lire et à écrire dès l'âge de 6 ans dans une école voulant transmettre des savoirs. À tel point qu'on a du, avec mon grand frère,
remplir la feuille d’impôt, rédiger des lettres à la place des parents. Je me suis inscris tout seul au collège ainsi qu'au lycée. On ( Mon frère et moi) s'est occupé de toute la partie administrative.
En travaillant dure durant toute ma scolarité, j'ai contredit toutes les statistiques. Durant ma scolarité, j'ai vu des élèves qui n'était pas en difficulté l'être progressivement à cause d'un manque de travail de plus en plus flagrant.
Et je rappelle @ebahi que le Maroc est plus exigeant que nous en ce qui concerne l'éducation. J'irai même dire qu'il maîtrise sans doute mieux le français que les élèves de maintenant en France.
Encore merci double casquette ainsi que tous les professeurs des écoles qui transmettent les savoirs.
Linkus
Merci Linkus de confirmer par votre histoire et celle de votre frère les centaines d'histoires que j'ai suivies pendant mes quarante années d'exercice.
Non, on n'est pas condamné à n'avoir droit qu'à du "ludique pas trop fatigant pour les neurones", avec pour seul espoir de devenir footballeur, rapeur ou starlette de la téléréalité, tout cela parce qu'on a la peau plus mate que certains des élèves de sa classe de Petite Section !
Ras le bol des Ébahis de droite comme de gauche, avec leur bonne conscience de façade et leur ignoble racisme viscéral !
Ajouter un commentaire
Pas beaucoup d'enfants "d'ailleurs et défavorisés" dans la classe, on dirait. Cela permet de laisser libre cours à la pensée pédagogique: chouette!