• Leçons de maths, CE1.

    Jusqu'à l'an dernier, j'avais donné sous forme de tout petits devoirs écrits (durée : 2 à 5 minutes) les leçons de maths de mes CE1.
    Mais, l'an dernier, sur 9 élèves de CE1, un bon paquet restait à la garderie tous les soirs et cela posait des problèmes aux familles de faire faire ce court exercice. Suite à cela, j'avais proposé qu'ils le fassent en classe, mais en 22 heures chrono, pour certains, c'était impossible deux jours sur trois !

    Ce qui fait que cette année, j'ai remisé mes petits devoirs et je viens de les remplacer par des feuilles de leçons qu'ils apprendront, ou pas, mais qu'ils pourront consulter.
    Je n'en ai mis que 4 par semaine, de façon à ce que, dans certaines familles, trop prises le soir après l'école, on puisse profiter du mercredi après-midi et du week-end pour en faire revoir deux d'affilée.
    Quant à celles qui sont aussi trop prises le mercredi après-midi et le week-end, ce ne sera pas grave, les leçons seront dans le cahier, le cahier sur le bureau et j'apprendrai à leurs enfants à le consulter lorsqu'ils auront un trou de mémoire...

    Télécharger « Leçons maths P1.pdf »

    Pour obtenir d'autres documents gratuits correspondant à Compter Calculer au CE1 pour les élèves, me contacter.


    7 commentaires
  • C'est bon de se sentir aimé...

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    4 commentaires
  • Sans langue de bois...

    Merci à Loys Bonod pour cette page-écran plus vraie que vraie !


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  •  

    Comme il n'y a pas de livres du maître pour le manuels de la série Compter Calculer, je me suis dit que j'allais faire un petit topo ici. 

    Ces trois manuels sont bâtis sur le même modèle, avec des leçons sur une ou deux pages. Voici par exemple la première leçon consacrée à la multiplication, dans le manuel CE2 :

    Démarche "Compter Calculer"

    Démarche "Compter Calculer"

    Pour chacune de ces leçons, on adopte sensiblement la même démarche, cherchant la mise en activité des élèves qui doivent être partie prenante d'une recherche collective, effectuée au tableau, en les impliquant dans cette recherche.

    La démarche est très simple et modulable selon le niveau général de la classe :

    1) Travail collectif sur la situation-problème ou l'exemple proposés en début de leçon, de préférence livre fermé afin que les élèves cherchent ensemble, avec l'aide de leur PE, au tableau par exemple, la solution qui leur permettra d'avancer à pas comptés dans leur connaissance de la notion.
    Le contenu étant très progressif, ils auront l'occasion de revoir chaque notion de nombreuses fois. On peut ou même on doit leur donner toute l'aide nécessaire pour qu'ils avancent, vite et bien, dans la compréhension.

    2) Reprise de la situation-problème, livre ouvert, et observation de la solution apportée par les auteurs. Dialogue pédagogique autour de cette solution : "Qu'avons-nous appris ?... Que savons-nous faire maintenant ?... Qui peut expliquer pourquoi ceci ou cela ?... Qui peut nous donner d'autres exemples ?... etc."
    Plus les élèves sont jeunes et plus il est nécessaire de les mettre réellement en activité à l'aide de matériel concret : bûchettes, jetons, monnaie factice, bouliers.
    Pour les plus âgés, on peut se contenter d'illustrations sommaires au tableau ou faire jouer la scène par les élèves les moins à l'aise pour qu'ils se représentent réellement ce qu'on leur demande de faire.

    3) Lecture du "résumé", commentaires et appropriation du vocabulaire spécifique. Reprise avec d'autres mots, d'autres exemples esquissés au tableau...

    4) Exercices oraux, toujours en collectif. On peut travailler au tableau, les élèves répondant alors à l'oral ou utiliser une ardoise ou un cahier de brouillon pour s'assurer que tout le monde est réellement en activité et non pas juste quelques élèves intéressés.
    Dans des classes à plusieurs cours et des élèves d'un bon niveau, ces exercices peuvent être résolus en autonomie, au brouillon, et corrigés ensuite rapidement au tableau.

    5) Exercices écrits et problèmes : leur nombre est important, une sélection peut être faite en fonction du niveau des élèves et du temps disponible.
    On peut considérer aussi que les exercices les plus difficiles seront résolus en petits groupes ou en groupe-classe, sur feuilles volantes avec confrontation des résultats en fin de séance ou au tableau, les élèves procédant aux calculs au brouillon ou sur l'ardoise. 
    On gardera alors les autres exercices pour un travail en autonomie sur cahier ou sur classeur. La correction peut être individuelle ou collective et donner lieu à une notation ou non.

    6) On peut garder quelques exercices de côté pour une évaluation de fin de trimestre par exemple. Attention, chaque notion est reprise plusieurs fois et approfondie, veiller à ne pas garder trop d'exercices de début de trimestre afin de ne pas alourdir l'évaluation par des exercices qui seront nécessairement inclus dans ceux proposés en fin de trimestre.
    On peut aussi utiliser un cahier d'évaluation dans lequel, systématiquement, une fois par semaine, on propose quatre exercices tirés chacun d'une des leçons de la semaine. L'évaluation trimestrielle portera alors sur l'ensemble des mini-évaluations hebdomadaires déjà effectuées.

    Le rythme prévu est de quatre leçons par semaine, en laissant une à deux semaines en fin de trimestre pour faire passer des évaluations, procéder à des réajustements, reprendre des points restés obscurs pour certains.

    J'espère que ces quelques indications vous auront été utiles. N'hésitez pas à me contacter pour de plus amples renseignements.

    Une petite leçon de fin de CM1 pour le fun ? Hop là :

     

    Démarche "Compter Calculer"

    Démarche "Compter Calculer"

     


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  • Uniformisation des parcours...

    Et on ose nous parler de "personnalisation des parcours", alors que, en haut lieu, on n'est même pas capable de s'adapter aux différences de climat :

     Lu sur Facebook :

    Ici à Mayotte dans l'océan indien c'est pas mieux. Depuis toujours les enfants commencent à 7h et terminent à 12h15, du lundi au jeudi et le vendredi à 12h. De ce fait il n'y a aucune cantine car les enfants mangeaient chez eux. Les après-midis étant libérés en raison des fortes chaleurs et de l'école coranique. Les parents ont mis en avant cette spécificité locale mais l'état ne veut pas en entendre parler.
    A la rentrée les parents qui emmènent les enfants à l'école avant d'aller travailler, ce qui est mon cas, seront bien embêtés. Je commence le travail à 7h30, ma fille qui entre au collège commencera à 7h mais mon fils qui est en maternelle va commencer à 8h !!!! Comment vais je expliquer ça à mon employeur ?
    Mon fils aura sa pause déjeuner à 11h15, ma pause est à 12h. Ne pouvant le récupérer pour la pause déjeuner il va devoir rester manger dans une école sans cantine. Dans quelles conditions ? Les enfants auront un sandwich à manger à même le sol sur le préau devant les toilettes. Imaginons l'hygiène devant les toilettes ayant servi toute la matinée. Les enfants qui n'auront pas de place sur ce préau mangeront où ? Au soleil dans la cour ? Et qu'en est il de l'équilibre alimentaire alors qu'on nous balance des "manger 5 fruits et légumes par jour" "pour bien grandir, mangez équilibré, pas trop gras, trop sucré, trop salé"
    Les activités proposées ? Sieste à même le sol dans la salle de classe. L'avantage c'est que le sol va les "rafraîchir" puisque les salles ne sont pas climatisées.
    Quel adulte tiendrait dans ces conditions ? Je trouve ça injuste que les adultes travaillent dans des bureaux climatisés alors qu'on laisse nos enfants dans des classes de 30 avec un simple plafonnier, quand celui ci fonctionne.
    Je n'hésiterai pas à prendre des photos dès la rentrée pour illustrer mes dires car tout ceci semblera invraisemblable aux oreilles de certains.
    Ce qui est sûr c'est que les écoles privées sont prises d'assaut par les classes les plus aisées. Ce sera encore l'occasion d'uniformiser le niveau scolaire vers le bas au lieu de le tirer vers le haut.
    De plus les nouveaux rythmes scolaires vont faire le bonheur des parents voulant se "débarrasser" de leurs enfants turbulents pour la journée.

    Encore bien pire que le célèbre "Nos ancêtres les Gaulois", chanté par Henri Salvador !
    Si là, il y a encore des gens pour croire que c'est pour le bien des enfants et non pour satisfaire je ne sais quel dessein caché, qu'ils nous expliquent parce que moi, les bras m'en tombent !


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